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 Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran)

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MessageSujet: Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran)   Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran) Icon_minitimeSam 10 Déc 2011, 03:09

...



Première quenelle diplomatico-militaire planétaire de la décennie 2010-2020






Ce drône furtif est utilisé uniquement par la CIA.
On se souvient qu'un mystérieux virus informatique indélogeable a été repéré il y a environ un mois dans le système informatique américain de pilotage des drônes.
On se souvient que le virus informatique Stuxnet, de provenance inconnue mais soupçonnable, a attaqué les installations nucléaires iraniennes il y a quelques temps. Depuis, ce virus a pu être examiné et dépiauté (il y a une conférence vidéo à ce sujet, quelque part).


Je tente une traduction de l'explication en anglais qui accompagne cette vidéo :
TehranTimesVideo le 08/12/2011 en anglais a écrit:

L'Iran a publié une vidéo du plus avancé technologiquement des drônes (avions sans pilotes) américains de reconnaissance, qui a été contraint à atterrir par l'armée iranienne plus tôt cette semaine dans l'est de la république islamique.

Un commandant des Forces Aérospatiales des Gardiens de la Révolution Islamique, le brigadier général Amir Ali Hajizadeh est apparu jeudi soir dans une émission de TV pour expliquer comment les forces iraniennes ont fait atterrir le drone furtif extrêmement avancé des États-Unis.

« Récemment, notre intelligence électronique a révélé que cet avion tentait de s'infiltrer dans notre espace aérien pour des missions d'espionnage » a dit le Général, ajoutant : « après qu'il soit entré dans l'est du pays, cet avion est tombé dans le piège de nos armées et a été contraint d'atterrir en Iran avec des dommages minimaux pour l'appareil».

« La largeur d'ailes du drone Sentinelle RQ-170 est d'environ 26 mètres avec une longueur de 4,5 mètres et une hauteur de 1,84 mètres ».

« Le drone dispose d'équipements de surveillance, de collection de données, de communications électroniques et de systèmes de radar extrêmement avancés » a-t'il continué.

« Du point de vue de sa plateforme et de son revêtement de surface, ce type d'avion a été conçu pour échapper aux systèmes radar, et du point de vue technologique c'est l'un des types les plus récents d'avion avancé utilisé par les Etats-Unis, » a ajouté le commandant d'IRGC.

« La technologie utilisée dans cet avion était déjà utilisée dans les avions B2 et F35, » a dit Hajizadeh, et de plus, « Cet avion contrôlé et dirigé par satellite stationne en Afghanistan et aux États-Unis ».

« Les experts militaires sont conscients d'à quel point sont précieuses les informations technologiques de ce drône » a-t'il ajouté.

L'avion de surveillance perdu par les Etats-Unis en Iran est un avion furtif utilisé pour les missions secrètes par la CIA, ont admis plus tôt cette semaine des officiers des États-Unis.

L'avion est parmi la plateforme de surveillance la plus raffinée dans la flotte de CIA, qui a été formée et conçue pour échapper aux défenses ennemies.

La mission du drone capturé reste incertaine. Le RQ-170 ont été utilisés par la CIA pour les missions extrêmement sensibles dans les espaces aériens des autres nations, y compris les mois de surveillance du lieu dans lequel Osama ben Laden se cachait au Pakistan avant qu'il ait été tué dans une attaque de mai par les forces des Opérations Spéciales américaines.

D'actuels et anciens officiers de défense des Etats-Unis ont dit que même l'armée d'Etats-Unis ne peut pas utiliser un tel avion furtif extrêmement sophistiqué car il n'y en a pas beaucoup et qu'il est seulement employé par la CIA.

L'Iran a annoncé dimanche que ses forces de défense ont fait atterrir l'avion grâce à une cyberattaque sophistiquée.

Le drone est le premier perdu par les Etats-Unis.

Le RQ-170 a uns revêtement spécial et une forme conçues pour l'aider à pénètrer des défenses aériennes en restant inaperçu. L'existence de l'avion, qui est fabriqué par Lockheed Martin, a été connue depuis 2009, quand un modèle a été photographié au terrain d'aviation principal des États-Unis dans Kandahar, en Afghanistan.

Le Ministère Des Affaires Etrangères iranien a appelé jeudi l'Ambassadeur suisse à Téhéran en tant que représentant des intérêts des États-Unis pour exprimer les protestations de l'Iran pour la violation par un drone d'espionnage des États-Unis de l'espace aérien iranien.

La lettre de protestation iranienne, transmise à l'ambassadeur suisse, a dénoncé provocations et mouvements secrets croissants des Etats-Unis contre la République Islamique d'Iran.

« Ce mouvement est en violation de toutes les lois et règles internationales et contraire à la paix et la sécurité régionale et internationale. Sûrement la responsabilité pour cette intrusion illégale est du coté des autorités des États-Unis, » est-il ajouté.

La déclaration a exprimé les plus fortes protestations de la République Islamique d'Iran sur cette intrusion, ajoutant que l'Iran se réserverait le droit de poursuivre le cas comme estimé approprié.

Sources: IRIB, PressTV, FNA

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MessageSujet: Re: Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran)   Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran) Icon_minitimeMar 13 Déc 2011, 10:30

...
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Le "Los Angeles Times", 12 décembre 2011 : "Les USA demandent à l'Iran de rendre le drone espion".

"Le secrétaire de la Défense dit qu'il ne s'attend pas à ce que Téhéran s'exécute. L'Iran dit qu'il planifie de cloner et de produire en masse le vaisseau aux ailes de chauve-souris pour l'utiliser contre ses ennemis"




Je copie la suite de l'article, sans la traduire (pour l'instant ; si quelqu'un d'ici a les facilités pour traduire que je n'ai pas - c'est un travail relativement lourd pour moi - , "à vot' bon cœur m'sieur-dames")
David S. Cloud and Ken Dilanian du Los Angeles Times le 12/12/2011 a écrit:

Reporting from Washington— The Obama administration has sent a formal diplomatic request asking Iran to return the radar-evading drone aircraft that crashed on a CIA spying mission this month, but U.S. officials say they don't expect Iran will comply.


"We have asked for it back," Obama said Monday at a news conference in Washington with Iraqi Prime Minister Nouri Maliki. "We'll see how the Iranians respond."


His comments marked the first public confirmation that the RQ-170 Sentinel drone now in Iranian hands is a U.S. aircraft, though U.S. officials privately acknowledged that in recent days. Iran has claimed it downed the stealthy surveillance drone, but U.S. officials say it malfunctioned.


Capture of the futuristic-looking unmanned spy plane has provided Tehran with a propaganda windfall. The government announced that it planned to clone and mass produce the bat-winged craft for use against its enemies.


The embarrassing loss of the CIA drone has focused attention on the use of an air base in western Afghanistan over the last several years to launch aerial surveillance missions against suspected nuclear facilities and other targets in neighboring Iran.


Defense Secretary Leon E. Panetta called the U.S. request for return of the drone "appropriate," but he acknowledged that Iran's government, which last week lodged a formal complaint with the United Nations about the U.S. spy plane violating its airspace, was unlikely to send it back.


"I don't expect that will happen, but I think it's important to make that request," Panetta told reporters traveling with him aboard a U.S. military aircraft.


Officials declined to say how the U.S. filed the formal request. Washington doesn't have diplomatic relations with Tehran, and normally communicates through the Swiss government. Mark Toner, a State Department spokesman, refused to discuss the issue, saying he would not comment on intelligence matters.


Iranian state media reported Monday that Iranian experts were recovering valuable data from the drone, which appeared relatively intact in photographs released by Iran, and were trying to reverse-engineer its unique capabilities.


Parviz Sarvari, head of the Iranian parliament's national security and foreign policy committee, said that Iran is "in the final steps of breaking into the aircraft's secret code."


"The findings will be used to support our accusations against the U.S.," Sarvari said in comments reported by the state-run Al Alam news channel.


Amir Ali Hajizadeh, who commands the Revolutionary Guard's Aerospace Forces, told the semiofficial Fars News Agency that the aircraft "was downed in Iran with minimum damage," according to Israel's Haaretz newspaper.


