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 Boissons ou poisons ? - Que boire ?

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MessageSujet: Boissons ou poisons ? - Que boire ?    Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Icon_minitimeJeu 14 Fév 2013, 00:06

Que boire ? Quand et avec quoi ?

Nous parlons beaucoup de nourriture mais ne savons pas quelles interactions se jouent entre la nourriture et les boissons que nous consommons.

Boire du jus de pamplemousse, antibiotique naturel, peut poser des problèmes.
Quand est-ce déconseillé ?

L’alcool est dit détruire les cellules du cerveau, vrai ou faux ?
Pourquoi est-il alors, malgré tout, prescrit dans le traitement de certaine maladie ?

Vin ou bière (avec ou sans alcool) ?

Autan des questions qui méritent le détour...



Alzheimer : du vin et du thé vert pour aider à combattre la maladie ?

Des scientifiques cherchent à exploiter les propriétés du vin et du thé qui contiennent une molécule capable d'empêcher les plaques amyloïdes de la maladie d’Alzheimer de détruire les cellules nerveuses du cerveau.

Et si le moyen de combattre efficacement la maladie d'Alzheimer se trouvait dans une tasse ?

Depuis quelques années, des chercheurs se penchent sur le pouvoir du vin et du thé vert à lutter contre cette maladie neurodégénérative et plus précisément, sur celui des polyphénols qu’ils contiennent, respectivement le resvératrol et l'épigallocatéchine gallate (EGCG). Ces molécules réputées pour leurs propriétés antioxydantes sont également connues pour leur action bénéfique contre le diabète, l'obésité ou encore le cancer.

Ainsi, des comprimés contenant de fortes doses de resvératrol font l'objet d'un essai clinique de phase II aux États-Unis pour étudier leurs effets sur des patients atteints de démence légère à modérée. Néanmoins, le mode d’action exacte de ces molécules restait inconnu, du moins jusqu'ici. En effet, les recherches avancent aujourd’hui avec l’étude publiée par des biologistes de l'université de Leeds dans The Journal of Biological Chemistry. Au cours de ces travaux, les scientifiques ont réalisé une expérience consistant à mettre en présence des cellules nerveuses avec des plaques amyloïdes, cet agrégat de peptides bêta-amyloïdes et de protéines tau qui, en se collant sur les neurones, provoquent leur destruction.

"Quand nous avons ajouté les molécules extraites du vin et du thé vert, les plaques ne provoquaient plus la mort de ces cellules", rapporte le professeur Nigel Hooper qui a dirigé ces travaux. "Nous voulions voir si la forme précise de ces plaques jouait un rôle essentiel" dans ce processus, explique le chercheur et en effet, avec ces molécules, les plaques "étaient déformées et ne pouvaient plus s'attacher aux molécules [prions] situées à la surface des neurones".

Un pas important pour mieux comprendre la progression de la maladie

Pour l'heure, l'étude n'a été menée qu'en laboratoire et sur des cellules isolées mais cette découverte constitue selon les chercheurs, d'ores et déjà un pas important. Ceci "augmente notre compréhension de la cause et de la progression de la maladie d'Alzheimer. C'est une fausse idée de penser qu'Alzheimer est une partie naturelle du vieillissement; c'est une maladie que nous pensons pouvoir guérir au bout du compte en trouvant de nouvelles opportunités pour des cibles de traitement comme celle-ci", a expliqué le Pr Nigel Hooper cité par le Huffington Post.

Désormais, la prochaine étape consiste donc à comprendre en quoi l'interaction entre l'amyloïde et les prions est délétère pour la cellule, a ajouté le chercheur. Parallèlement, à ces recherches, une étude publiée le même jour dans la revue Neurology, a montré que le nombre de malades d'Alzheimer pourrait tripler d'ici 2050.

http://www.maxisciences.com/th%e9-vert/alzheimer-du-vin-et-du-the-vert-pour-aider-a-combattre-la-maladie_art28591.html
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MessageSujet: Pamplemousse et médicaments, un mélange déconseillé   Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Icon_minitimeJeu 14 Fév 2013, 00:15

Pamplemousse et médicaments, un mélange déconseillé

Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Le-pam10

La revue médicale française Prescrire vient de mettre en garde contre la consommation de pamplemousse "au cours d'un traitement médicamenteux". Le fruit a en effet la propriété d'agir sur le métabolisme de "nombreux médicaments".

La chose est connue depuis longtemps par les professionnels, notamment par les pharmaciens mais moins par le grand public. C'est pourquoi la revue spécialisée Prescrire a tenu à attirer une nouvelle fois l'attention sur cette pratique. Dans son numéro de septembre, celle-ci dénonce ainsi les risques de consommer du pamplemousse en même temps qu'un traitement médicamenteux. En effet, le fruit est connu depuis des années pour agir sur le métabolisme de "nombreux médicaments" avec des effets indésirables graves parfois observés, souligne la revue.

Des interactions possibles qui concernent notamment les statines contre le cholestérol, les benzodiazépine (tranquillisants), les immunodépresseurs (inhibiteur du système immunitaire) ou encore les inhibiteurs calciques, substances utilisées pour traiter des troubles cardiaques. "La gravité des quelques observations publiées est à elle seule une bonne raison de ne pas consommer du pamplemousse, notamment du jus de pamplemousse, au cours d'un traitement médicamenteux", juge la revue. Si plusieurs substances présentes dans le fruit ont été mises en cause, on ignore encore aujourd'hui les mécanismes impliqués dans ces effets.

D'après certaines "hypothèses", le pamplemousse pourrait notamment provoquer l'inhibition d'enzymes qui habituellement métabolisent les médicaments, conduisant à des risques de surdosage. Dans d'autres cas, plus rares, on observe à l'inverse une diminution de la concentration de substances médicamenteuses dans le sang, ce qui nuit à l'efficacité du produit. Les effets indésirables observés peuvent alors être graves : destruction musculaire (rhabdomyolyse), insuffisance rénale aiguë, tremblements invalidants, chocs hémorragiques, avec "parfois une évolution mortelle", selon la revue.

Néanmoins, le jus de pamplemousse pourrait ne pas être le seul à avoir un effet perturbateur. La revue Prescrire souligne en effet que des travaux plus récents indiquent que d'autres jus, notamment le jus d'orange, pourrait également exposer à des effets indésirables de médicaments. Toutefois, les fabricants ont pour habitude de mentionner clairement sur les notices des médicaments les interactions avec les aliments, lorsqu'elles existent. Y figurent ainsi les aliments à éviter et la nature du risque encouru. En outre, il appartient au médecin et au pharmacien de mettre en garde le patient contre d'éventuelles interactions alimentaires.

http://www.maxisciences.com/pamplemousse/pamplemousse-et-medicaments-un-melange-deconseille_art26374.html
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MessageSujet: Les boissons « light » augmentent le risque de diabète   Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Icon_minitimeJeu 14 Fév 2013, 00:28

Les boissons « light » augmentent le risque de diabète

Une étude de l'Inserm montre qu’elles augmentent bien plus que les boissons sucrées « classiques » le risque de développer un diabète de type II, le plus courant en France.

