L’exposé Greenbaum [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]INTRODUCTIONLe texte qui suit est la transcription complète d’une conférence
(intitulée à l’origine « Hypnosis in MPD: Ritual Abuse », mais plus
généralement connue sous le nom d’« Exposé Greenbaum ») donnée par le
Dr. D.C. Hammond le jeudi 25 juin 1992, au Radisson Plaza Hotel, Mark
Center, Alexandria, Virginie (USA), concernant les abus rituéliques, les
personnalités multiples et la programmation mentale. Il est recopié ici
dans son intégralité bien qu’il soit disponible par-ci, par-là sur
Internet. La raison est simple : les informations qu’il contient sont à
la fois renversantes (elles nous en apprennent long sur notre propre
suggestibilité et malléabilité) et à la fois hautement importantes
puisque leur application a, à notre insu, un impact réel – direct ou
indirect – sur nos vies. L’ampleur du
réel phénomène des cultes
et de la programmation mentale peut laisser pantois, mais sa
compréhension nous permet d’ajuster plus adéquatement notre vision du
monde.
Certes, la lecture de cette conférence
est quelque peu ardue puisqu’un certain champ sémantique, dans un
langage fort spécialisé, y est employé et est considéré comme « allant
de soi ». Après tout, le Dr. Hammond (psychologue, hypnothérapeute…)
s’adressait à un auditoire œuvrant dans le même domaine que lui et ses
nombreux diplômes et expertises (voir à la fin de la conférence) en font
un spécialiste de plusieurs techniques dans une multitude de champs de
connaissances connexes.
Comme on dit : « À chacun son métier ». Et écouter un garagiste ou un
informaticien parler à ses pairs peut être déroutant. Je me suis donc
permis de mettre
en emphase certains passages que je
juge être les points essentiels à retenir de son discours, bien que tout
ce dont il parle est important et a des ramifications qui valent la
peine d’être explorées.
Alors, sans plus tarder, enfonçons-nous dans le terrier du lapin…
L’EXPOSÉ GREENBAUMTraduction de l’américain : Micheline DeschreiderTélécharger au format PDF
Nous aurons de nombreux sujets à traiter aujourd’hui et je voudrais
tout d’abord vous donner un aperçu de ce que je voudrais que nous
abordions.
Tout d’abord, je voudrais demander combien d’entre vous ont déjà
suivi au moins un cours ou un séminaire sur l’hypnose? Puis-je voir les
mains? Magnifique. Cela va nous faciliter la tâche.
Bon. Je vais commencer par vous parler de la formation à la transe et
de l’utilisation des phénomènes hypnotiques chez une population
affectée par des Troubles de la Personnalité Multiple (MPD), je parlerai
aussi de l’exploration de l’inconscient, des méthodes pour ce faire, le
recours à l’imagerie et aux techniques d’imagerie symbolique pour gérer
les symptômes physiques, la surcharge des apports, et d’autres choses
encore.
Avant la fin de la journée, je voudrais aborder quelque chose que je
pense avoir été complètement négligé dans le domaine des troubles
dissociatifs, c’est-à-dire des méthodes d’apaisement en profondeur de
l’hyperexcitation automatique suscitée chez ces patients.
Nous passerons un temps considérable à parler de la régression d’âge
et de l’abréaction dans l’analyse des traumatismes. Je vous donnerai,
concernant un patient ne souffrant pas de MPD, un aperçu de ce genre de
travail et ensuite j’extrapolerai à partir de ce que je trouve de très
similaire et très différent dans des cas de MPD.
Je voudrais ajouter à ce propos que j’ai eu bien des scrupules, au
fil des ans, à enregistrer des cas de MPD ou de sévices rituéliques, en
partie parce que je trouve que c’est un peu utiliser les patients, et je
trouve que cette population a déjà assez été utilisée. C’est une des
raisons pour lesquelles je choisis généralement de ne pas mettre mon
travail sur vidéo.
Je voudrais également parler des stratégies hypnotiques de prévention
des rechutes, et de la thérapie post-intégration utilisée de nos jours.
Enfin, j’espère trouver une petite heure pour parler spécifiquement
des sévices rituéliques, de la programmation du mental et du lavage de
cerveau comment cela est fait, comment aller en profondeur ce qui est un
sujet que j’ai refusé pendant longtemps d’aborder en public. Je l’ai
fait pour de petits groupes et au cours de consultations, mais récemment
j’ai décidé qu’il était grand temps que quelqu’un se décide à en
parler. Nous en parlerons donc aujourd’hui.
[Applaudissements]
À Chicago, lors du premier congrès international où le thème des
sévices rituéliques a été abordé, je me souviens que j’ai pensé : «
Comme cela est étrange et intéressant ». Je me rappelle que beaucoup de
gens ont écouté la description d’un cas considéré par quelqu’un comme
très particulier et rare, et tous les gens sont venus ensuite en disant :
« Mince alors, vous en traitez un vous aussi? Vous habitez à
Seattle?… Eh bien moi j’habite à Toronto… Moi je viens de Floride… Et
moi je viens de Cincinnati. » Je ne savais que penser.
C’est peu de temps après cela que je me suis trouvé devant mon
premier patient en « sévices rituéliques ». C’était quelqu’un que je
traitais déjà, mais nous n’avions pas encore été aussi loin.