U.S. officials said they don't believe Iran's scientists can reverse-engineer the craft's stealth design and skin coating, which help it evade detection on radar. But they expressed concern that Iran may figure out the drone's flight path, and thus learn the CIA's surveillance targets inside Iran.


U.S. officials also are concerned that Iran could offer the drone to China or other U.S. rivals or adversaries that are building their own stealth aircraft, including drones.


Panetta said it was unclear how much Iran could glean from the recovered spy plane, or what condition it was in.


Iran said it downed the drone about 140 miles inside Iran through electronic warfare, suggesting hacking or signal jamming. U.S. officials say the aircraft malfunctioned and went down on its own.



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MessageSujet: Re: Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran)   Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran) Icon_minitimeMar 13 Déc 2011, 10:59

...


C'est fou, ça, après avoir menti (prétendant que le drone montré par la video est un faux), après avoir dit que le drone est tombé par accident (et pas par l'action des iraniens ; les iraniens disent eux qu'ils ont hacké le drone, et le bon état apparent de la machine irait dans le sens de leurs affirmations, puisque si c'était un accident il serait très abimé et qu'il a l'air relativement intact), maintenant les USA demandent à l'Iran de rendre le drone tout en sachant que l'Iran ne le fera pas, et donc reconnaissent publiquement officiellement que l'Iran a bien en sa possession le drone furtif américain apparemment le plus perfectionné du moment, en tout cas le plus perfectionné qui soit connu, supposément technologiquement très en avance sur toutes les autres nations.


Qu'est-ce que ça veut dire, tout ça ???...
Quel est cet embrouillamini ?...
Tout le monde est-il complètement fou ?...



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MessageSujet: Re: Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran)   Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran) Icon_minitimeLun 19 Déc 2011, 14:42

...


Je poste un lien en anglais (à traduire, peut-être un petit peu plus tard quand il y aura le temps) : "Dans une interview exclusive, un ingénieur travaillant à débloquer les secrets du RQ-170 Sentinel capturé affirme que l'Iran a exploité une vulnérabilité connue depuis longtemps par les militaires US pour provoquer un atterrissage intact du drone furtif américain en Iran."

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Scott Peterson et Payam Faramarzi pour le Christian Science Monitor le 15/12/2011 a écrit:

Exclusive: Iran hijacked US drone, says Iranian engineer (Video)


In an exclusive interview, an engineer working to unlock the secrets of the captured RQ-170 Sentinel says they exploited a known vulnerability and tricked the US drone into landing in Iran.


ISTANBUL, TURKEY


Iran guided the CIA's "lost" stealth drone to an intact landing inside hostile territory by exploiting a navigational weakness long-known to the US military, according to an Iranian engineer now working on the captured drone's systems inside Iran.


___________________________________________________



In an exclusive interview, an engineer working to unlock the secrets of the captured RQ-170 Sentinel says they exploited a known vulnerability and tricked the US drone into landing in Iran.

Iranian electronic warfare specialists were able to cut off communications links of the American bat-wing RQ-170 Sentinel, says the engineer, who works for one of many Iranian military and civilian teams currently trying to unravel the drone’s stealth and intelligence secrets, and who could not be named for his safety.

Using knowledge gleaned from previous downed American drones and a technique proudly claimed by Iranian commanders in September, the Iranian specialists then reconfigured the drone's GPS coordinates to make it land in Iran at what the drone thought was its actual home base in Afghanistan.


"The GPS navigation is the weakest point," the Iranian engineer told the Monitor, giving the most detailed description yet published of Iran's "electronic ambush" of the highly classified US drone. "By putting noise [jamming] on the communications, you force the bird into autopilot. This is where the bird loses its brain."

The “spoofing” technique that the Iranians used – which took into account precise landing altitudes, as well as latitudinal and longitudinal data – made the drone “land on its own where we wanted it to, without having to crack the remote-control signals and communications” from the US control center, says the engineer.

The revelations about Iran's apparent electronic prowess come as the US, Israel, and some European nations appear to be engaged in an ever-widening covert war with Iran, which has seen assassinations of Iranian nuclear scientists, explosions at Iran's missile and industrial facilities, and the Stuxnet computer virus that set back Iran’s nuclear program.

Now this engineer’s account of how Iran took over one of America’s most sophisticated drones suggests Tehran has found a way to hit back. The techniques were developed from reverse-engineering several less sophisticated American drones captured or shot down in recent years, the engineer says, and by taking advantage of weak, easily manipulated GPS signals, which calculate location and speed from multiple satellites.

Western military experts and a number of published papers on GPS spoofing indicate that the scenario described by the Iranian engineer is plausible.

"Even modern combat-grade GPS [is] very susceptible” to manipulation, says former US Navy electronic warfare specialist Robert Densmore, adding that it is “certainly possible” to recalibrate the GPS on a drone so that it flies on a different course. “I wouldn't say it's easy, but the technology is there.”


In 2009, Iran-backed Shiite militants in Iraq were found to have downloaded live, unencrypted video streams from American Predator drones with inexpensive, off-the-shelf software. But Iran’s apparent ability now to actually take control of a drone is far more significant.

Iran asserted its ability to do this in September, as pressure mounted over its nuclear program.

Gen. Moharam Gholizadeh, the deputy for electronic warfare at the air defense headquarters of the Islamic Revolutionary Guard Corps (IRGC), described to Fars News how Iran could alter the path of a GPS-guided missile – a tactic more easily applied to a slower-moving drone.

“We have a project on hand that is one step ahead of jamming, meaning ‘deception’ of the aggressive systems,” said Gholizadeh, such that “we can define our own desired information for it so the path of the missile would change to our desired destination.”

Gholizadeh said that “all the movements of these [enemy drones]” were being watched, and “obstructing” their work was “always on our agenda.”

That interview has since been pulled from Fars’ Persian-language website. And last month, the relatively young Gholizadeh died of a heart attack, which some Iranian news sites called suspicious – suggesting the electronic warfare expert may have been a casualty in the covert war against Iran.



Iran's growing electronic capabilities


Iranian lawmakers say the drone capture is a "great epic" and claim to be "in the final steps of breaking into the aircraft's secret code."

Secretary of Defense Leon Panetta told Fox News on Dec. 13 that the US will "absolutely" continue the drone campaign over Iran, looking for evidence of any nuclear weapons work. But the stakes are higher for such surveillance, now that Iran can apparently disrupt the work of US drones.

US officials skeptical of Iran’s capabilities blame a malfunction, but so far can't explain how Iran acquired the drone intact. One American analyst ridiculed Iran’s capability, telling Defense News that the loss was “like dropping a Ferrari into an ox-cart technology culture.”

Yet Iran’s claims to the contrary resonate more in light of new details about how it brought down the drone – and other markers that signal growing electronic expertise.

A former senior Iranian official who asked not to be named said: "There are a lot of human resources in Iran.... Iran is not like Pakistan."

“Technologically, our distance from the Americans, the Zionists, and other advanced countries is not so far to make the downing of this plane seem like a dream for us … but it could be amazing for others,” deputy IRGC commander Gen. Hossein Salami said this week. 

According to a European intelligence source, Iran shocked Western intelligence agencies in a previously unreported incident that took place sometime in the past two years, when it managed to “blind” a CIA spy satellite by “aiming a laser burst quite accurately.”

More recently, Iran was able to hack Google security certificates, says the engineer. In September, the Google accounts of 300,000 Iranians were made accessible by hackers. The targeted company said "circumstantial evidence" pointed to a "state-driven attack" coming from Iran, meant to snoop on users.

Cracking the protected GPS coordinates on the Sentinel drone was no more difficult, asserts the engineer.




US knew of GPS systems' vulnerability



Use of drones has become more risky as adversaries like Iran hone countermeasures. The US military has reportedly been aware of vulnerabilities with pirating unencrypted drone data streams since the Bosnia campaign in the mid-1990s.

Top US officials said in 2009 that they were working to encrypt all drone data streams in Iraq, Pakistan, and Afghanistan – after finding militant laptops loaded with days' worth of data in Iraq – and acknowledged that they were "subject to listening and exploitation."