Boissons ou poisons ? - Que boire ?  52150410
Des bouteilles de soda dans une rue de New York AFP

SURPRISE. Sous l’appellation de « light », « zero » ou « diet », les boissons dans lesquelles le sucre a été remplacé par des édulcorants sont présentées, depuis leur introduction sur le marché, comme des alternatives saines aux boissons sucrées. Mais dans une étude publiée fin janvier dans l’American Journal of Clinical Nutrition, une équipe de chercheurs conduite par l’Inserm vient de faire voler ce mythe en éclats.

À quantité égale, le risque de développer un diabète est plus élevé en cas de consommation de boissons "light" que de boissons sucrées

Dans cette étude au long cours, les chercheurs ont recueilli les données concernant les habitudes alimentaires et, pendant 14 ans, l’état de santé de 66 188 femmes. Et leurs conclusions sont édifiantes:

À quantité égale de boissons consommée, le risque de développer un diabète de type II (le plus courant en France puisqu’il concerne plus de 3 millions de personnes) est plus élevé en cas de consommation de boissons "light" que de boissons sucrées "non light".

« Les femmes qui consomment une bouteille par semaine de boisson "light" ont 60% de risque en plus de développer un diabète que les femmes qui consomment la même quantité de boissons sucrées "classiques" » détaille Guy Fagherazzi, chercheur à l’Inserm et auteur principal de cette étude.


Les explications du chercheur Guy Fagherazzi (Inserm)

Le risque de développer un diabète est de 15% supérieur pour une consommation de 0,5 litre par semaine et de 59% supérieur pour 1,5 litre par semaine respectivement, chiffre l’étude.
Cette dernière révèle également que les femmes sont bien plus grandes consommatrices de boissons “light” (2,8 verres par semaine en moyenne) que de boissons sucrées classiques (1,6 verre par semaine). Et ce, quelle que soit leur corpulence.

"Les femmes qui consomment une bouteille par semaine de boisson « light » ont 60% de risque en plus de développer un diabète que les femmes qui consomment la même quantité de boissons sucrées classiques". Guy Fagherazzi, chercheur à l’Inserm.

« Le lien entre une trop grande consommation de sucre et le développement d’un diabète de type II est aujourd’hui assez bien identifié explique Guy Fagherazzi. On sait que l’absorption d’une forte quantité de sucre entraîne un pic de glycémie dans le sang. En réponse, le corps secrète de l’insuline qui va faire baisser progressivement ce taux de sucre afin que la glycémie retrouve son état initial. Toutefois, lorsque la prise de sucre est importante et répétée, l’organisme finit par s’habituer pour devenir "résistant" aux pics d’insuline consécutifs à l’augmentation de la glycémie. »

Boissons ou poisons ? - Que boire ?  52141310
Les informations nutritionnelles sur une bouteille de soda. AFP
GLYCÉMIE. Mais puisque les boissons « light » ne contiennent pas de sucre, comment peuvent-elles provoquer l’apparition d’un diabète de type II ? Pour l’heure, les chercheurs n’ont pas de réponse. Tout au plus peuvent-ils poser des hypothèses.

« Il se peut que les édulcorants agissent comme un leurre dans le cerveau et qu’ils entraineraient malgré tout un pic d’insuline, bien que la glycémie n’ait pas augmenté suite à la prise d’une boisson light. De ce fait l’insuline, faisant baisser "à tord" la glycémie, stimulerait le besoin de consommer du sucre, ce qui favoriserait l’obésité et donc le diabète » avance Guy Fagherazzi.

De plus, l’aspartame, l’un des édulcorants les plus utilisés, induirait une véritable augmentation de la glycémie comparable à celle engendrée par le sucrose - une hypothèse qui nécessite néanmoins davantage d'études pour être confirmée.

Admettons. Demeure un mystère: comment la consommation de boissons « light » peut-elle induire plus de risque de développement d’un diabète que l’absorption de boissons sucrées classiques ? Cette question là demeure entière...

JUS DE FRUITS. « La limite de notre étude est que nous ne connaissons pas le contenu des boissons et donc, nous ne savons pas grand choses des édulcorants impliqués dans ces mécanismes » déplore Guy Fagherazzi. « Nous avons besoin de plus d’études biologiques pour confirmer ce lien de cause à effet entre la consommation de boissons light et l’apparition d’un diabète de type II » conclut le chercheur.

En attendant, les amateurs de boissons sucrées pourront se rabattre sur le jus de fruit frais ou les bouteilles estampillées 100% jus de fruits. En effet, l’étude n’a pas montré de corrélation entre le fait de consommer ces boissons et l’apparition du diabète.

Erwan Lecomte
7/02/13
Sciences et Avenir http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/sante/20130207.OBS8186/les-boissons-light-augmentent-le-risque-de-diabete.html


Quelle est la population étudiée ?

Les femmes impliquées dans cette étude font partie de la cohorte EN3. Une vaste étude épidémiologique portant sur environ 100 000 enseignantes nées entre 1925 et 1950 et suivies depuis 1990. Ces volontaires remplissent et renvoient des auto-questionnaires tous les 2 à 3 ans, dans lesquels elles sont interrogées sur leur mode de vie (alimentation, prise de traitements hormonaux...) ainsi que sur l'évolution de leur état de santé.
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MessageSujet: Fin d'un mythe : la bière ne ferait pas prendre de ventre   Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Icon_minitimeJeu 14 Fév 2013, 00:40

Fin d'un mythe : la bière ne ferait pas prendre de ventre


Boissons ou poisons ? - Que boire ?  La-bie10

Selon la nutritionniste Kathryn O’Sullivan, la bière ne ferait pas prendre de ventre, ni grossir. Ce breuvage très apprécié contient même moins de calories que le vin ou le jus de fruits.

Fabriquée depuis des milliers d'années, la bière est l'un des breuvages les plus populaires au monde. Aujourd'hui, plus de 140 milliards de litres sont consommés chaque année, avec en tête des plus gros buveurs de bière, l'Allemagne, la République Tchèque, l'Irlande et l'Autriche. Or, si l'on prête de nombreux bienfaits à la bière, la boisson souffre d'une mauvaise réputation en matière de calories.
En effet, depuis de nombreuses années, elle est accusée de favoriser la prise de poids, d'où l'image du buveur de bière bedonnant et les appellations désormais célèbres de "ventre à bière" ou encore des "abdos Kronenbourg". Mais cette réputation est aujourd'hui démentie par une nouvelle étude intitulée "Beer & calories; a scientific review". Menée par la nutritionniste Kathryn O’Sullivan, celle-ci affirme que la bière ne ferait pas grossir et que le "ventre à bière" ne serait qu'un mythe. Pour en arriver là, la scientifique a épluché les données de nombreuses études scientifiques portant sur cette boisson et souligné qu'elle était loin d'être aussi calorique qu'on le pensait.