Certains
éléments de ce cas m’ont rendu très curieux d’en savoir plus sur les
techniques de contrôle du mental, d’hypnose, et autres techniques de
lavage de cerveau.J’ai donc commencé à étudier les écrits disponibles sur le lavage de
cerveau, et c’est ainsi que j’ai fait la connaissance d’un auteur ayant
écrit un des meilleurs livres dans ce domaine.
J’ai ensuite décidé de faire un sondage, et parmi les gens de la
ISSMP&D [International Society for the Study of Mulptiple
Personality and Dissociation] j’ai choisi une vingtaine de thérapeutes
dont je pensais qu’ils en voyaient probablement davantage que quiconque
et je les ai interviewés.
Le protocole d’entretien que j’ai suivi a suscité pratiquement
toujours la même réaction. Ces thérapeutes disaient : « Vous posez des
questions auxquelles je n’ai pas de réponse. Vous posez plus de
questions spécifiques que je n’en ai jamais posé à mes patients ». Bon
nombre de ces thérapeutes ont dit : « Laissez-moi aller poser ces
questions et je reviendrai vous donner les réponses ». Nombreux sont
ceux qui non seulement sont revenus avec des réponses, mais ils ont
aussi ajouté : « Vous devriez parler à ce patient ou à ces deux patients
». Je me suis retrouvé avec une note de plusieurs centaines de dollars à
la fin des interviews téléphoniques.
J’en ai tiré un certain aperçu de toute une variété de
méthodes de lavage de cerveau utilisées partout dans le pays. J’ai
commencé par percevoir certaines similitudes. Alors qu’au début je ne
connaissais pas l’étendue de ces choses, j’ai commencé à me rendre
compte que des tas de gens racontaient les mêmes choses et qu’il devait y
avoir un certain degré de communication quelque part.Et puis, il y a environ deux ans et demi, mes recherches ont soudain
fait un bond en avant. Ma source me disait un tas de choses dont je
savais qu’elles étaient exactes, à propos du lavage de cerveau, mais
cette personne m’apportait également un nouveau matériau dont j’ignorais
totalement l’existence.
C’est alors que j’ai décidé de vérifier chez trois patients victimes
de sévices rituéliques que je traitais à cette époque. Deux d’entre eux
avaient ce qui avait été décrit, et il était certain qu’il n’y avait eu
ni induction ni contamination.
Ce qui est fascinant, c’est qu’alors que j’étais en consultation
téléphonique avec une thérapeute avec laquelle je collaborais depuis de
nombreux mois sur un cas de MPD qui se trouvait dans un autre État, je
lui ai demandé d’enquêter sur un certain nombre de choses. Elle m’a
répondu : « Et que sont ces choses? » J’ai dit: « Je ne vous le dirai
pas, parce que je veux éviter toute possibilité de contamination.
Revenez simplement me dire ce que le patient a dit. »
Elle m’a rappelé deux heures plus tard : « Je viens d’avoir une
double séance avec ce patient et il y avait une partie de lui qui disait
: ‘Oh, nous sommes tellement excités. Si vous saviez ce qui se passe,
vous savez, comment les programmeurs du Culte entrent à l’intérieur, et
notre thérapie ira beaucoup plus vite’ ».
Depuis, de nombreux autres patients ont eu la réaction d’avoir besoin
de pisser comme des mérinos d’inquiétude et de peur plutôt qu’à l’idée
que c’était une chose merveilleuse. Mais ce qui est intéressant c’est
qu’elle a demandé ensuite : « Quelles sont ces choses? » C’étaient les
mots exacts, les mêmes réponses que m’avait données ma source.
Depuis, j’ai répété tout cela un peu partout dans le pays. J’ai donné
des consultations dans onze États et un pays étranger, dans certains
cas par téléphone, dans d’autres cas en personne, parfois en donnant des
informations préalables au thérapeute, lui disant : « Faites attention à
la manière dont vous allez formuler ceci. Formulez-le de telle manière,
afin d’éviter de contaminer ». Pour d’autres je me suis abstenu de
toute information du thérapeute afin qu’il ne puisse interférer.
Quand on commence à récolter les mêmes renseignements
hautement ésotériques dans différents États et pays, de la Floride à la
Californie, on commence à penser que quelque chose d’immense est en
train de se passer, quelque chose de très bien coordonné, très
systématique et très communicatif.Je suis donc passé de l’état de neutralité de quelqu’un qui ne sait
que penser de tout cela, à l’état de quelqu’un qui croit vraiment que
les sévices rituéliques sont une réalité et que les gens qui le nient
sont ou bien des naïfs (comme ceux qui nient l’Holocauste) ou bien des
salauds.
[Applaudissements]
Pendant longtemps j’ai dit à un groupe choisi de thérapeutes que je
connaissais bien et à qui je faisais confiance : « Diffusez, mais ne
dites pas mon nom. Ne dites pas d’où ça vient. Mais voilà l’information.
Partagez-la avec d’autres thérapeutes si vous pensez que c’est
approprié, et j’aimerais recevoir votre feedback ». Des gens posaient
des questions lors de conférences et disaient qu’ils étaient désireux
d’en savoir davantage. Quant à moi personnellement, et quelques autres
avec qui j’avais partagé les informations, nous nous tenions loin de
toute préoccupation, de toute menace personnelle, de toute menace de
mort.