Perhaps as easily exploited are the GPS navigational systems upon which so much of the modern military depends.

"GPS signals are weak and can be easily outpunched [overridden] by poorly controlled signals from television towers, devices such as laptops and MP3 players, or even mobile satellite services," Andrew Dempster, a professor from the University of New South Wales School of Surveying and Spatial Information Systems, told a March conference on GPS vulnerability in Australia.

"This is not only a significant hazard for military, industrial, and civilian transport and communication systems, but criminals have worked out how they can jam GPS," he says.

The US military has sought for years to fortify or find alternatives to the GPS system of satellites, which are used for both military and civilian purposes. In 2003, a “Vulnerability Assessment Team” at Los Alamos National Laboratory published research explaining how weak GPS signals were easily overwhelmed with a stronger local signal.

“A more pernicious attack involves feeding the GPS receiver fake GPS signals so that it believes it is located somewhere in space and time that it is not,” reads the Los Alamos report. “In a sophisticated spoofing attack, the adversary would send a false signal reporting the moving target’s true position and then gradually walk the target to a false position.”

The vulnerability remains unresolved, and a paper presented at a Chicago communications security conference in October laid out parameters for successful spoofing of both civilian and military GPS units to allow a "seamless takeover" of drones or other targets.

To “better cope with hostile electronic attacks,” the US Air Force in late September awarded two $47 million contracts to develop a "navigation warfare" system to replace GPS on aircraft and missiles, according to the Defense Update website.

Official US data on GPS describes "the ongoing GPS modernization program" for the Air Force, which "will enhance the jam resistance of the military GPS service, making it more robust."




Why the drone's underbelly was damaged



Iran's drone-watching project began in 2007, says the Iranian engineer, and then was stepped up and became public in 2009 – the same year that the RQ-170 was first deployed in Afghanistan with what were then state-of-the-art surveillance systems.

In January, Iran said it had shot down two conventional (nonstealth) drones, and in July, Iran showed Russian experts several US drones – including one that had been watching over the underground uranium enrichment facility at Fordo, near the holy city of Qom.

In capturing the stealth drone this month at Kashmar, 140 miles inside northeast Iran, the Islamic Republic appears to have learned from two years of close observation.

Iran displayed the drone on state-run TV last week, with a dent in the left wing and the undercarriage and landing gear hidden by anti-American banners.

The Iranian engineer explains why: "If you look at the location where we made it land and the bird's home base, they both have [almost] the same altitude," says the Iranian engineer. "There was a problem [of a few meters] with the exact altitude so the bird's underbelly was damaged in landing; that's why it was covered in the broadcast footage."

Prior to the disappearance of the stealth drone earlier this month, Iran’s electronic warfare capabilities were largely unknown – and often dismissed.

"We all feel drunk [with happiness] now," says the Iranian engineer. "Have you ever had a new laptop? Imagine that excitement multiplied many-fold." When the Revolutionary Guard first recovered the drone, they were aware it might be rigged to self-destruct, but they "were so excited they could not stay away."




* Scott Peterson, the Monitor's Middle East correspondent, wrote this story with an Iranian journalist who publishes under the pen name Payam Faramarzi and cannot be further identified for security reasons




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MessageSujet: Re: Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran)   Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran) Icon_minitimeLun 19 Déc 2011, 17:48

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L'Iran aurait également réussi à contrôler et neutraliser (dans une mesure qui resterait à préciser) un satellite de surveillance américain... Étonnant...

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G. Hobballah le 17/12/2011 a écrit:

Le laser iranien a réussi à pirater l’avion-espion de la CIA



Selon une revue américaine, Christian Science Monitor, la République islamique d’Iran a réussi , durant les deux dernières années à contrôler un satellite espion appartenant à la CIA au point de suspendre ses missions d’espionnage !


Citant des sources de renseignement européens, qui ont requis l’anonymat, l'Iran a réussi à dérouter le parcours initial d'un satellite espion en utilisant la technique du laser , au point d’arrêter ses fonctions.. Une technique qui a surpris de nombreux pays occidentaux, car peu d’Etat maîtrise ce genre de haute-technologie !

Toujours selon la revue américaine, une autre version des faits est avancée pour expliquer le hacking de la "RQ-170 Sentinel", celui d’un ingénieur-informatique iranien, qui estime que « le drone aurait été capturé, grâce à un hacking de sa sonde GPS, une faille, pourtant, connue des militaires américains ».

Cet ingénieur explique que les spécialistes iraniens de guerre électronique ont été capables de couper les communications de l’appareil, puis, ont reprogrammé son GPS, afin de faire croire à l’appareil qu’il allait se poser, en Afghanistan.

«La navigation GPS est le point le plus faible», déclare cet ingénieur, qui préfère garder l’anonymat, pour des raisons évidentes. Les Iraniens ont utilisé une technique de brouillage de la liaison satellitaire, puis, du «GPS spoofing», pour prendre le contrôle de l’appareil, en modifiant les coordonnées de longitude et latitude, au sein du drone. Ainsi, les Américains n’ont pas vu que l’appareil était hors de contrôle.

Cette précision est importante, car certains responsables américains s’en sont pris au président américain et aux militaires, leur demandant pourquoi ils n’avaient pas détruit l’appareil, afin d’éviter qu’il ne tombe aux mains de l’ennemi. Le fait que les pilotes officiels aient été complètement leurrés est une première explication.


L’ingénieur explique que ce piratage a été rendu possible, par des techniques de «reverse engineering», effectuées, sur des drones plus anciens, capturés, photographiés ou abattus, durant, ces dernières années, et en tirant parti de la faiblesse des signaux GPS, facilement, manipulables, selon ses dires.

Plusieurs spécialistes, ont confirmé que l’opération était possible et qu’elle était même documentée.

«Je ne dirais pas que c’est facile, mais la technologie existe, pour le faire», déclare Robert Densmore, un ancien officier américain spécialisé en guerre électronique. Cette capture du drone US marque une nouvelle escalade, dans la tension existant entre les Etats-Unis et l’Europe, d’une part, et l’Iran, d’autre part.

Le Christian Science Monitor fait, également, référence à une autre affaire passée relativement inaperçue des médias occidentaux et qui est survenue, durant l’automne. Elle concerne des déclarations du Général Moharam Gholizadeh, en septembre dernier. Ce spécialiste de la guerre électronique, au ministère de l’air iranien, avait fait des déclarations assez fracassantes, sur les possibilités iraniennes, en matière de détournements de missiles ou de drones, au travers du repilotage d’un GPS. L’interview avait été retirée du site Farsnews et le général, pourtant, jeune, est mort, le mois dernier, d’une crise cardiaque. Plusieurs médias iraniens ont considéré ce décès, comme suspect, et imaginent que le général aurait pu être une nouvelle victime collatérale de la guerre sourde que se livrent les services secrets des différents pays.


Si certains commentateurs américains sont sceptiques, voire, ironiques, quant à la maîtrise technologique des Iraniens, ils ne constituent pas la majorité. En effet, la plupart des observateurs considèrent, désormais, que l’Iran est à un niveau technologique très élevé, en témoigne le hack des certificats, qui a permis, notamment, de retrouver les comptes email de 300.000 ressortissants iraniens.


Plusieurs spécialistes ont estimé que cette attaque était, à l’instar de "Stuxnet", de nature étatique et provenait d’Iran. Le programme de surveillance et de capture des drones aurait démarré, en 2007, et a été rendu public, en 2009. Jusqu’à présent, les captures et les destructions avaient été réalisées par des moyens conventionnels. L’utilisation de ce «hack» est une nouvelle illustration de l’avancée considérable réalisée par l’Iran, en matière informatique.