De la bière riche en vitamines et en antioxydants

"Malheureusement, la bière a cette image de boisson hautement calorique et riche en graisses. C'est très injuste", a expliqué au Times le Dr O’Sullivan. Comme elle le souligne dans son rapport, la bière est en réalité moins calorique que le vin et que certains jus de fruits, et ne fait donc pas grossir davantage que ces deux boissons tant qu'elle est consommée avec modération. Si beaucoup de buveurs ignorent combien de calories contiennent 100 ml de bière (48 calories pour de la bière blonde), la nutritionniste indique que remplacer deux verres de vin (80 pour 100 ml) par jour par deux bouteilles de bière réduirait de 58.240 le nombre de calories ingérées par an.

Ajouté à cela, elle souligne également que le breuvage contient bien d'autres éléments qui sont bénéfiques pour la santé comme des vitamines, des fibres, des antioxydants et des minéraux. Des bienfaits qu'ont d'ailleurs déjà révélés d'autres études. Selon plusieurs d'entre elles, la bière aurait ainsi un effet positif sur le sommeil, le cœur, les os, les reins voire sur les cancers. "La consommation de bière en Angleterre est considérée par beaucoup comme un vice et non comme un composant d'un mode de vie équilibré et sain. Mais c'est contraire aux dernières preuves scientifiques", a précisé le Dr O'Sullivan, insistant cependant sur les risques d'une consommation excessive d'alcool.

Une affaire de modération

"Appréciée avec modération, la bière comme le vin, peut fournir des vitamines et des minéraux essentiels, et une consommation modérée peut aussi protéger contre plusieurs troubles, tels que les maladies cardiaques, l'ostéoporose ou le diabète", a t-elle encore ajouté citée par le Telegraph. Si certains trouveront à redire sur le fait que cette étude a été en partie financée par des industriels de la bière, ce n'est en vérité pas la première fois que des scientifiques arrivent à cette conclusion.

En mai 2012, une étude suédoise publiée dans la revue European Journal of Clinical Nutrition avait déjà conclu que la bière ne provoquait pas l'apparition d'une bedaine mais que consommée trop régulièrement, elle favorisait plutôt une "augmentation des graisses sur l'ensemble du corps". Comme bien d'autres aliments ou boissons, il semble donc que tout soit encore ici une question de modération.

http://www.maxisciences.com/bi%e8re/fin-d-039-un-mythe-la-biere-ne-ferait-pas-prendre-de-ventre_art28615.html
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MessageSujet: Le Coca-Cola contiendraient des traces d'alcool   Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Icon_minitimeDim 17 Fév 2013, 19:25

Le Coca-Cola et d'autres colas contiendraient des traces d'alcool
Publié le 27 juin 2012 par Émeline Ferard

Dans une enquête qui paraitra en kiosque demain dans le magazine 60 millions de consommateurs, l'Institut national de la consommation révèle qu'il aurait décelé des traces d'alcool dans le Coca-Cola et dans les boissons au cola d'autres marques.

C'est une rumeur persistante qui a poussé l'Institut national de la consommation (INC) à mener sa propre enquête. L'an passé, le site américain Thisamericanlife.org a en effet publié une recette qu'il a indiqué comme étant la fameuse recette du Coca-Cola tenue si secrète depuis des décennies par la firme. Or, celle-ci indiquait que la boisson contenait parmi ces ingrédients de l'alcool. Une information qui a largement fait le tour du web et qui a même poussé un Israélien à porter plainte contre la firme Cola-Cola qui a néanmoins démenti l'information.

Depuis le doute demeure mais les tests menés par l'INC et publiés demain dans le magazine 60 millions de consommateurs sont sans appel : le Coca-Cola contient bel et bien de l'alcool mais seulement à l'état de traces. Néanmoins, il n'est pas le seul : "près de la moitié des colas testés contiennent de l’alcool – à des doses cependant très faibles (moins de 10 mg d’éthanol par litre, soit près de 0,001 %)", explique le magazine dans un communiqué. Plus précisément, sur les 19 colas testés, neuf ne contiennent pas d'alcool (Carrefour classic et light, Super U, Auchan, Cora, Casino, Leader Price, U-Man Cola) quand les dix autres en contiennent moins de 10 mg/l (Coca-Cola classique, Light et Zéro, Pepsi classique et Max, Leclerc classique et Stévia, Dia, Breizh Cola).

En France, le Code de la santé publique indique que les boissons dites sans alcool peuvent contenir des traces d'alcool mais à un dosage inférieur à 1,2%. Ainsi, Coca-Cola décrit sur son site internet ses boissons comme "non-alcoolisées" et mentionne qu'elles sont reconnues comme telles "par les autorités gouvernementales de chaque pays". Néanmoins, cette découverte pose bien évidemment quelques problèmes notamment pour la communauté musulmane alors que "plus de 4 milliards de litres de soft drinks ont été vendus l’an passé en France", explique le magazine.

Toutefois, Coca-Cola précise que "la mosquée de Paris nous a fourni un certificat attestant que nos produits étaient tout à fait consommables par la communauté musulmane suivant l'avis de la commission Religieuse de la Mosquée de Paris", rapporte 20minutes.fr.

Des composés allergènes et toujours trop de sucre

Mais ce n'est pas la seule zone d'ombre mis en évidence par l'enquête de l'INC. Celle-ci révèle également que le Coca-Cola et d'autres colas contiendraient "certains éléments, comme les terpènes, qui sont des allergènes connus". En outre, les tests menés se sont aussi penchés sur "la présence de ces ingrédients controversés que sont l’acide phosphorique ou le colorant E150d (caramel au sulfite d’ammonium)". Ce dernier a été inscrit il y a quelques mois sur la liste des composants dangereux pour la santé par l'Etat de Californie.

Les fabricants ont réagi à cette décision en annonçant une future modification de la recette. Mais ceci ne concernerait pas les produits vendus en Europe. Enfin, le magazine 60 millions de consommateurs profite également de cette enquête pour alerter une nouvelle fois de la quantité de sucres contenue dans ces boissons. "Le Cola classic de Carrefour contient l’équivalent de 19 morceaux de sucre par litre, le Coca-Cola 18, et le Pepsi 17", détaille l'enquête.

Celle-ci survient d'ailleurs au moment même où les fabricants de sodas américains dont Coca-Cola ont décidé de partir en guerre contre la décision prise par le maire de New York. Pour lutter contre l'obésité, Mickael Bloombeg a en effet décidé d'interdire prochainement la vente de sodas de plus d'un demi-litre. Mais pour les fabricants, il n'existe pas de lien prouvé entre la consommation de boissons sucrées et l'obésité.


http://www.maxisciences.com/coca-cola/le-coca-cola-et-d-039-autres-colas-contiendraient-des-traces-d-039-alcool_art25449.html
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MessageSujet: Et si la Civilisation s’était bâtie sur l’alcool ?   Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Icon_minitimeJeu 23 Jan 2014, 13:16

Et si la Civilisation s’était bâtie sur l’alcool ?


Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Beer10


Certains scientifiques comme Patrick McGovern de l’université de Pennsylvanie pensent que l’origine de la Civilisation, directement produite par les effets de l’agriculture et donc de la sédentarisation il y a environ 100 siècles de cela, n’est pas due à la production de céréales perse. C’est en réalité l’alcool qui aurait été la première motivation (la bière) des humains qui avaient été jusque-là des chasseurs cueilleurs nomades.