J’ai finalement décidé d’en finir avec ceux-là. S’ils voulaient ma
peau, ils pouvaient la prendre. Il était temps de partager davantage
d’informations avec les thérapeutes. Nous avons réussi parce que nous
avons agi avec grande prudence, sans hâte,
en procédant à des vérifications en divers endroits, et nous avons trouvé les mêmes choses.Je vais donc vous dire comment les choses se passent avec la
programmation concernant les sévices rituéliques. Je ne pourrai
certainement pas vous dire en 45 ou 50 minutes tout ce que vous voulez
savoir, mais je vais vous dire l’essentiel pour pouvoir aller en
profondeur et entreprendre un travail à un niveau inédit.
Honnêtement, je ne peux pas dire combien de patients ont
cela. Cela doit tourner autour d’au moins 50%, peut-être même 75%. Je
dirais que probablement les deux tiers de vos patients en sévices
rituéliques l’ont.Quelle est, selon moi, la caractéristique principale?
Si depuis l’enfance ils ont été élevés dans un culte traditionnel ou
s’ils ne font pas partie d’une lignée, je veux dire par là si aucun
parent n’a été un membre de ce culte, mais que de nombreux membres de ce
culte ont approché ce patient depuis la petite enfance, il se peut
qu’ils en soient affectés aussi. J’ai vu plus d’un patient ayant subi
des sévices rituéliques, qui avaient manifestement eu tous les éléments
rituels dont on entend parler. Ils semblaient très sincères. Ils
parlaient de toutes les choses typiques dont on parle dans ces
populations, mais n’avaient pas de programmation avec vérification
permanente en profondeur. Je pense que dans un cas que je traitais
personnellement la patiente avait en quelque sorte opéré un schisme et
que ces gens se livraient à leurs petites affaires et ne dépendaient
plus d’un groupe principal.
[Pause]
Voilà comment cela semble avoir commencé. À la fin de la Deuxième
Guerre mondiale, Allen Dulles et d’autres personnes de la communauté du
Renseignement se trouvaient déjà en Suisse en train de prendre des
contacts pour s’allier avec des scientifiques nazis. À la fin de la
guerre, ils n’ont pas seulement été chercher des scientifiques capables
de fabriquer des fusées, mais aussi des médecins nazis qui avaient fait
des recherches sur la programmation du mental dans les camps.
Ils les ont fait venir aux États-Unis. Parmi eux il y avait un jeune
garçon, un adolescent, qui avait été élevé dans la tradition juive
hassidique et le mysticisme cabalistique, ce qui devait probablement
avoir de l’attrait pour les membres du culte, car vers le début du
siècle Aleister Crowley avait introduit des éléments de la Cabale dans
du satanisme. Je soupçonne qu’un lien s’est créé entre eux. Mais il a
sauvé sa peau en collaborant et en étant un de leurs assistants dans le
cadre des expériences faites dans les camps de la mort. Ils l’ont emmené
avec eux.
Ils ont alors entrepris des recherches dans le domaine du contrôle du
mental pour le Renseignement militaire, dans des hôpitaux militaires
aux États-Unis. Les gens qui sont venus, les médecins nazis, étaient des
satanistes. Par la suite, le garçon a changé son nom, l’a américanisé, a
obtenu un diplôme de médecin, a pratiqué la médecine, et a poursuivi le
travail qui semble être au cœur de la programmation par ce culte de nos
jours. Son nom est connu de nombreux patients dans tout le pays.
[Pause]
Ce qu’ils font à la base, c’est qu’ils prennent un enfant et ils
commencent le travail de base, semble-t-il, vers environ deux ans et
demi, quand l’enfant a déjà été rendu dissociatif. Ils le rendent
dissociatif non seulement par des sévices, comme des abus sexuels, mais
aussi en faisant des choses comme de placer un piège à souris au bout de
ses doigts et en ordonnant aux parents : « Vous n’entrez pas avant que
l’enfant ait cessé de crier. Alors seulement vous entrez et l’enlevez. »
Ils commencent de manière rudimentaire vers deux ans et demi et
passent à la vitesse supérieure vers six ans ou six ans et demi,
poursuivent pendant toute l’adolescence, avec des renforcements
périodiques dans l’âge adulte.
Fondamentalement, au cours de la programmation l’enfant est placé sur
une civière. Il a un goutte-à-goutte dans une main ou un bras. Il est
attaché, nu. Des fils électriques sont placés sur sa tête pour
surveiller l’électroencéphalogramme. Il voit une lumière pulsante,
souvent rouge, parfois blanche ou bleue. Le plus souvent on lui
administre ce que je crois être du Demerol. Parfois ce sont d’autres
drogues, selon le type de programmation. Je crois qu’ils en ont fait une
science et ils ont appris à en donner tant toutes les vingt-cinq
minutes, jusqu’à ce que la programmation soit achevée.
Une douleur est décrite, dans une oreille, généralement la droite, où
il semble qu’une aiguille soit placée, et des bruits étranges et
désorientants sont entendus dans cette oreille pendant qu’une
stimulation lumineuse induit le cerveau à adopter un certain train
d’ondes cérébrales grâce à une lumière pulsant à une certaine fréquence
(à comparer aux lunettes actuellement mises en vente par Sharper Image
et autres magasins du genre).