__________________________________________________


Autre lien (analyse psychologique/comportementale) :

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dedefensa le 17/12/2011 a écrit:


Les Iraniens psychanalysent les dirigeants US : “bizarrement ridicules”



Fortement appuyés sur “le brouillard du Système” qui permet toutes les interprétations et l’exploitation psychologique de ces interprétations, les Iraniens et leurs alliés de circonstance ont réussi à renverser la perspective de “all options are on the table” (c’est-à-dire la menace d’attaque contre l’Iran), qui plaçait les USA (avec le bloc BAO derrière eux) en position impérative d’exigences sans appel. Ils ont fait passer les positions respectives de la défensive à l’offensive dans le chef de chacun des adversaires : l’Iran sur une position offensive, les USA sur une position défensive… Tout cela, en termes de communication, puisqu’il s’agit sans aucun doute du vrai terrain d’affrontement et d’étalonnement des puissances aujourd’hui. Dans ce contexte, les faits n’ont qu’une importance relative, et les partis en présence ont toutes les raisons du monde, soit de les camoufler et de les maquiller, soit de les laisser dans l’ombre, soit de les mettre en évidence selon la stratégie choisie. La crise principale (plutôt que le “fait principal”) est que les USA ont perdu un RQ-170 en Iran, et cela dans des conditions qui permettent toutes les spéculations sur une “embuscade” et une “capture”, et guère sur un “accident” suivi de la destruction complète de la chose. C’est sur cette crise que se produit le renversement de perspectives.


• Ainsi paraît, le 15 décembre 2011, un article du Christian Science Monitor (CSM), rapportant une interview d’un ingénieur iranien expliquant les conditions de l’“embuscade” et de la “capture”. C’est là qu’on parle de l’interaction sur le GPS, la technique de “snoofing”, etc. Dans le cadre où nous examinons la crise, il est inutile de poursuivre à propos de cette explication, encore moins de lui apporter un appui ou de lui opposer un démenti… Il reste que le Christian Science Monitor est un respectable quotidien US et que cet article a attiré des réactions.


• L’article du CSM a amené divers commentaires de divers spécialistes dans la presse spécialisée, qui est restée jusqu’ici extrêmement prudente à propos des conditions de cette crise. David A. Fulghum, de Aviation Week & Space Technology, développe, le 16 décembre 2011, divers arguments recueillis de diverses sources. Ces arguments reconstituent une version complètement opposée à celle de l'ingénieur iranien, y compris, dans certains cas, dans certaines formulations, avec la version que le RQ-170 s’est écrasée dans un lieu inconnu des Iraniens… Tout cela est avancé sans que les autres aspects de la version iranienne, y compris les faits comme la vidéo montrant le RQ-170 filmé par les Iraniens, soient directement mis en cause. Les arguments se développent parallèlement à tout le contexte extrêmement chargé du dossier de cette crise, largement favorable aux Iraniens, et d’une façon complètement indépendante de ce contexte.


«Proported Iranian engineering specialists have been taking liberties with the laws of physics in their descriptions of an electronic hijacking of the RQ-170 unmanned reconnaissance aircraft, say U.S. analyst.


»Holes in the account start with the fact that it took days for the Iranians discover the lost aircraft. In fact, intelligence officials at one point thought the Iranians might simply never stumble across the crash site because it was in such a remote and uninhabited part of northeaster Iran. Electronic attack of the Sentinel is “certainly possible, but there’s no indication that they even knew it had crashed in Iran for some time,” says a veteran, black-projects manager.»


• D’autres interventions, en marge de l’article du CSM, semblent au contraire ne pas s'opposer à la thèse exposée dans l'interview, dans tous les cas et là aussi de façon indirecte. C’est le cas d’un article de AOL.Defense.com du 15 décembre 2011, qui cite l’article du CSM sans y mettre d’appréciations critiques, qui signale qu’un de ses spécialistes préfère s’abstenir de tout jugement, mais qui rapporte tout de même un cas précédent d’intervention électronique contre un drone US, en 2009, par les talibans.


Parlant donc de l’interview de CSM, et, par conséquent, des déclarations de l’ingénieur iranien, l’article expose ceci : «If such claims are true, a cyberattack would explain the remarkable condition the RQ-170 was in when Iranian military leaders put their trophy on display live on television. The lack of damage on the aircraft led many to believe the drone was a fake. Retired three-star general and former head of Air Force intelligence David Deptula wouldn't comment whether the RQ-170 was taken down by a cyber attack. (Deptula is a member of AOL Defense Board of Contributors) But this is not the first time America's fleet of unmanned aircraft have been exploited in the cyber realm.


»In 2009, Taliban forces were able to hack into live video feeds coming from Air Force Predator drones by using commercially-produced hardware. Air Force officials at the time said those gaps did not extend into the aircraft's control systems. Further, service officials claimed the data encryption and security standards built into the U.S. aerial drone fleet couldn't be cracked by the Taliban or any other adversary.»


Tout cela nous conduit tout de même à observer qu’effectivement, la partie américaniste est dans ce cas de la crise de RQ-170 sur la défensive, et cela essentiellement parce que, sur ce terrain de la communication, les Iraniens ont réussi à prendre l’avantage. Il est vrai que lorsqu’on entend (le 12 décembre) un président des USA demander à l’Iran de rendre le RQ-170 aux USA, et, le 13 décembre, un ancien vice-président (Cheney) critiquer violemment cette demande en expliquant qu’il aurait été préférable d’attaquer immédiatement et de détruire le RQ-170 aux mains des Iraniens, il est difficile de ne pas accorder quelque crédit à la version iranienne qui dit que le RQ-170 a été capturé et qu’il est en parfaite condition, vidéo à l’appui. A ce point, il est très intéressant de relever plusieurs commentaires iraniens, qui nous permettent effectivement d’accepter l’idée que la bataille se fait dans le domaine du système de la communication et qu’elle porte sur les psychologies, et qu’elle ne se fait qu’accessoirement dans le domaine du système du technologisme, y compris des informations que pourrait nous fournir ce système du technologisme, conformément aux “faits” dans cette affaire.


C’est cette idée que les Iraniens développent, telle qu’on la trouve dans plusieurs textes. Le 16 décembre 2011, PressTV.com présente de cette façon une intervention du général Mehdi Mahdavinejad, chef des Gardiens de la Révolution : «A senior Iranian military commander says US President Barack Obama's recent plea to Tehran to return the RQ-170 spy drone is a sign of extreme psychological pressure on American leaders. “In his words, Obama showed to the entire world what kind of logic he uses to govern America,” Brigadier General Mehdi Mahdavinejad, commander of the Islamic Revolution Guards Corps, said on Friday. “Americans never imagined such security and intelligence scandal because they did not have a correct understanding of Iran's might in electronic [warfare],” Mehr News Agency quoted him as saying on Friday.»


Le même PressTV.com présente un texte, du 15 décembre 2011, d’un de ses contributeurs, Ismail Salami, dans un texte du 16 décembre 2011, qui met également l’accent sur l’aspect psychologique du comportement de la direction américaniste. «“If truth be told, the downing of the spy drone has surely delivered a heavy blow to the intelligence apparatus of the CIA and rustled many feathers in Washington,” Ismail Salami, an Iranian author and Middle East expert, wrote in an opinion piece published on Press TV on Thursday. The Iranian “electronic ambush” ensnared the aircraft – while it was in violation of Iran's airspace – “to the humiliation of US officials,” he pointed out.» Salami insiste sur divers points allant dans le même sens de cette appréciation psychologique, par exemple lorsqu’il cite le ministre du renseignement Heidar Moslehi qualifiant la démarche de Barak Obama demandant la restitution du RQ-170 de “bizarrement ridicule”.