L’alcool de la bière était vu comme un psychotrope assez puissant pour l’époque. Il est possible que cela fût aussi vu comme une sorte de médicament. On aurait utilisé l’alcool dans des cérémonies de nature religieuse en particulier.

A priori, il se pourrait que la bière fût bien plus facile à produire que le pain (le traitement du blé pour le rendre comestible). C’est en réalité un certain Robert Braidwood de l’université de Chicago qui avait avancé ce concept dans les années 50. Ce chercheur avait relevé des éléments intéressants lors de fouilles archéologiques concernant les Natufiants, qui auraient vécu entre 19 000 et 13 000 avant notre ère au niveau du croissant fertile (Syrie, Jordanie, Israël…).

On commençait à penser que le travail effectué pour avoir des céréales aurait eu un rendement bien pauvre avec les outils de l’époque (en gros, il valait mieux rester nomade dans ce cas). La récompense de ce dur labeur n’aurait pas été la nourriture, mais l’alcool.


http://www.sur-la-toile.com/article-19670-Et-si-la-Civilisation-s%92etait-batie-sur-l%92alcool-.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+BlogSur-la-toilecom+%28Blog+Sur-la-Toile.com%29


Citation :
De la bière riche en vitamines et en antioxydants

"Malheureusement, la bière a cette image de boisson hautement calorique et riche en graisses. C'est très injuste", a expliqué au Times le Dr O’Sullivan. Comme elle le souligne dans son rapport, la bière est en réalité moins calorique que le vin et que certains jus de fruits, et ne fait donc pas grossir davantage que ces deux boissons tant qu'elle est consommée avec modération. Si beaucoup de buveurs ignorent combien de calories contiennent 100 ml de bière (48 calories pour de la bière blonde), la nutritionniste indique que remplacer deux verres de vin (80 pour 100 ml) par jour par deux bouteilles de bière réduirait de 58.240 le nombre de calories ingérées par an.

Ajouté à cela, elle souligne également que le breuvage contient bien d'autres éléments qui sont bénéfiques pour la santé comme des vitamines, des fibres, des antioxydants et des minéraux. Des bienfaits qu'ont d'ailleurs déjà révélés d'autres études. Selon plusieurs d'entre elles, la bière aurait ainsi un effet positif sur le sommeil, le cœur, les os, les reins voire sur les cancers. "La consommation de bière en Angleterre est considérée par beaucoup comme un vice et non comme un composant d'un mode de vie équilibré et sain. Mais c'est contraire aux dernières preuves scientifiques", a précisé le Dr O'Sullivan, insistant cependant sur les risques d'une consommation excessive d'alcool.
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MessageSujet: Le vin, révélateur de la vie intérieure   Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Icon_minitimeJeu 13 Nov 2014, 20:03

Rencontre avec Bruno Quenioux

Le vin, révélateur de la vie intérieure

Propos recueillis par Louisette BADIE et Marie-Agnès LAMBERT

« L’eau est le rafraîchissant du corps, le vin, celui de l’âme » Bruno Quenioux

Il existe un rapport particulier qui lie l’homme au vin. Le vin délivre un message invisible, celui de l’amour divin éternel et du divin miracle de la vie. Bruno Quenioux l’a bien compris. La revue Acropolis a rencontré cet amoureux du vin qui parle de sa passion avec poésie et mystère, dans sa boutique parisienne.

Dans le 5r arrondissement à Paris, il existe une boutique de vente de vin, nommée philo vino, dans laquelle chaque bouteille raconte son histoire et celle du vigneron qui l’a fait naître. Les régions de France s’y offrent avec leur singularité que la vie parisienne nous fait parfois oublier. On y parle beaucoup du travail des hommes et de leur amour de la terre. C’est surtout l’occasion de partager un moment d’humanité. Bruno Quenioux, passionné de vin, de la nature et des hommes, en est le créateur et l’animateur. Né dans une famille d’agriculteurs-viticulteurs soignant l’excellence de l’expression du terroir, dès sa jeunesse, il s’est orienté vers le vin. Ses voyages en Bourgogne, où les vignes sont uniques, l’ont profondément marqué. Très tôt, le mystère du vin a fait écho à sa quête de profondeur, d’authenticité et de dépassement. Il a travaillé dans une grande cave parisienne, avant de fonder celle des galeries Lafayette à Paris. En 2010, avec sa femme Valérie, il a ouvert le magasin Philo Vino.

Acropolis : D’où vient le nom de votre boutique, «Philo Vino» ?

Bruno Quenioux : Philo vient du grec phile qui signifie : «amour». L’amour est le fil conducteur de la symbolique du vin et du travail qui lui est attribué. C’est un journaliste qui a baptisé ainsi le magasin. Et ce nom convient à merveille, car mes amis disent que, dans mes veines, j’ai l’amour du vin. Le vin est la boisson de l’amour divin éternel qui apparaît dans les manifestations de la création. Ce vin est la lumière qui brille en tout lieu... Toute chose a bu ce vin. La sève qui monte dans la vigne est la lumière de l’esprit. Notre âme s’enivre de ce vin immortel car elle éprouve le miracle du vin comme un divin miracle de la vie. Ce miracle est l’amour.

A. : D’où est née votre passion pour le vin ?

B.Q. : J’ai arpenté la Bourgogne à pied. J’y ai dormi à la belle étoile. C’est une région bénie pour la vigne. Un lieu où il y a de la vigne est un lieu chargé de forces symboliques. Un lieu sacré. La Bourgogne s’est révélée à moi comme une cathédrale infinie. J’ai fait un véritable pèlerinage à pieds découvrant aussi des magnifiques églises romanes. J’ai découvert l’histoire médiévale de cette région. Les vignobles des ordres de Cluny (1) et de Citeaux (2) m’ont beaucoup appris et là j’ai reçu le message du pinot noir. L’école du vin est une école du message et j’ai appris à comprendre celui des vins d’autres régions. J’ai découvert le pinot noir au cœur des vignobles des moines de Cluny ; ce vin ne se déguste pas, il s’écoute et se ressent. Il fait partie de l’inconscient collectif de cette région. Ce qui me passionne est la période médiévale romane. Les ordres de Cluny et de Citeaux ont porté l’art du vin à son paroxysme. Ils cherchaient la lumière de la matière. Je pense que les moines ont agi avec beaucoup de rigueur dans leurs gestes, avec une grande disponibilité pour transmettre d’âge en âge les bonnes connaissances. Cela m’a beaucoup touché.

A. : Quelle relation faites-vous entre l’homme et le vin ?

B.Q. : Les vignerons, dans leur grande majorité, n’expriment pas de concept sur le vin mais beaucoup perçoivent un message invisible, une relation particulière entre l’homme et la matière. Le vin est un révélateur du mythe de chaque personne et de sa vie intérieure. Il faut amener chacun à trouver son propre goût, à écouter son corps chanter, sans se laisser influencer par les «experts». Un de mes amis dit toujours : «Sois toi-même, les autres, c’est déjà pris !». Et je trouve cela très juste. C’est pourquoi j’encourage les clients à goûter comme soi-même et pour soi-même. Les experts se ressemblent tous. Je pense qu’il faut désapprendre et ne pas vouloir devenir un expert, mais être à l’écoute de soi-même.