Puis, après un certain temps, quand ils sont dans un certain état
d’ondes cérébrales, la programmation commence. Programmation orientée
vers l’autodestruction et l’avilissement de la personne.
Chez une patiente, maintenant âgée d’environ huit ans, qui a subi bien des choses,
la programmation a commencé dans des installations militaires. Cela est assez fréquent. J’ai traité et suis intervenu dans des cas qui ont fait partie de ce
projet original de contrôle du mental, et dans de nombreux cas la
programmation s’est faite sur des sites militaires.
Nous trouvons de nombreux liens avec la CIA.Cette patiente était alors dans une école du Culte, une école privée
où plusieurs sessions de ce genre avaient lieu pendant la semaine. Elle
entrait dans une pièce, et on lui plaçait les fils et tubes. Ils
faisaient toutes sortes de choses. Quand elle est arrivée à l’état
altéré souhaité il n’a plus été nécessaire de la surveiller au moyen
d’électroencéphalogrammes, et elle plaçait elle-même ses électrodes, une
dans le vagin, par exemple, quatre sur la tête. Parfois c’était sur
d’autres parties du corps.
Ils commençaient alors et lui disaient : « Tu es fâchée sur quelqu’un
du groupe ». Elle disait : « Non, je ne le suis pas » et ils lui
envoyaient alors un choc violent. Ils disaient la même chose jusqu’à ce
qu’elle obéisse et ne donne plus de réponses négatives. Puis ils
poursuivaient : « Et parce que tu en veux à quelqu’un du groupe » ou
bien « Si tu en veux à quelqu’un du groupe, tu te feras du mal à
toi-même. Tu comprends? » « Oui, mais je ne veux pas ». Chocs à nouveau,
jusqu’à obéissance. Puis ils en rajoutaient : « Et tu te feras du mal
en te coupant. Tu comprends? » Elle avait beau dire « oui », ils
disaient alors : « Nous ne te croyons pas » et ils lui envoyaient un
choc de toute façon.
Et ils continuaient de la sorte. Elle a dit qu’elle pensait qu’ils
partaient pendant environ trente minutes, pour aller fumer, ou autre
chose, et puis ils revenaient. Ils passaient en revue ce qu’ils avaient
fait et puis arrêtaient, ou bien ils passaient en revue ce qu’ils
avaient fait et faisaient de nouvelles choses. Elle a dit que les
séances pouvaient durer une demi-heure ou trois heures. Trois fois par
semaine, selon elle.
La programmation sous l’influence de drogues dans un certain état
d’ondes cérébrales, et avec ces bruits dans une oreille, et eux qui
parlent dans l’autre oreille, généralement la gauche, associée aux
fonctions non dominantes de l’hémisphère droit, et eux qui parlent, tout
cela demande une concentration intense, une focalisation intense. Parce
que, souvent, ils doivent mémoriser et répéter certaines choses, à la
lettre près, afin d’éviter punitions, chocs, et d’autres choses encore.
Voilà comment se passe essentiellement, la programmation. D’autres
ont aussi recours à d’autres techniques de lavage de cerveau. Parfois,
ils utilisent des éléments d’hypnose très communs. Il peut y avoir une
isolation sensorielle, dont nous savons qu’elle accroît la
suggestibilité chez tout le monde. L’isolation sensorielle totale, la
suggestibilité, a augmenté de manière significative, d’après les
recherches. Il n’est pas rare pour eux d’y avoir recours, y compris dans
des caissons d’isolation sensorielle, avant qu’ils fassent certaines
choses.
[Pause]
À présent, comme nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous, je
vais vous donner autant d’informations pratiques que possible.
Je vais rechercher si oui ou non quelque chose de ce genre est présent par signaux idéomoteurs donnés avec un doigt.
Quand ils sont prêts, je dis : « Je veux que le point central de
votre centre intérieur prenne le contrôle des signes donnés avec le
doigt ». Ne demandez rien à l’inconscient. Le cas pour lequel vous
enquêtez sur des sévices rituéliques s’adresse au centre intérieur. Ce
centre a été créé par le Culte. « Et je veux que le point central de
votre centre intérieur prenne le contrôle de la main dont un doigt fera
signe, et de ce qu’il faut pour que le doigt du ‘oui’ se lève. Je veux
demander à ton centre intérieur si une partie de ton corps, n’importe
quelle partie de Mary », le nom de la personne examinée, « a une idée de
ce que sont Alpha, Béta, Delta ou Thêta. »
Si vous obtenez un ‘oui’ alors attention au drapeau rouge, vous
pourriez avoir en face de vous quelqu’un qui fait l’objet d’un lavage de
cerveau et d’une programmation intensifs.
Je dirais alors : « Je veux qu’une partie intérieure qui sait ce que
sont Alpha, Béta, Delta, et Thêta monte à un niveau où tu peux me
parler, et quand tu y seras, dis-moi : ‘J’y suis’ ».
Je ne demanderais pas si une partie est désireuse de le faire.
Personne ne veut vraiment parler de cela. Je dirais simplement : « Je
voudrais que la partie qui peut me parler de cela s‘avance ».
Sans les guider, demandez-leur ce que sont ces choses.