Peut-être plus encore que les divers aspects technologiques et politiques de cette affaire, c’est bien cet aspect psychologique qui est remarquable, ce renversement des postures, dans tous les cas pour les prolongements politiques immédiats. Ce sont toujours les USA qui parlent à l’Iran, en lui intimant des ordres, comme à l’accoutumé, – car il n’est pas question de négociations, bien entendu, alors que le Congrès travaille sur une législation qui interdirait toute négociation avec l’Iran… Mais les “ordres” sont passés de l’exigence de l’abandon de tout programme militaire nucléaire, dont l’existence est tenue pour évidente par les USA sans autre preuve que l’affirmation répétée à partir de faits tronqués ou bidouillés, à la demande de restitution d’un avion espion qui a violé l’espace aérien iranien ; cela, alors que l’on distingue parfois dans la zigzagante “ligne officielle” des USA l’affirmation que cette merveille de drone n’a pas été capturé mais qu’elle s’est écrasée, – donc, qu’elle est en morceaux épars, non ? “Bizarrement ridicule”, certes, mais aussi une démonstration du désarroi américaniste, parce que cette direction américaniste est placée en position défensive et que, face à l’Iran, littéralement, elle ne sait pas ce qu’est être en position défensive,– comme face à n’importe qui, du reste. La ligne américaniste, nourrie d’inculpabilité et d’indéfectibilité, ne peut imaginer que les USA soient en position fautive ni qu’ils soient en position défensive, par la grâce d’un revers ou d’une défaite. La confusion psychologique, avec divers effets de paranoïa et de schizophrénie, comme l’on parle d’effets de manche, est le résultat de cette situation. La position défensive, qui demande tout un art pour être tenue, ne semble enfanter que bizarrerie et ridicule…



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Autre lien (analyse technico-psychologico-géopolitique) :

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Georges Stanechy le 16/12/2011 a écrit:

L’Iran et le Drone : Un Désastre Ravageur pour les USA …



Silence des médias occidentaux, presse, radio, TV, chroniqueurs obsédés de buzz, praticiens patentés du "bashing" capables de s’emparer du moindre prétexte dès qu’il s’agit de diaboliser Russie, Chine, Cuba, Venezuela et autres boucs émissaires désignés à la vindicte d’une opinion publique droguée de désinformation… Censure privatisée, parfaitement rodée.


Les hurlements du vent ne font pas trembler la Montagne
Proverbe Chinois



Silence



Parfois, dans la presse européenne ou nord-américaine, quelques maigres entrefilets, comme à regret, de reprises de communiqués d’agence de presse, lénifiants, noyés dans la masse de ce qu’on n’a pas le temps de lire. Alors que les médias du reste du monde n’ont cessé d’en faire leurs titres et articles ces jours derniers, particulièrement en Asie.


L’évènement qui s’est produit le dimanche 4 décembre 2011 présente, pourtant, des implications immédiates et une portée géopolitique d'une colossale importance. Composant un cocktail qui devrait passionner “journalistes d’investigation” et “experts médiatiques de politique étrangère”, esprits curieux et friands d’actualités, amateurs de jeux vidéo, lecteurs de BD et de romans d’espionnage assaisonnés aux missions ou exploits “impossibles”.


Coup de théâtre fusionnant tous les ingrédients des hautes technologies : aéronautique futuriste, guerres secrètes entre services spéciaux ou renseignements militaires, CyberWars ou conflits mêlant télécommunications cryptées et informatique bardée de codes et pare-feux, ruses minutieusement architecturées face aux foucades de l’arrogance stupide…


Silence, expression d’un déni.


Celui d’un désastre militaire et technologique majeur, immense, ravageur, pour les USA, dans leur prétention hégémonique à dominer le monde. Aux conséquences multiples.


Ce désastre vient de leur être infligé par l’Iran.


Ses spécialistes en CyberWars, en « guerre électronique », se sont emparés d’un exemplaire de son drone technologiquement le plus sophistiqué. Avion sans pilote à bord, radioguidé au moyen d’un système satellitaire, qui avait décollé d’Afghanistan. Le faisant atterrir en douceur, après en avoir neutralisé les systèmes de sécurité, avec une parfaite maîtrise, sur une de leurs bases aériennes.


L’appareil avait pénétré l’espace aérien iranien, se croyant indétectable pour l’avoir effectué précédemment à plusieurs reprises, sur une profondeur de 225 km au nord-est du pays. Survolant Kāshmar, capitale de la province de Razavi Khorasan.


Kāshmar, à 926 km de Téhéran, célèbre pour la beauté veloutée de ses tapis laine et soie à l'extraordinaire finesse des motifs rehaussés, dans leur brillance, d’un subtil équilibre de couleurs et nuances. Amateurs et collectionneurs de tapis persans, notamment dans les pays de l’Eurasie, en raffolent. A 220 km de la frontière afghane dans le nord-est du pays, près du magnifique désert de Loot, un des plus beaux de la planète. La proximité de l’air chaud lui permet de cultiver une quarantaine de variété de raisins, avec une des plus savoureuses productions mondiales de safran (1). Réputée, aussi, pour la qualité de deux universités : Payame Nur University, spécialisée dans l’enseignement à distance, et Azad University.


Le drone n’était pas là pour photographier universités, hôpitaux, stations d’épuration d’eau et centrales électriques de la ville. Photos et plans sont disponibles au public. Les Iraniens savent que ces infrastructures civiles figurent parmi les cibles prioritaires, malgré l’interdiction internationale des Conventions de Genève, en cas de bombardements par “La Communauté Internationale”. Comme ce fut le cas en Palestine-Gaza, Irak, Afghanistan, Liban, ou en Libye récemment réduite en cendres. (2)


Pas davantage pour inventorier les sites touristiques de la région…





Le Chihuahua


Il ne le savait pas, impatiemment attendu ce jour-là. Une réception spéciale lui était réservée, s’agissant d’un drone d’exception. De loin, beaucoup plus perfectionné que les “drones-tueurs”, armés de missiles, spécialisés dans les massacres quotidiens de civils en Afghanistan ou au Pakistan, aux noms sanguinairement évocateurs : “Reaper” (La Faucheuse), “Predator”... (3)


Non. C’était la superstar de l’arsenal US qui franchissait la frontière iranienne, un « drone espion » : le RQ-170 Sentinel. La crème de la crème, en termes de haute technologie aéronautique et militaire, un concentré de tout le savoir et de la technicité la plus secrète, même auprès de ses alliés et vassaux, du complexe militaro-industriel US.


Peu d’exemplaires construits. Si précieux que seule la CIA en détient l’exclusivité : mise au point, programmes des missions, pilotage, exploitation des informations recueillies. Son pilotage s’effectue à partir de la base de Tonopah dans le Nevada, via des relais satellite. Les RQ-170 Sentinel chargés d’espionner Iran, Pakistan et Chine, limitrophes de l’Afghanistan, sont dans leur majorité physiquement positionnés et gérés par la CIA, depuis 2008, sur la base aérienne de Shindand, avec leurs équipes de maintenance, même s’ils sont pilotés à partir des USA.


Située à 1.500 mètres d’altitude dans la province de Hérat à l’ouest de l’Afghanistan, face à l’Iran, la “Shindand Air Base” est destinée, chez les stratèges US, à servir de plateforme logistique dans l’éventualité, souhaitée par tous les traîneurs de sabre à Washington, d’une invasion de ce pays. Car, rien ne justifie une telle démesure de moyens face à une guérilla de résistance nationale, faiblement armée, en Afghanistan. Cette gigantesque base vient de faire l’objet d’un triplement de son infrastructure et pistes en 2011, et une nouvelle piste va encore être rajoutée début 2012. La longueur de ses pistes permet de recevoir les avions de transport géants C-17 Globemaster III. (4)


Le RQ-170 Sentinel, drone à long rayon d’action capable de voler à 15 000 mètres d’altitude, sa forme en delta lui donne une envergure de 26 mètres en largeur, 4,5 mètres en longueur, 1,84 en hauteur. Equipé d’un réacteur General Electric TF34 connu pour sa robustesse et sa fiabilité. Son équipement, son “design”, son “avionique”, pour reprendre le jargon du métier, sont dérivés du fameux bombardier B-2, réputé indétectable par tout système radar. D’où son qualificatif de “furtif” selon l’expression technique, “stealth” en anglais. (5)


Cette merveille aéronautique a ainsi une “signature”, une identification ou un repérage, parmi les plus faibles : acoustique, infrarouge, visuelle et radar. Quasiment, impossible à détecter, passant inaperçu. Quand il l’est, c’est trop tard, ayant disparu ou déjà frappé. En raison de deux caractéristiques :


=> Son aérodynamisme en forme d’aile-volante en matériaux composites, au profilage offrant peu de prise aux ondes radars adverses


=> Son revêtement spécial, sa “peau” (wing skins) comme disent les spécialistes, dont la composition multicouche est ultrasecrète, absorbant tous types d’ondes de détection radar.