A : Vous parlez d’écoute ?

B.Q. : Oui. Il s’agit de redécouvrir l’écoute intérieure et la préciosité de la terre. Par exemple, asseyez-vous et regardez les abeilles butiner ; vous allez découvrir que ce sont les fleurs qui appellent les abeilles. C’est la même chose pour les vaches : il y a une résonance entre l’herbe et la vache. Un paysan révèle quelque chose d’incroyable et de miraculeux. Nous avons tous les moyens de «sentir» ce qui est juste et harmonieux, si on rompt avec les différentes formes de manipulation. Le très grand vigneron ne «prend» pas la terre. Il reçoit la récolte, les fruits, le vin. En  développant cette vraie conscience, il entre en résonance avec sa terre et il fait du «bio» sans le savoir.

A : Justement, ne pensez-vous pas que le terme de «bio» est galvaudé aujourd’hui ?

B.Q. : Oui, le «bio» est moribond. Ce n’est pas le vrai sujet. C’est un concept très petit par rapport au vrai sujet qui est la conscience du paysan et sa participation active et aimante au miracle de la vie. Le bon vigneron entre en résonance avec son vin. De même que le client entre en résonance avec un vin et c’est quelque chose que je favorise car j’y crois beaucoup. Je crois à l’intuition dans ce domaine.

A : Le vigneron traditionnel n’est-il pas alchimiste ?

B.Q. : Oui, il y a un parcours alchimique dans la réalisation du vin. En effet, il y a une véritable mythologie du vin. Tout est très symbolique. Nous retrouvons le mythe de Dionysos (3). Le raisin est piétiné, comme réduit en cendres. Il y a là une révélation profonde sur la nature des choses. Le jus de la treille contient le pire et le meilleur, qui est comme pour l’Homme la connaissance du bien et du mal ; cette dualité doit mourir pour trouver l’unité. Le vigneron doit donc piétiner son oeuvre pour qu’elle meure. La cuve symbolise ce lieu de mort et de résurrection. Il faut noter la parenté des mots : cave, caveau, cuve. Le caveau où l’homme est enterré après sa mort, n’est-il pas le lieu du retour à l’unité et de la résurrection ? Nous retrouvons là l’arche de l’Alliance avec l’exhortation de saint Jean à faire l’unité en soi pour aider l’univers. Lorsque le raisin est devenu vin, ce sont les noces entre le feu et l’eau ; le vin étant du feu dans l’eau.

A. : Quel est le processus de création du vin ?

B.Q. : La création du vin ne passe ni par la carbonisation, ni par la putréfaction. Le vin répond à des connaissances des lois qui font que la matière se cristallise lentement ; l’eau du vin est alors synonyme de vacuité et de mouvement. La tentation de l’homme moderne est de garder tout ce que le raisin contient pour avoir du fruit. Les modes de vinification modernes coagulent la structure, le vin devient alors plus noir et ainsi très séduisant. C’est un phénomène d’ostentation qui me fait penser à la pornographie : on veut en mettre plein la vue, sans se soucier du message profond. Ces nouveaux critères sont ceux qui priment aujourd’hui et de nombreux vignerons produisent des vins selon ces critères pour mieux les vendre. Ils ont oublié que la vinification est une transe où l’eau et le feu s’apprivoisent peu à peu pour faire le UN, le VIN. Le feu de nombreux vins actuels est plutôt séduisant et satanique.

A. : En guise de conclusion, quels conseils donneriez-vous pour le choix d’un bon vin ?

B.Q. : Le conseil que je donnerais est très court et très clair en ce qui concerne le vin : le vin est une quête qu'il ne faut se laisser voler par aucun expert. Soyez mêmes, soyez authentique, laissez-vous choisir par le vin qui vous parle de vous et de votre aspiration. Faites confiance à votre corps qui sait ce qui lui fait du bien, car
le bon vin peut soigner
. La saveur du vin résulte de sa source vibratoire et il est bon
de ressentir cette vibration.


(1) Lieu de Saône et Loire où se trouve l’abbaye, vestiges d’un centre spirituel, siège du plus grand ordre monastique médiéval d’Occident. Elle fut fondée vers 909/910 par le duc d’Aquitaine et Guillaume 1er, comte d’Auvergne. Elle fut un foyer de réformation de la règle bénédictine et centre intellectuel de premier plan au Moyen-Âge

(2) L’abbaye de Cîteaux, située en Bourgogne est le berceau et le chef de l’ordre cistercien-trappiste. Elle fut fondée par Robert de Molesme en 1098. Maison-mère à la tête de plusieurs centaines de monastères ayant marqué pendant plus de sept siècles la vie spirituelle, économique et sociale du monde chrétien, elle fit de Cîteaux un centre spirituel majeur de l’Europe

(3) Dieu de la vigne, du vin et de ses excès ainsi que du théâtre et de la tragédie. Fils de Zeus et de la mortelle Sémélé. Assimilé au dieu Bacchus des Romains et au dieu italique Liber Pater Bruno Quenioux a été interviewé à France Culture par Alain Kruger, le 30 août 2014
http://cepages-modestes.fr/2013/11/cepages-modestes-sur-france-culture/

Philo Vino - La cave des vins de Bruno Quenioux
33, rue Claude Bernard - 75005 Paris - Tel : 01 43 37 13 47
www.philovino.com – E mail : bruno.quenioux@philovino.com
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MessageSujet: Ce que votre foie veut vous dire   Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Icon_minitimeVen 12 Déc 2014, 00:10

Chère lectrice, cher lecteur,

Ce soir, je vous fais suivre un excellent article du professeur Joyeux, plébiscité par ses lecteurs.

Bonne lecture !

Jean-Marc Dupuis

Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Bannie10

La Lettre du Professeur Joyeux est un service d'information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement : http://editions.santenatureinnovation.com.

Ce que votre foie veut vous dire - première partie -

Je mesure à travers mes nombreuses conférences combien nous devrions mieux nous connaître. Aussi, pour des raisons pédagogiques, et avec un peu d'humour, j'ai décidé de faire parler les principales parties de notre Être. Commençons par le foie, au centre de notre corps physique. Nous médecins le considérons comme la « plaque métabolique » de l'organisme.

Vous allez vite comprendre pourquoi je laisse la parole à votre foie pour deux lettres successives. Il a tellement de messages à vous faire passer…

« Je suis votre foie. Les fêtes approchent. Je sais que vous ferez quelques excès. J'assumerai, mais sachez d'emblée que je suis 100 % à votre service pour que vous soyez en pleine forme avant comme après les fêtes de Noël et de fin d'année.