J’ai eu des consultations où je suis intervenu. Parfois je reçois un
‘oui’ à cela, mais quand j’ai procédé à l’exploration il est apparu
qu’il s’agissait d’une espèce de réponse de complaisance ou bien, dans
deux ou trois cas, de quelqu’un qui voulait faire croire qu’il faisait
l’objet de sévices rituéliques, et peut-être disaient-ils vrai d’une
certaine façon, mais une enquête méticuleuse montrait qu’ils n’avaient
pas ce que nous recherchions.
Je vais vous dire de quoi il s’agit. Supposons que tout le premier
rang ici soit occupé par des multiples, et qu’elle a un alter ego nommé
Helen, elle en a un nommé Mary, elle en a un nommé Gertrude, elle en a
un nommé Elizabeth, et elle en a un nommé Monica. Tous ces alter ego
peuvent avoir fait l’objet d’une programmation, désignée, disons par
alpha-zéro-zéro-neuf. Quand un membre du culte prononce : «
Alpha-zéro-zéro-neuf » ou fait un certain geste de la main pour
l’indiquer, il fait appel à cette même partie chez n’importe lequel
d’entre eux, même si les noms sont différents de ceux qui vous sont
connus.
Les Alphas semblent représenter la programmation générale. Les Bétas
semblent être des programmes sexuels. Par exemple, comment procéder à
une fellation, comment accomplir le contact sexuel lors de rituels,
cela concerne l’exhibition de pornographie infantile, la mise en scène de pornographie infantile. Les Deltas sont des tueurs entraînés à tuer lors des cérémonies.
Il y a aussi de l’automutilation mélangée à ces mises à mort, à ces meurtres. Les Thêtas sont des tueurs psychiques.
Vous savez, de ma vie je n’avais jamais entendu ces deux mots
associés. Je n’avais jamais entendu parler de « tueurs psychiques »,
mais quand vous êtes devant des gens dans divers états, et aussi des
thérapeutes qui enquêtent et demandent : « Qu’est-ce que Thêta? » et que
les patients répondent : « tueurs psychiques »,
on a tendance à conclure que certaines choses sont très systématiques et très répandues.Cela provient de leur croyance en des facultés et pouvoirs
psychiques, y compris la faculté de communiquer psychiquement avec « la
mère », et y compris la faculté de provoquer psychiquement une thrombose
cérébrale suivie de mort, chez quelqu’un.
Il s’agit aussi d’une sorte de programmation plus orientée vers l’avenir.
Et puis il y a Omega. Généralement je n’inclus pas ce mot dans ma
première question au sujet de la partie intérieure qui est au courant de
ce que sont Alpha, Béta, Delta, Thêta, parce qu’Omega va les secouer
plus encore.
Omega c’est la programmation de l’autodestruction. Alpha et Omega, le
commencement et la fin. Cela peut aller de l’automutilation au suicide.
Gamma paraît concerner la protection du système et le leurre, ce qui
vous donnera de fausses informations, des voies sans issue, des
demi-vérités, une protection de différentes choses intérieures. Il peut
également y avoir d’autres lettres de l’alphabet grec.
Je vous recommanderais de revoir tout l’alphabet grec, et si vous
avez constaté que certains éléments sont présents et qu’ils vous ont
donné certaines bonnes réponses, je ne saurais le répéter assez souvent :
NE LES GUIDEZ PAS. Ne dites pas : « Est-ce que ce sont les tueurs? »
Laissez-les donner la réponse, s’il vous plaît. Quand vous avez fait
tout cela et qu’il semble que cela est présent, alors prenez votre
alphabet grec et, au moyen de signaux idéomoteurs, parcourez tout
l’alphabet et dites : « Est-ce qu’il y a à l’intérieur une programmation
associée à Epsilon, Omicron », etc. jusqu’au bout.
Il peut y avoir une certaine systématisation sur l’une ou l’autre
lettre, mais moi je n’en ai pas conscience. J’ai trouvé, par exemple,
dans un cas, que Dzêta concernait la production de films montrant des
mises à mort, dans lesquels cette personne était impliquée. Chez une
autre personne, Omicron concernait leurs liens et associations avec des
passeurs de drogue, avec la Mafia, le gros business et des chefs de
gouvernement. Donc il y a une certaine individualisation, je pense, pour
certains.
Certains de ces programmes sont des appels au retour : « reviens au Culte », « retour au culte ».
C’est là que réside la faiblesse du système. Ils ont implanté des
codes de fermeture et d’effacement de sorte que, si un ennui survient,
ils puissent mettre fin ou effacer quelque chose. Ces codes sont parfois
des phrases particulières ou un petit refrain. Parfois il y a des
nombres parfois suivis d’un mot. Il y a là une individualisation
certaine. J’avais d’abord espéré que si je parvenais à mettre la main
sur certaines elles pourraient fonctionner sur d’autres personnes. Pas
de changement. Cela est très peu probable, à moins qu’ils aient été
programmés pratiquement en même temps au sein d’un même petit groupe.