Il embarque le nec plus ultra de ce que science et technique ont pu rendre opérationnel sur le plan de la détection, de la surveillance, du radioguidage, et des transmissions cryptées: interception de communications, prélèvement par capteurs (sniffers) d’émanations chimiques ou radioactives même à doses infimes, prise de photos et de films par tous temps et toutes résolutions de nuit comme de jour, identification des positions radars ennemies, centres de commandements, localisation de bunkers et souterrains, etc.


L’ensemble de cet appareillage est si sophistiqué et sensible qu’il est nécessaire d’abriter ce drone, en dehors de ses missions, dans un hangar climatisé.




Pareil « trésor volant » évolue, évidemment, dans un environnement sécurisé à l’extrême. Quatre systèmes de sécurité le rendent quasiment invulnérable :

i) Systèmes antibrouillages (“anti jam”) et de guerre électronique les plus récents et les plus puissants

ii) Doublement systématique des éléments essentiels de sa motorisation et de son pilotage, avec basculement immédiat de l’un à l’autre dès l’amorce d’une panne improbable

iii) En cas de perte de contact avec son pilote à terre, procédure de mise en pilotage automatique avec programmation de son ordinateur de bord en guidage autonome lui permettant de retourner à sa base initiale, dans une sorte de « retour au pigeonnier »

iv) En cas de défaillance du pilotage automatique, ou du système de « retour au pigeonnier », phase terminale par destruction automatique, ou plutôt pulvérisation en vol, pour qu’il n’y ait aucune possibilité de récupérer une quelconque pièce ou trace éventuelles à récupérer par des mains autres que celles des agents de la CIA.


Dans leur mégalomanie coutumière, les experts militaires et du renseignement US l’avaient surnommé “The Beast of Kandahar”, où il fut exhibé et filmé en vidéo au décollage en 2007 pour la première fois. La Bête, le Monstre… Mais encore, en argot anglais, The Beast c’est le flic méchant, à la matraque facile, la brute, la terreur légitimée par l’insigne et la loi du plus fort…


Les ingénieurs Iraniens ont apprivoisé, domestiqué, The Beast.


Le transformant en Chihuahua docile, couettes enrubannées au vent, allant sagement se coucher selon leurs instructions, et dans la soumission, sur le coussinet qu’ils lui avaient assigné. A son insu, coupant ses relations satellitaires, se substituant au pilote du Nevada, gérant tous les recoins de son ordinateur de bord, son cerveau, le manipulant de brillante façon au point de le faire atterrir, sur ce qu’il croyait être sa niche ou son “pigeonnier” d’origine : la “Shindand Air Base”. Intact.


Saluons, sportivement, ce fantastique et historique exploit.





Un cadeau impérial



Mais, allons au-delà.


Conséquences, perspectives, bouleversements, impacts, s’amoncèlent : juridiques, économiques, technologiques, militaires, géopolitiques. Un regard sur les plus déterminants s’impose pour qui veut comprendre l’ampleur de l’évènement. Reste deux attitudes : soit examiner d’un œil clinique et logique les faits, soit en nier l’évidence, l’importance, en se réfugiant dans une idéologie sclérosante.


Essayons la première voie, en retenant brièvement quelques dimensions :


i) Droit International et Bellicisme

« Acte hostile », gravissime, dénoncent les Iraniens, en saisissant les instances de l’ONU. Sachant qu’ils n’obtiendront rien. Mais, ils ont raison sur le fond, en droit international, et pour le principe : une fois de plus, tendre à l’ONU le miroir de ses postures hypocrites, son double jeu et son incurie. Imaginons qu’un drone russe ou chinois ait pénétré de 225 km à l’intérieur des frontières des USA… Dans l’hystérie médiatique, ce ne seraient que cris, résolutions, sanctions, en cascade, de “La Communauté Internationale”.

Plus révélateur est le comportement de la nomenklatura US. Lundi dernier sur CNN, l’ancien vice-président Dick Cheney, le second de Bush, reprochait à Obama de ne pas avoir immédiatement donné l’ordre de bombarder l’endroit où avait été vu pour la dernière fois le drone capturé par les Iraniens :

« La bonne réponse à cette affaire était de réagir immédiatement dès que l’appareil a été capturé et le détruire… Cela peut être fait à partir d’une opération aérienne. Cela peut être réalisé par une rapide frappe aérienne ». (6)


Non seulement, aucune volonté de s’excuser ou de regretter un tel « acte hostile », mais, au contraire, il paraît naturel de passer aussitôt, jouant les outragés, à un « acte de guerre ».


Position partagée par les politiciens du Congrès US. Notamment, chez les candidats "républicains" aux primaires présidentielles en cours dans une surenchère délirante : tels, l'ancien président de la Chambre des Représentants Newt Gingrich, (7), ou encore Rick Santorum, qui ne cessent de préconiser l’assassinat des dirigeants de l’Iran ainsi que celui de ses scientifiques. Exigeant, outre ses centres de recherche atomique, le bombardement de ses productions de pétrole et de gaz, ses infrastructures portuaires, etc.


Un tel degré d’inconscience, d’irrationalité, de fanatisme, à ce niveau de responsabilité, démontre combien la caste dirigeante américaine est gangrénée par un ramassis de milliardaires-voyous, analphabètes de la situation du monde. Etalage d’arrogance, de mépris des peuples, de la vie humaine et des principes élémentaires du respect du Droit à l’Autodétermination. Véritables gangsters psychopathes de la violence, substituant l’Assassinat, le Bellicisme, au Droit International.


Face au désastre militaire et technologique que représente la saisie intacte du RQ-170 Sentinel par les Iraniens, leur fureur aveugle ne semble pas se calmer…


ii) Science et Technologie

Le Président Ahmadinejad, ingénieur de formation, s’en délecte dans l’ironie. Synthétisant, dans un entretien avec une télévision latino-américaine, un des aspects majeurs de cette opération, évoquant un “cadeau” :

« Les américains ont peut être décidé de nous offrir cet avion espion … »


Assurément, “cadeau” est bien le terme. Impérial. Au minimum, d’une valeur de 50 milliards de dollars. Et, je pèse mes chiffres !... Ce n’est pas simplement le prix de l’appareil et de son équipement. C’est aussi celui de la masse des brevets, fournis gratuitement à l’Iran.


Celui de l’ensemble, de l’aboutissement sur plusieurs décennies, des programmes, budgets, financements, centaines de milliers d’heures de recherches, d’essais, de mises au point, de savoir-faire (know how), dans une multitude de disciplines et de techniques : aéronautique, motorisation, matériaux composites, réseau de fibres optiques embarqués, logiciels de bord, interfaces satellitaires, radars, télécoms et radioguidages, optiques et systèmes électro-optiques, photos, système d’imagerie hyperspectrale, systèmes de piratages téléphoniques et informatiques, d’écoutes, prélèvements chimiques-bactériologiques, sondes ou sniffers de particules radioactives, etc.


L’équivalent d’une visite guidée, portes ouvertes, par le Pentagone, au cœur de l’arsenal et du "secret défense" de son industrie de l’armement. Le complexe militaro-industriel US soudainement nu comme un ver, sous les projecteurs. Tous les systèmes de navigation, de radar, de furtivité, de mesures et de contremesures électroniques, intégrés aux appareils les plus perfectionnés des forces aériennes US et occidentales, offerts aux patientes investigations des spécialistes Iraniens.


Non seulement le fameux bombardier B-2, mais aussi le chasseur de dernière génération F-35, qualifié de “furtif”, qui a le même fabricant que le drone espion : Lockheed Martin. Chasseur polyvalent (Multirole Joint Strike Fighter) qui équipe progressivement l’aviation, la marine, le corps des marines (modèle spécial à décollage vertical), des USA, ainsi que la Royal Navy britannique. Prochainement une vingtaine pour Israël, livrables à partir de 2018, avec une option sur 55 supplémentaires. Sous la pression du lobby sioniste, le Congrès US a bloqué la vente du F-35 à l’Arabie saoudite qui devra se contenter du F-15 de conception ancienne, et de plus, dans une version bridée...