J’ai compris récemment pourquoi vous ne me respectez pas assez. Vous ne me connaissez pas bien ! Je ne vous proposerai pas des interdits. Je vous aiderai à choisir le meilleur pour vous, donc pour moi, votre foie. Alors j'ai décidé de me faire connaître. Ce que je vais vous dire, un enfant de 10 ans peut le comprendre. Vous n’hésiterez pas à le lui transmettre, goutte à goutte, ainsi qu’à tous les membres de votre famille quel que soit leur âge.

Mon lieu de résidence

Je suis protégé dans la partie haute du ventre, en dessous du diaphragme. Le diaphragme est constitué de deux muscles en forme de coupole, l'une à droite, l'autre à gauche. Ces deux muscles montent et descendent quand vous respirez : en inspiration ils descendent, en expiration ils remontent, aidant ainsi les poumons à se gonfler et à se dégonfler.

Quand on veut bien m'examiner, on place sa main sous le rebord des côtes les plus basses à droite, car je suis surtout développé à droite. Là, je suis le « lobe droit » qui représente les ¾ du foie. À gauche, je suis plus petit. Je suis entouré d'une capsule découverte par un médecin anglais : Francis Glisson. La capsule de Glisson possède des nerfs. Lorsque le foie grossit, on dit qu'il s'hypertrophie, la capsule de Glisson s'étire et provoque des douleurs ; « douleurs hépatiques » disent les médecins.

Quand je vais bien, que je ne suis pas trop gros ou hypertrophié, on n'arrive pas à me palper, même lorsqu'on inspire très fort. Mon poids est exactement le même que celui de mon ami le cerveau, 1400 à 1500 grammes, soit 2 % du poids du corps pour chacun. C'est dire mon importance ! Malheureusement, votre cerveau ne me connaît pas bien, tandis que moi je déguste ses erreurs. D'où l'objet de mes deux lettres.

Quand je dépasse largement le poids de votre cerveau, c’est que je ne vais pas bien. Alors ne me laissez pas tomber. En poursuivant la lecture, vous verrez que je suis capable de réduire mon excès de poids. Cela dépend surtout de vos habitudes alimentaires, à moins que je ne sois déjà porteur d'une maladie grave.

Les cellules qui me constituent

Les médecins les nomment les « hépatocytes ». Ce sont les plus nombreuses, 80 %, organisées en travées autour de petits vaisseaux très perméables nommés « capillaires entrecroisés ». Les uns qui entrent dans le foie, les autres qui sortent du foie. Cette perméabilité permet aux hépatocytes de recevoir les matériaux nécessaires à la fabrication de molécules dont vous avez tant besoin, et de les libérer dans la grande circulation sanguine pour que le cœur les diffuse partout de la tête aux pieds.

Les autres cellules appartiennent :

   - Aux canaux biliaires qui récupèrent la bile – de pH alcalin compris entre 7,6 et 8,6 – si importante pour la digestion en particulier des graisses.

   - Aux vaisseaux du foie.

   - Au système immunitaire, ce sont les cellules découvertes par Küppfer et les lymphocytes qui représentent au maximum jusqu’à 30 % des cellules du foie quand les hépatocytes souffrent ou sont moins nombreux. Ces cellules immunes jouent un rôle essentiel de protection des hépatocytes.

   - Des cellules dites « stellaires » ressemblant à des étoiles, anciennes cellules de Ito, qui stockent et participent aux fonctions de la vitamine A.

   - Des cellules souches dites « ovales », capables de devenir d'autres cellules, donc « pluripotentes ». Ces cellules sont capables de régénérer le foie à partir d'une toute petite partie de lui-même.

Comment est-ce que je fonctionne ? « Je sers à quoi ? »

Les anciens pensaient que moi, le foie, je représentais l’âme : ainsi, le gros vaisseau qui entre en moi s’appelle la veine porte, car ils considéraient que c’était la porte de l’âme. Un grand médecin de l’Empire, Cabanis, avait noté qu’il ne trouvait pas l’âme sous son scalpel et concluait hâtivement qu’elle n’existait pas…

C'est vrai, je suis votre principale « plaque métabolique ». Je reçois, je transforme ce que je reçois, donc je fabrique du neuf et je le diffuse vers tous les autres organes de votre corps qui en ont besoin pour fonctionner normalement.

– Ce que je reçois et assimile

C'est la veine porte et l'artère dite hépatique qui m'envoient tout ce qui est nécessaire à tout l'organisme. Par la veine porte arrivent les petites molécules que m'envoie le tube digestif. Les aliments que vous avez choisis de recevoir dans votre « palais des saveurs » ont été broyés et mélangés avec votre salive pleine d'enzymes du goût et de la digestion. C'est là, dans la bouche, que la digestion commence : ne bâclez pas cette étape indispensable !

Les 4 grands liquides – la salive (jusqu'à 1,5 litre), puis le liquide de l'estomac (1 litre), celui que je fabrique, la bile (1 litre), et celui de mon ami le pancréas (1 litre), participent à la fragmentation en petites molécules des aliments. À ces liquides s'ajoute 1 litre de liquide intestinal par mètre d'intestin grêle (vous en avez entre 4 et 6 mètres), rempli d'enzymes pour permettre le passage des nutriments de l'intérieur de l'intestin vers la circulation sanguine.

Les aliments transformés en « nutriments » peuvent alors être absorbés par les cellules intestinales nommées « entérocytes ». Ainsi les nutriments passent dans le flux sanguin de très petites veines qui se réunissent très vite dans la veine porte.

Les plus grosses molécules ne passent pas par la veine porte. Elles prendront le chemin de la circulation lymphatique qui se jette dans la circulation veineuse au niveau de votre cou. (Voir ou revoir la lettre « Notre système de défense, une merveille : l’immunité, un système à bien connaître, partout dans notre corps »).

Ces grosses molécules me parviendront par mon artère nommée « hépatique » après avoir fait le grand tour des circulations veineuse (sang bleu) et artérielle (sang rouge), l'une reçue et l'autre envoyée par mon ami le cœur.

– Ce que je fabrique et diffuse

Voilà en quoi consiste mon rôle principal : je suis une véritable usine métabolique capable de fabriquer le meilleur pour vous.

D’abord je fabrique la bile, jusqu’à 1 litre par jour. Ce sont mes hépatocytes qui la produisent, la déversant dans les canalicules biliaires.

La bile a 4 fonctions essentielles :

  1. L’excrétion de cholestérol quand j'en reçois trop, de phospholipides et de sels biliaires.

  2. L’absorption des graisses dans l’intestin après qu'elles aient été réduites à leur plus simple expression, en acides gras, par le liquide pancréatique.

  3. Le transport d’immunoglobulines A1 (IgA) qui protègent l’intérieur de l’intestin des bactéries et toxines alimentaires.

  4. L’excrétion de médicaments et de métaux lourds transformés par les hépatocytes.

À partir des acides aminés, des acides gras, des minéraux et oligo-éléments, je fabrique des protéines, pour votre immunité et aussi pour ne pas perdre l'eau dont vous avez besoin pour garder et réguler votre pression artérielle.

En effet, quand vous n'avez pas assez de protéines, en particulier d'albumine, l'eau s'évade des vaisseaux pour former des œdèmes (eau sous la peau).