Des
trucs que j’ai vus font penser qu’ils transportent des ordinateurs
portables, les programmeurs, qui contiennent encore tout de qu’ils ont
fait vingt ou trente ans auparavant : les noms des alter ego, les
programmes, les codes, etc.Ce qu’on peut obtenir, ce sont les codes d’effacement, et je demande
toujours: « Si je dis ce code, qu’est-ce qui va se produire? » Vérifiez
une deuxième fois : « Y a-t-il une partie intérieure qui possède des
informations différentes? » Surveillez les signaux idéomoteurs; et ce
que j’ai trouvé c’est que quand on parvient à effacer des programmes en
donnant les codes appropriés, alors on affaiblit le ressenti.
On peut effacer Omega, et c’est souvent par là que j’ai commencé
parce que c’est là qu’il y a le plus grand risque. Ensuite je recherche
dans tout l’Omega, ce qui a été des altérations Omega, avec le patient,
de sorte qu’on décompresse, et cela redonne au patient tous les
souvenirs associés à toute la programmation faite « sous Omega » et
toutes les parties d’alter ego qui ont été affectées par l’Oméga en
abréaction fractionnée.
Ils utilisent la métaphore de (et c’est leur métaphore à eux)
robots. C’est comme une carcasse de robot qui se met en place sur
l’alter ego de l’enfant, pour le faire agir comme un robot. De temps en
temps, à l’intérieur on est confronté à des robots.Ce que j’ai trouvé dans mon travail antérieur, et j’accélère
maintenant parce que je l’ai confirmé suffisamment de fois, c’est qu’on
peut dire au noyau intérieur : « Noyau, je veux que tu regardes, il y a
un robot qui bloque le passage, il bloque la progression. Va voir,
regarde derrière la tête et dis-moi ce que tu observes derrière la tête
ou sur la nuque ». Je dis cela sans idée de guider, et ce qu’on me dit
communément c’est qu’il y a des fils ou un interrupteur.
Alors je leur dis : « Prends les fils ou pousse sur l’interrupteur,
ça va immobiliser le robot et donne-moi le signal ‘oui’ quand tu l’auras
fait. »
Très vite, on reçoit le signal ‘oui’.
« Bien. Maintenant que le robot est immobilisé, je veux que tu ailles
voir à l’intérieur du robot et que tu me dises ce que tu vois ». C’est
généralement un ou plusieurs enfants. Je leur fais retirer les enfants.
Je fais un peu de magie hypnotique et je demande au noyau d’utiliser un
laser et de désintégrer le robot complètement. Ils sont en général très
surpris que cela marche, et bon nombre de thérapeutes aussi.
[Pause]
Ce sont les diverses couches de ce truc qui posent problème. Je vais aller jusqu’au rétroprojecteur pour vous en donner une idée.
Nous avons ici d’innombrables alter ego. Je vais
vous parler d’une chose fascinante que j’ai vue. Je me souviens être
venu visiter certains cas, certains cas difficiles au cabinet de deux
des plus habiles thérapeutes en MPD du pays, qui se rendent à toutes les
réunions internationales, et qui ont donné des conférences dans de
nombreux pays. Nous avons travaillé et j’ai examiné certains de leurs
patients. Ils ont été abasourdis devant certaines choses, parce qu’ils
n’en avaient jamais entendu parler.
Nous avons donc travaillé avec certains patients et je me souviens
d’une femme qui avait été hospitalisée pendant trois années, et qui
l’était toujours. Une autre hospitalisée avait fait une année de travail
intensif avec les meilleures thérapies MPD qu’on puisse imaginer
(abréaction, intégration, facilitation de coopération, ergothérapie,
etc. mise par écrit au jour le jour) pendant une année
d’hospitalisation, suivie d’une année de thérapie en ambulatoire pendant
deux ou trois heures par semaine.
Chez ces deux patientes nous avons découvert que tout cet admirable
travail n’avait rien fait d’autre que de s’adresser aux alter ego, et
n’avait pas touché à la programmation mentale. En fait, celle-ci n’était
pas seulement intacte, mais nous avons en plus trouvé que pour la
patiente non hospitalisée, la mère de celle-ci, qui résidait dans un
autre État, surveillait toutes les séances par téléphone, et qu’elle
avait encore intactes des suggestions qui lui avaient été faites, de
tuer un jour son thérapeute.
Une des choses que je vérifierais très soigneusement : je suggérerais
que vous demandiez au noyau, pas simplement à l’inconscient, mais au
noyau : « Est-ce qu’il y a une partie, à l’intérieur, qui continue à
être en contact avec des gens associés au culte? Est-ce qu’il y a une
partie à l’intérieur, qui se rend aux rituels du culte ou aux réunions?
Est-ce qu’il y a un enregistreur à l’intérieur de Mary » (si c’est le
nom de la patiente), « Un appareil enregistreur à l’intérieur, pour
qu’on puisse retrouver les choses qui ont été dites aux séances? »
Cela ne veut pas dire qu’ils sont surveillés. Nombre d’entre eux l’ont simplement.
« Est-ce qu’il y a quelqu’un qui interroge une identité intérieure sur ce qui se passe pendant nos séances de thérapie? »
J’ai le sentiment très inconfortable, si je me base sur mon
expérience, que quand on y regarde de près, on trouve que la plupart des
victimes de sévices rituéliques dans ce pays voient leur thérapie
surveillée.Je me souviens d’une femme d’environ vingt-quatre ans, venue en
disant que son père était sataniste. Ses parents avaient divorcé alors
qu’elle était âgée de six ans. Après cela, quand son père l’avait en
visite, il l’avait emmenée à des rituels jusqu’à l’âge de quinze ans.