Paradoxe, l’Iran bénéficie dès aujourd’hui des technologies les plus secrètes et précieuses de l’aéronautique US que l’Arabie saoudite, un des plus fidèles alliés des USA, n’obtiendra jamais, et qu’Israël ne pourra utiliser que dans sept ans ! “Cadeau”, faisant apparaître ridicule, dérisoire, caduc, l’embargo obsessionnel des occidentaux sur le transfert de technologie à l’Iran …


Mais, rien n’y fait. L'arrogance indécrottable des responsables US et de leurs « experts militaires » demeure. Exemple : un analyste du Teal Group (expertise en aéronautique et spatial), Richard Aboulafia, minimise le cataclysme dans une métaphore méprisante :

« D’un point de vue du secret, c’est comme si on avait fait tomber une Ferrari dans une culture du char à bœuf ». (8)


Fanatisés, conditionnés, niant les faits, abrutis d’idéologie coloniale, la nomenklatura US ne peut fantasmer l’Iran qu’en désert technologique, peuplés de sauvages, incapables de décoder, adapter, tirer le moindre enseignement de la saisie d’un appareil de haute technologique que ses ingénieurs ont fait atterrir comme une fleur sur leur territoire. L’arrogance n’est-elle pas une manifestation imbécile, une pathologie déconnectant de la réalité, précipitant droit dans le mur ?… Symptôme du pathétique suicide intellectuel d’une oligarchie.







Le Lièvre et la Tortue


Certes, sur le papier le rapport de forces théorique entre l’Empire et l’Iran reste inchangé. Une vague de bombes atomiques peut réduire en poussière l’Iran, en quelques secondes. Toutefois, utiliser la force atomique, contre un Etat qui n’attaque personne, n’occupe aucun pays dans la violence ni la spoliation, serait pour l’Empire se mettre au ban de la planète entière. Même, sous prétexte de guerre préventive fondée sur des mensonges. D’où l’intensité de la “guerre secrète” imposée à l’Iran.


Comme dans la fable du "Lièvre et la Tortue", rattrapant dans beaucoup de domaines le retard accumulé sous la dictature du Shah inféodée aux industries de l’armement occidentale, pour préserver son indépendance l’Iran a édifié une performante industrie de la défense et du renseignement. Adossée à une infrastructure scientifique et technique de premier plan, aux nombreuses universités, multiples centres de recherches et milliers d’ingénieurs (ce qui va exiger des services occidentaux beaucoup d’assassinats pour les exterminer jusqu’aux derniers…).


Ce coup terrible, envoyé en pleine figure de l’appareil militaire américain et occidental dans son ensemble, est révélateur. L’opération réussie d’arraisonnement du drone espion, préparée de longue date, méticuleusement mise au point, en est une éclatante démonstration.


L’Iran, sur les 10 dernières années, a abattu, neutralisé, de nombreux drones franchissant ses frontières. La plupart ont été récupérés sous forme de débris et reconstitués, certains en bon état. D’autres ont été complètement perdus, dont deux abattus au-dessus des eaux territoriales du Golfe Persique. Les autorités iraniennes vont prochainement organiser une exposition, destinée dans un premier temps aux ambassadeurs et aux professionnels de l’information, pour présenter le drone espion arraisonné, encadré de 7 autres drones en bon état : 4 israéliens (violation des frontières est) et 3 américains (violation des frontières sud et ouest).


A partir de cette mine d’informations, les Iraniens avaient organisé des équipes multidisciplinaires de recherche et développement afin de pénétrer tous les secrets du fonctionnement de ces aéronefs sophistiqués. D’autres équipes, se relayant nuit et jour, se sont spécialisées, par type de drone, dans un véritable travail de fourmi : suivre toutes leurs évolutions, en Iran, en Afghanistan. Et, même au Pakistan, où une de leurs équipes était présente en permanence.


Le drone a un grand défaut : il est excessivement bavard, une pie jacassant sans interruption. Ne pouvant cesser de communiquer avec son pilote au sol pour savoir où se diriger, envoyant un flot continu d’images, d’informations et prélèvements divers. Une masse de communications faciles à enregistrer, même en langage codé. Ce bavardage continu facilite grandement l’apprentissage de son langage. Rien de plus facile : quel que soit son niveau de cryptage, un langage codé « se casse ». Les Iraniens comptent parmi eux les meilleurs mathématiciens et logiciens du monde (dont de nombreuses femmes…), jonglant avec les algorithmes et les supercalculateurs avec autant de facilité qu’un joueur de frisbee. (9)


Dernière étape, à partir du décryptage, décortiquer le fonctionnement de son cerveau. Qui n’a rien à voir, pour le moment, avec la complexité du cerveau humain. Un simple logiciel de bord qui, par définition, livre celui utilisé au sol. Avec leurs différents modes d’échanges d’instruction via les satellites. C’est ainsi que la “feuille de route” du RQ-170 Sentinel destiné à violer les frontières de l’Iran pour l’espionner, était connue de la défense iranienne dès son décollage…


S’amusant à pénétrer les ordinateurs de la “Creech Air Force Base” dans le Nevada et y infecter de quelques virus retors, pendant plusieurs semaines à l’insu des spécialistes US, l’ensemble de leur flotte de drones. Générant de multiples incidents, jusqu’à provoquer l’écrasement d’un drone de type Reaper aux Seychelles cette semaine. (10)


S’il est possible de disposer de tous les codes sources pour arraisonner des drones adverses, en gérant leurs liaisons terrestres et satellitaires parmi les plus fortement protégées, il faut savoir que la maîtrise d’algorithmes et de logique est encore plus simple dans le contrôle des stations de radars, avions, bateaux, chars d’assaut, missiles. Jusqu’aux relations satellitaires coordonnant les troupes au sol…


Constat implacable : les forces armées iraniennes, sur le plan opérationnel de la « guerre électronique », ont atteint l’excellence. Faisant au moins jeu égal, si ce n’est plus, avec leurs adversaires potentiels. Ceux qui prétendent l’envahir auront en face d’eux non pas un pays sans "défense électronique" comme la Palestine, le Liban, l’Irak, l’Afghanistan, le Pakistan ou la Libye, qu’ils sont habitués à écraser dans la facilité et l’impunité, après avoir “aveuglé” leurs défenses aériennes quand ils en ont, mais des forces comparables aux leurs… (11)


The Beast, emblématique d’une géopolitique mégalomaniaque de l’absurde, subitement devenue l’ombre d’elle-même.


Préfigurant le sort d’un Empire décadent…








(1) Safran qu’on retrouve sur nos tables, du fait d’un embargo hypocrite profitant surtout aux intermédiaires véreux, dans un conditionnement "espagnol", "turc", ou autres appellations d’origines non contrôlées…


(2) Cf. in Justice ou Injustice internationale, Daniel Lagot, Edditions L’Harmattan, 2009, Les Conventions de Genève, art. 85.5, énoncent parmi les crimes de guerre :

- « soumettre la population ou des personnes civiles à une attaque »

- « lancer une attaque indiscriminée atteignant la population civile ou des biens de caractère civil, en sachant qu’elle causera des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles, des dommages aux biens civils, “excessifs par rapport à l’avantage militaire et concret attendu” ».


(3) Ces “drones-tueurs” sont responsables des plus grand massacres actuels de civils en Afghanistan et au Pakistan, sous prétexte de tuer des “commandants Talibans ou membres d’Al Qaïda”. Comme lors de la guerre du Vietnam, à l’exemple des luttes des puissances coloniales contre une révolte face à leurs prédations, tout chef de village est assimilé à un rebelle, un insurgé, un terroriste, ou un Taliban. En conséquence : tué avec sa famille, quand ce n’est pas avec l’ensemble de son village. Dans la stratégie de lutte contre une résistance nationale, le premier objectif étant de déstructurer une société en éradiquant un quelconque “leadership”.


(4) L’USAF y a affecté le 838th Air Expeditionary Advisory Group, cohabitant avec les services spécialisés de la CIA.


(5) Le coût “officiel” de chaque B-2 avec ses pièces détachées et sa maintenance, est évalué à 2,13 milliards de dollars ("B-2 Bomber: Cost and Operational Issues Letter Report, 14 August 1997, GAO/NSIAD-97-181." United States General Accounting Office).