Je fabrique et aide au transport de nombreuses hormones, ou de pré-hormones que vos glandes transforment en hormones, grâce à vos glandes surrénales, vos ovaires, vos testicules, votre thyroïde…

Mon énergie, c'est le sucre, ce sont les glucides ou hydrates de carbone. Évidemment, le sucre m'est envoyé par la veine porte venant des aliments. Si j'en reçois trop peu, je prends dans mes réserves de sucre qui sont sous forme de glycogène, lequel réunit plusieurs molécules de sucre. Ainsi le total en glycogène du foie contient jusqu'à 30 000 unités de glucose en réserve. Au-delà il les transforme en graisse. Si 1 g de glucose correspond à 4 calories, pour faire 1 g de graisse, il faut au moins 2 g de sucre, ou un peu moins de 1 g de sucre ajouté à 1 g d’alcool qui correspond à 7 calories.

Les humains ont mis beaucoup de temps à me comprendre. Il a fallu attendre le XIXe siècle, 1863, pour que Claude Bernard, le père de la médecine expérimentale, démontre et publie ce qu'on a appelé la « fonction glycogénique du foie ». Injectant de l'eau normale par la veine porte, il démontre que l'eau qui sort de moi, le foie, par des veines dites sus-hépatiques, est sucrée.

Ainsi je peux stocker 48 heures de réserves en glycogène. Pas de problème donc si vous ne consommez pas de sucre pendant deux jours, votre corps puise sur mes réserves. Au delà, je suis capable de capter l'énergie d'acides aminés spéciaux nommés « glucoformateurs », car ils se transforment en sucres. Ces acides aminés proviennent des protéines des muscles.

Je peux aussi capter les graisses, soit pour les accumuler dans mes cellules, soit pour les transformer en ce que l’on appelle « corps cétoniques » qui deviennent alors une nouvelle énergie quand il n’y a plus de sucres. Cette énergie sera captée par les cellules nerveuses en priorité.

Ainsi je fabrique, en plus de la bile et du glycogène :

* L'albumine, qui est la protéine quantitativement la plus importante des protéines plasmatiques. Son rôle est de permettre à une certaine quantité de liquide de rester dans le secteur vasculaire pour maintenir une pression artérielle suffisante. Elle est également transporteur de substances dites liposolubles. Quand l’albumine manque, l’eau sort des vaisseaux et participe à la formation des œdèmes des membres inférieurs, ou du liquide dit d’ascite dans le ventre.

Elle transporte les hormones thyroïdiennes, des acides gras libres, des hormones liposolubles, de la bilirubine, des minéraux essentiels comme le calcium.

N'oubliez pas que l'albumine transporte aussi médicaments et drogues. Ainsi vous m'intoxiquez bien souvent.

Citation :
Annonce spéciale de Jean-Marc Dupuis de Santé Nature Innovation :

N'ayez pas le foie gras !



Un demi million de personnes en France sont concernées par les maladies du foie et plus particulièrement les hépatites B et C. Non traitées, elles peuvent provoquer le syndrome dit du « foie gras », c'est-à-dire que votre foie devient comme celui des canards et des oies que l'on gave de maïs avant Noël.

Le paracétamol est alors particulièrement toxique comme l'explique Thierry Souccar dans son numéro des Dossiers de Santé & Nutrition sur les hépatites. Il vous donne toutes les pistes pour détecter et traiter les hépatites avec des remèdes naturels.

Pour recevoir gratuitement votre numéro du mois de décembre, abonnez-vous à l'essai aux Dossiers de Santé & Nutrition. Je vous enverrai votre numéro, en plus de vos autres cadeaux de bienvenue.


Maintenant que vous le savez, vous m'intoxiquerez moins d'antibiotiques, de calmants inutiles auxquels vous devenez dépendants tels les somnifères, anxiolytiques, antidépresseurs, les hormones apportées par les différentes pilules ou le traitement hormonal de la ménopause (THM).

Les consommations excessives de pilules de plus en plus tôt chez les jeunes filles, et de plus en plus tard autour de la ménopause sont les grandes responsables de l'épidémie des cancers du sein. Un fléau social qui n'est pas près de disparaître vu la puissance publicitaire des laboratoires fabricants d'hormones consommées en excès et d’antihormones quand le cancer vous atteint.

Moi, le foie, je vois bien tout ce que je reçois comme hormones en excès. Je ne peux pas tout évacuer. J'en deviens souvent malade, mais peu de femmes le savent. Dans ma deuxième lettre je vous dirai toutes les conséquences négatives qui en découlent.

Les femmes sont fortement trompées par les laboratoires pharmaceutiques, avec tous ces traitements prétendument du bien-être. Ils vous font croire qu'il n'y a pas d'autres solutions pour supporter les méfaits de la civilisation : le stress, les différentes pollutions, les contraceptions chimiques ou THM qui vous transforment en « femmes aux hormones ».

* Les protéines de coagulation : je suis le seul dans votre corps à avoir cette activité. Il y a des protéines procoagulantes qui favorisent la coagulation du sang, et des protéines anticoagulantes qui empêchent les excès de la coagulation du sang. D’où un équilibre indispensable.

Je synthétise donc surtout des protéines procoagulantes (prothrombine, proaccélérine, proconvertine et des facteurs antihémophiliques). Dans les insuffisances hépatiques on observe un déficit en coagulation (cirrhose par exemple), le saignement est facile et donc difficile à arrêter.

* La transferrine transporte le fer dans le sang et la ferritine la stocke dans le foie, réglant ainsi l’absorption digestive du fer.

* La céruloplasmine transporte le cuivre.

* Les protéines de l’inflammation, d'abord la CRP ou (C-Reactive Protein), toujours augmentée dans des situations d'infection ou d’inflammation, et secondairement l'orosomucoïde qui est une glycoprotéine dont le taux augmente plus tard en cas d’inflammation.

* L'hatoglobine, glycoprotéine qui peut se lier à l’hémoglobine, est fabriquée tardivement en cas d'inflammation.

* La macroglobuline est une protéine spéciale qui traduit une atteinte rénale lorsqu’on la retrouve dans les urines.

* La transcobalamine, protéine qui assure le transport de la vitamine B12.

Je suis également capable de fabriquer des triglycérides à partir de 3 acides gras, mais aussi des lipoprotéines qui jouent le rôle de transporteurs.

Je fabrique aussi du cholestérol, 70 % du total en plus de celui que vous m'envoyez par vos aliments (30 %), souvent en excès avec trop de produits animaux (surtout produits laitiers, viandes rouges et charcuteries).

Afin que les spécialistes comprennent, sachez que mes hépatocytes fabriquent le cholestérol à partir de molécules apportées par une alimentation animale et végétale (le cholestérol associe acétate, glutarate et squalène).

Le cholestérol est le noyau central de la formule chimique indispensable pour que vos glandes surrénales fabriquent les hormones du stress (corticoïdes), la peau grâce au soleil synthétisant la vitamine D (cholécalciférol), les testicules la testostérone, les ovaires (et un peu les surrénales, surtout à la ménopause) œstrogènes et progestérone.