Elle disait qu’elle n’y avait plus été depuis qu’elle avait quinze ans.
Son thérapeute l’a crue sur parole. Nous nous sommes assis dans mon
bureau. Nous avons procédé à une mise sous hypnose, et la séance a duré
deux heures, pendant lesquelles nous l’avons interrogée. Nous avons
trouvé la présence d’une programmation. En outre, nous avons découvert
que chaque séance de thérapie était « débriefée », qu’en fait, ils lui
avaient ordonné de se sentir malade et de ne plus se rendre aux
rendez-vous que je lui donnais. À une autre il avait été dit que j’étais
un « culte » et que si elle venait, je saurais qu’on lui avait dit de
ne pas venir, et que je la punirais.
Si quelque chose de significatif surgit chez un patient qui est
surveillé (de ce que j’ai appris, c’est qu’on les torture en leur
administrant des électrochocs) je crois que s’il est dans une telle
situation il n’est pas possible de proposer une thérapie qui veuille
dire quelque chose, à part apporter un soutien moral, montrer qu’on se
soucie de la personne, et lui dire qu’on sera là pour la soutenir. Mais
je ne tenterais pas de travailler en profondeur ni de déprogrammer,
parce que je pense que tout ce que je ferais ce serait de les faire
torturer et blesser, à moins de les faire entrer dans une institution de
soins offrant toute garantie de sécurité, de sûreté, pendant une
période assez longue pour pouvoir faire le travail nécessaire.
J’ai le sentiment que quand vous enquêterez, vous trouverez
qu’il y a probablement plus de 50% de ces patients, s’ils appartiennent à
une lignée, c’est-à-dire si la mère, le père ou les deux sont
impliqués, qui seront surveillés en permanence.[Pause]
Maintenant, quand on va au-delà des alter ego, on arrive à la
programmation sous les lettres grecques : Alpha, Béta, Delta, Thêta,
etc. et puis il y a les programmes de backup. Il y a en général un code
d’effacement de ces programmes : un code qui efface tout simplement tous
les backups. J’obtiens donc le code pour, disons, l’Omega et pour tous
les backups Omega simultanément. Après avoir demandé : « Qu’est-ce qui
se passe si je dis ceci? ». Et j’indique le code, et ensuite je dis : «
Qu’est-ce que vous ressentez? » Ils décrivent souvent le bourdonnement
d’un ordinateur, des choses qui s’effacent, des explosions internes,
toutes sortes de choses intéressantes.
J’ai un jour vu revenir un thérapeute qui a dit : « Mon Dieu, je n’ai
jamais rien dit à propos de robots; elle a parlé de robots qui se
désintègrent. »
Je me souviens d’une thérapeute qui m’a accompagné à plusieurs
ateliers d’hypnose et à des consultations sur des situations de crise en
MPD. Je lui ai dit d’enquêter sur les Alpha, Béta, Delta, Thêta. C’est
ce qu’elle a fait. Elle est revenue en me disant : « J’ai obtenu une
indication, c’est bien là. De quoi s’agit-il? » Je lui ai répondu : « Je
ne dirai rien. Retourne approfondir ».
Nous avons fixé un rendez-vous pour une semaine environ plus tard.
Elle est revenue en disant : « J’ai demandé ce qu’était Thêta et elle a
répondu : ‘des tueurs psychiques’. J’ai demandé ce qu’était Delta et
elle a dit : « des tueurs ». Bon.
Je lui ai donc parlé de cela pendant deux heures. Elle a rappelé et a
dit : « Ça m’a semblé trop fantastique. J’ai entendu tout ça et je me
suis dit est-ce que Cory est surmené par son travail? » Je suis
embarrassé de répéter cela, mais elle a dit : « Je te tenais en grande
estime professionnelle, mais cela paraissait être vraiment trouble, et
je me suis demandée : ‘Est-ce qu’il a une dépression nerveuse ou quoi?’
Mais je te respectais trop pour te poser des questions là-dessus. J’ai
posé des questions à une autre patiente en MPD et elle ne présentait
rien de tout ça ».
Elle s’est alors mise à décrire ce qu’elle faisait avec ce patient,
et a décrit sa méthode travail, par exemple l’effacement, et des choses
comme des robots qui se désintègrent. Elle a dit : « Je ne lui avais pas
parlé de ces choses. »
Eh bien, voilà où est le problème. Il y a plusieurs couches et je
pense que certaines d’entre elles sont destinées à nous faire tourner en
rond éternellement. Ils se figurent que probablement, dans la plupart
des cas, nous n’irons pas au-delà des alter ego qu’ils ont mis en place.
Pour créer un « candidat mandchou », on divise le mental. Cela fait
partie des choses qui intéressent la communauté du Renseignement. Quand
on a besoin d’un assassin, on va chercher quelqu’un qui va le faire, et
on divise son mental.
Ça me fascine, des cas comme l’assassinat de Robert Kennedy, où
Bernard Diamond, quand il a examiné Sirhan Sirhan, a découvert qu’il
était totalement amnésique en ce qui concernait l’assassinat de Robert
Kennedy, mais que sous hypnose il s’en souvenait. Mais en dépit de
suggestions qu’il se souviendrait quand il reprendrait conscience, il
n’a pu se souvenir de rien une fois la séance d’hypnose terminée.