Je peux aussi dégrader le cholestérol si vous m'en envoyez trop en le transformant en acides biliaires et en l'éliminant dans la bile.

Sachez aussi que les labos qui vous poussent à consommer durant de longues années les hormones de la contraception ou de la ménopause, vous cachent qu'ils font monter votre taux de cholestérol au dessus des normes : d’où les larges prescriptions des statines responsables de tant de complications que moi, le foie, je ne suis pas capable de vous éviter.

Je fabrique enfin de nombreux facteurs de croissance qui participent à la croissance tissulaire, au renouvellement des cellules et à la transformation des cellules souches en cellules différenciées telles qu’hépatocytes ou cellules du système immunitaire selon les besoins.

– Ce que je stocke

Je peux aussi mettre en réserve, en plus des sucres ou des graisses, les vitamines liposolubles (A, D, K et E).

Si je peux garder 2 jours de réserve en sucres sous forme de glycogène, je suis capable de stocker de la vitamine A, de la vitamine E ou même un peu de vitamine D.

Mais attention, ne me gavez pas de vitamine A ou de vitamine E ou D. Mes capacités de stockage ne sont pas illimitées.

Quand j'ai trop de vitamine A, je peux développer une « péliose hépatique » qui fatigue fort tout l'organisme. Je l'ai observée chez une femme qui se gavait de kilos de carotte chaque semaine…

– Ce que je métabolise ou détruit

Je sais décomposer l'insuline quand il y en a trop venant du pancréas. Le pancréas est un grand ami. J'espère qu'il vous parlera dans une prochaine lettre.

Quand je reçois les hormones de la pilule (toujours à trop fortes doses, même les soi-disant minidosées), je capte le radical chimique nommé « ÉTHYL » qui ne m'a jamais fait du bien pour libérer l'hormone synthétique étrangère à mon corps. Celle-ci est destinée à ce que les 2 ovaires soient au repos, c'est-à-dire ne libèrent aucun ovule quand la femme ne veut pas d'enfant.

Très peu de femmes savent qu'après 7 années de prise de pilules, elles devraient vérifier par échographie de moi-même – leur foie – l'absence d'anomalies. Je vous les expliquerai dans ma prochaine lettre.

Je suis capable de me régénérer ou d'être remplacé par transplantation quand je suis « foutu ». Avec un nouveau foie je redonne la vie !


Vous ne pouvez pas vivre sans moi, votre foie.

Vous, les Hommes, savez cela depuis la Grèce ancienne, grâce au mythe de Prométhée qui cherchait à voler le feu à Zeus. Prométhée pensait qu'il était indispensable que les hommes aient à leur disposition le feu pour utiliser au mieux les arts et les techniques.

Zeus va le punir. Il le fait enchaîner au sommet du Caucase et fera dévorer son foie, jour après jour, par un aigle. Et le foie que je suis se régénère la nuit ! Vous voyez que je suis sympa ! Mais pour bien me régénérer il faut me donner les meilleurs nutriments. Pas d'alcool, pas trop de sucre, pas de graisse évidemment, mais de bons acides aminés dits hépatoprotecteurs, 3 d'entre eux en particulier que j'aime beaucoup : la valine, la leucine et l'isoleucine.

Ainsi, à partir de 10 % de moi-même, soit 150 grammes, je suis capable de me refaire tout entier, de redevenir 1500 grammes en 6 mois.

Je ne suis pas le seul organe à être capable de se régénérer.

Je suis sûr que votre intestin vous l'expliquera, votre rein aussi, votre pancréas probablement et votre cerveau vous fera découvrir lui-même comment gagner des neurones.

Quand je suis très malade et incapable de me régénérer, le mieux est de me remplacer. Si par exemple je suis le foie malade d'un enfant, un adulte, un père ou une mère peuvent donner à leur enfant – s’il y a compatibilité – une partie de leur foie (20 à 30 %) qui remplacera merveilleusement tout le foie malade parce que je suis capable de me régénérer donc de refaire un foie entier tout neuf en 4 à 6 mois.

Je pense que vous devez être épuisés, vu tous les messages que je viens de vous faire passer.

Ma prochaine lettre vous dira toutes les maladies les plus fréquentes que vous pourriez m’éviter.

Vous deviendrez très sympa pour votre foie qui fait tant de bonnes choses pour vous. »

Je ne peux que remercier votre foie de tant de sollicitude à votre égard.

Il a toute ma gratitude.



Professeur Henri Joyeux

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MessageSujet: Les Chinois avaient leur recette de bière il y a 5 000 ans   Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Icon_minitimeVen 03 Juin 2016, 20:53

Aussi étonnant que cela puisse paraître, les Chinois avaient leur recette de bière il y a 5 000 ans



Boissons ou poisons ? - Que boire ?  UNE-amphore-chine

À Mijiaya en Chine, des vestiges archéologiques datant de plus de 5 000 ans ont été découverts. À l’aide de traces encore présentes dans ces anciens récipients, les chercheurs ont ainsi reconstitué une très vieille recette pour brasser la bière à base de plusieurs plantes dont l’orge.

Le site Mijiaya datant du Néolithique a été découvert en 1923 par un archéologue suédois nommé Johan Hunnar Andersson. Situé près du centre actuel de la ville de Xi’an, l’endroit a été dégagé par des archéologues entre 2004 et 2006. Dans ces fosses, des chercheurs américains ont découvert une véritable brasserie préhistorique, comprenant de nombreux ustensiles destinés au brassage dont des entonnoirs, des amphores, et toutes sortes de pots en céramique. Des traces jaunâtres suggèrent que cette vaisselle aurait servi à la fabrication de la bière, notamment pour le brassage, la filtration et le stockage.


Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Biere-chine-1
Poterie ancienne via Shutterstock

Les analyses menées sur les résidus trouvés dans les poteries ont démontré que cette bière daterait d’il y a 5 000 ans, de la période Yangshao soit entre 3400 et 2900 avant J.-C. Elles ont notamment révélé des traces d’oxalate, un sous-produit de la fabrication de la boisson, ainsi que des résidus de différentes céréales et de plantes. La recette de cette bière très ancienne consistait à faire fermenter ensemble du millet commun, une céréale sauvage d’Asie appelée « larme-de-Job », des tubercules et de l’orge.

La découverte de l’orge dans cette recette est étonnante car jusqu’à présent les archéologues pensaient que cette céréale n’était apparue en Chine que 1000 ans plus tard. Cette céréale était donc utilisée pour faire de la bière en Chine bien avant qu’elle ne fasse partie de l’alimentation de base.

Boissons ou poisons ? - Que boire ?  Biere-chine-3
Bière via Shutterstock

Durant la période Yangshao les populations ont inauguré la pratique culturelle du brassage de la bière dans la Chine ancienne. Les quelques rares trouvailles d’orge dans la plaine centrale durant l’âge de bronze indiquent également que cette plante était pour eux très rare et exotique, d’où son apparition tardive dans l’alimentation, 3000 ans plus tard.

La découverte de cette recette ancienne est vraiment incroyable ! Selon l’Organisation mondiale de la santé, la bière est le deuxième alcool le plus consommé à travers le monde.


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