J’aurais bien aimé examiner Sirhan Sirhan.
Il semble qu’en dessous de cela il y ait d’autres couches.
L’une d’entre elles serait appelée « Programmation Verte (Green
Programming) ». N’est-il pas intéressant de noter que le nom du
praticien soit Dr. Green (Vert)?Une question à poser, non contaminante, après que j’aie identifié
certaines de ces choses et qu’elles m’aient donné des réponses
satisfaisantes, c’est : « Si un médecin devait être associé à cette
programmation et si le nom de ce médecin était une couleur, comme le Dr
Chartreuse ou quelque chose comme cela, si son nom était une couleur, de
quelle couleur s’agirait-il? »
Il est vrai de que temps en temps d’autres couleurs ont été
mentionnées, par trois ou quatre patients dont je soupçonnais qu’ils
dissimulaient d’une certaine manière, et dont je crois qu’ils n’étaient
pas atteints. Dans un cas j’ai obtenu une autre couleur et j’ai
découvert par la suite qu’il s’agissait d’un médecin dont le nom était
une couleur, et qui avait reçu une formation, trente années auparavant,
par le Dr Green (Vert) et il surveillant en partie la programmation de
cette femme sous la surveillance de ce médecin.
Je me rappelle qu’une femme n’a rien pu trouver. Aucun alter ego ne
voulait parler. J’ai dit : « Bon » et nous sommes passés à autre chose.
Environ deux minutes plus tard elle a dit :
« Green. Vous voulez parler du Dr Green (Vert)? »Nous avons trouvé cela partout. Il semble y avoir
une Programmation Verte en dessous de tout ça, et je soupçonne que plus
on descend, plus on trouve des programmes moins nombreux, mais plus
ciblés.
Eh bien, toute Programmation Verte, c’est Ultra-Vert et Arbre Vert.
Du mysticisme cabalistique est mêlé à tout ça. Si vous voulez travailler
dans cette direction, il vous faudra acquérir quelques ouvrages sur la
Cabale. Par exemple, Qabala, avec « q », écrit par Dion Fortune. Un
autre, The Kabbalah de Ann Williams-Heller.
Je ne connaissais rien à la Cabale. C’était intéressant. Un patient
venu en avance et qui avait dû attendre un temps considérable dans ma
salle d’attente, il y a deux ou trois ans, avait très soigneusement
dessiné en détail un arbre cabalistique multicolore. J’avais mis deux
mois à comprendre de quoi il s’agissait. Finalement, je l’ai montré à
quelqu’un qui m’a dit : « Tu sais quoi? Ça ressemble terriblement à
l’arbre de la Cabale ». Alors ça a fait tilt dans ma tête et je me suis
souvenu de textes ésotériques dans un vieux livre que j’ai été
rechercher. C’était la biographie du Dr Green.
Ce qui est intéressant au sujet de l’Arbre Vert, c’est que
son nom était à l’origine Greenbaum. Et que signifie « Greenbaum » en
allemand? Arbre Vert. Cet arbre-là, l’Arbre Vert.J’ai aussi eu des patients qui ne semblaient pas savoir que son nom original était Greenbaum, mais qui disaient que
certaines personnalités intérieures étaient nommées M. Greenbaum.Je voudrais à présent vous donner certaines informations au sujet des
identités intérieures, et qui pourront vous être utiles si vous avez à
enquêter sur ce genre de choses, parce que mon expérience est qu’une
identité vous donnera certaines informations et puis n’aura plus rien à
dire, se mettra sur la défensive ou bien prendra peur, et s’arrêtera.
Alors vous accusez le coup, vous arrêtez les frais, vous partez dans une
autre direction, et vous trouvez une autre identité. Je vais vous dire
les noms des personnalités à appeler, et dont il faut demander s’il y a
une identité répondant à ce nom.
À propos, quand je scrute les patients et que je tâte le terrain, je
lance quelques fausses indications, et je demande : « Y a-t-il à
l’intérieur une identité de tel ou tel nom? » Pour vérifier s’il y a ou
non authenticité. Par exemple, en plus du noyau je demande : « Y a-t-il à
l’intérieur une identité nommée Sagesse? » La Sagesse fait partie de
l’Arbre de la Cabale. J’ai souvent trouvé que la Sagesse est utile et
donne un tas de renseignements. « Y a-t-il à l’intérieur une identité
nommée Diana? » Je peux lancer tout un tas de choses. « Y a-t-il à
l’intérieur une identité nommée Zelda? » Jusqu’à présent, je n’en ai pas
rencontré une seule! Juste pour voir quels types de réponses je vais
avoir. J’essaie de procéder avec prudence. Diana est une identité qui,
dans le système cabalistique, est associée à une identité nommée
Fondement. Vous serez très intéressés de savoir cela.
Vous vous souvenez de la Process Church (ou Église du Jugement
Dernier)? La femme de Roman Polanski, Sharon Tate, a été assassinée par
la Famille Manson, dont les membres faisaient partie de l’Église du
Jugement Dernier? Des tas de gens en vue, d’Hollywood, y étaient
associés, mais alors ils se sont fait oublier, vers 1978 disent les
livres, et ont disparu.