Attaquant toujours de nuit, les B-2 ont été le fer de lance de l’écrasement de l’Irak sous les bombes en 2003, au cours duquel ils ont lancé plus de « 1,5 millions de pounds » (1 pound = 0,45359237 kg) de bombes de tous calibres. Jusqu’à une tonne par bombe.

Trois d’entre eux, furent les premiers appareils de l’OTAN, à pénétrer dans l’espace aérien Libyen pour y bombarder des aérodromes en mars 2011, déversant une quarantaine de bombes.

Dans les deux cas, pour « renverser » un dictateur… Ils ont été aussi utilisés au Kosovo et en Afghanistan, pour annoncer l’arrivée de « la démocratie »…


(6) "The right response to that would have been to go in immediately after it had gone down and destroy it," […] "You can do that from the air. You can do that with a quick air strike.”, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


(7) Inconnu de l’opinion publique internationale jusqu’à sa récente et délirante déclaration qualifiant les Palestiniens de « Peuple inventé et terroriste »…


(8) "From a secrecy standpoint, it's like dropping a Ferrari into an ox-cart technology culture", [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


(9) La Chine possède le deuxième plus puissant supercalculateur du monde, et le plus rapide, avec son Nebulae Dawning de 1,2 pétaflop et 55 680 cœurs Intel…


(10) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


(11) Avec d’autant plus de facilité quand ils leur ont vendu le matériel de défense antiaérienne dont ils connaissent toutes les caractéristiques, emplacements, systèmes de surveillance et de communication, disposant de tous les codes sources qu’ils peuvent neutraliser en un claquement de doigt. Exemple : les missiles antiaériens “crotale” livrés par la France à la Lybie (9 unités d’acquisition & 27 unités de tir) n’ont abattu aucun avion ni hélicoptère …


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MessageSujet: Re: Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran)   Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran) Icon_minitimeLun 19 Déc 2011, 17:58

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Commentaire perso : n'oublions pas que les perses ont inventé le jeu d'échecs.

Bon, la situation est relativement "drôle".


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MessageSujet: Re: Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran)   Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran) Icon_minitimeLun 19 Déc 2011, 18:13

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Commentaire perso : n'oublions pas que les perses ont inventé le jeu d'échecs.

en effet on le nommait le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


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Pour autant, le but final du jeu, qui est d'obtenir la victoire par la mort du roi ("Shah-mat" en persan, d'où notre "échec et mat") déconcerte les contemporains.



Les guerres, à cette époque n'ont pas pour objectif véritable d'abattre la partie adverse, mais plutôt de l'affaiblir en la harcelant constamment. L'idée même d'une bataille rangée entre deux armées est un peu déroutante à une époque où les affrontements se font généralement entre troupes de petites tailles et se terminent plus souvent au coucher du soleil qu'à la défaite de l'adversaire.



Mais les croisades contribuent bientôt à fixer le principe de combats sans merci, et la table de jeu apparaît alors comme la reproduction miniature d'un champ de bataille dont la pratique assidue favorise l'apprentissage tactique de la guerre.
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MessageSujet: Re: Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran)   Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran) Icon_minitimeMar 20 Déc 2011, 16:36

...


Pourquoi l'armée des États-Unis n'a t'elle pas déjà, quasi-immédiatement, dirigé un missile de croisière sur le SQ170 Sentinel détenu par l'Iran afin de le détruire, eû égard à l'importance diplomatique, géopolitique, technologique, financière, presque incalculable, de la détention par l'Iran de ce fleuron technologique pour l'instant inégalé par aucune autre nation ?...


Si Dick Cheney a pu déclarer : «La bonne réponse à cette affaire était de réagir immédiatement dès que l’appareil a été capturé et le détruire… Cela peut être fait à partir d’une opération aérienne. Cela peut être réalisé par une rapide frappe aérienne», c'est une indication supplémentaire dans le sens de l'extrapolation logique qui veut que l'option de bombardement ait été envisagée et soupesée par l'armée et les dirigeants américains, dès le début de cet évènement.


Détruire l'appareil par un bombardement aérien nécessite de savoir où le drone se trouve actuellement. Considérant que l'armée iranienne a bien entendu pris des mesures de blindage magnétique afin qu'aucun signal de repérage ne soit émis de l'appareil ni aucune commande reçue par lui (commande d'autodestruction, par exemple), il faut une détection visuelle du transport et de la mise à l'abri du drône, qui peut être envisagée par satellite de surveillance et supposément assez aisément puisque les dimensions en sont relativement importantes. Une fois la position de l'appareil connue, il faudrait y envoyer un missile de croisière pour l'exploser.


Visiblement les États-Unis n'ont pas encore été en mesure de faire cela. Si la position était connue, le missile de croisière serait immédiatement lancé (et il aurait immédiatement été lancé de préférence avant la divulgation de l'évènement et les conséquences de cette divulgation, ce qui n'a pas été possible).


On peut en conclure que soit les États-Unis ne connaissent pas la position de l'appareil, soit ils la connaissent mais ne peuvent envoyer de missile de croisière en Iran, soit ils ne connaissent pas la position de l'appareil et ne peuvent envoyer de missile.


S'ils ne connaissent pas la position de l'appareil, c'est que l'Iran a réellement neutralisé les satellites de surveillance adéquats. S'ils ne peuvent envoyer de missiles de croisière c'est qu'ils estimeraient au vu de facteurs non divulgués (et là on pense aussi à l'écrasement d'un drone de bombardement Reaper ces derniers jours aux Seychelles cité plus haut) que l'Iran disposerait de capacités électroniques de déréglage et contre-mesures pour les missiles de croisière américains. Il y a peut-être l'addition de ces deux hypothèses.


Alors, de quoi être certain en regardant ce qui est connu de ce qui se passe ?... Ce qui est certain, c'est qu'il y a une guerre électronique et cybernétique en cours entre les USA et l'Iran, et que les USA ont perdu ce mois ci une bataille importante. On pourrait dire qu'une finesse jusqu'alors peu reconnue aurait primé en cet instant sur une force brute.


"Étonnant"...


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MessageSujet: Re: Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran)   Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran) Icon_minitimeJeu 03 Mai 2012, 05:26

???


22/04/2012 "Iran 'building copy of captured US drone' RQ-170 Sentinel"
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Téhéran affirme pouvoir reproduire un drone américain


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L'Iran a entamé la construction d'une copie du drone américain RQ-170 dont les militaires iraniens s'étaient emparés début décembre 2011, annoncent dimanche les médias locaux.

Selon le général Amir Ali Hadjizadekh, chef d'une unité aérospatiale d'élite du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI), les spécialistes iraniens ont commencé la construction en se basant sur des technologies mises au point par les militaires américains. En outre, ils ont réussi à rétablir les données qui étaient stockés dans l'ordinateur du drone.

Début décembre 2011, les autorités iraniennes ont annoncé avoir abattu un drone furtif américain RQ-170, qui survolait leur territoire. Par la suite, elles ont montré une vidéo montrant cet appareil sans dommages apparents.

Mi-décembre, le gouvernement américain a officiellement exigé de lui rendre le drone, ce que Téhéran a refusé de faire, promettant de ne remettre au Pentagone qu'un modèle réduit à l'échelle 1:80, les autres exemplaires étant mis en vente en Iran pour le prix de 5 euros.


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MessageSujet: Re: Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran)   Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran) Icon_minitimeMar 16 Oct 2012, 02:40

...


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Israël vs Iran : le drone du Hezbollah a filmé des manœuvres et sites secret-défense. Révélations.

Publié le 14/10/2012 à 12h45 | Drone, Hezbollaz, Iran, Israel, Liban, Nasrallah, USA | 2 commentaires.




Le feuilleton continue: Le drone « made in Iran » ayant survolé Israël avant d’être détruit, était un engin sophistiqué qui a pu survoler des sites sensibles avant d’être détruit.



L’aveu vient de sources proches du renseignement militaire israélien. Contrairement à ce qu’il a été prétendu jusqu’alors en Israël, le drone dont le chef du Hezbollah vantait les mérites sur la propre télévision de son mouvement « Al Manar », était effectivement un modèle de dernière génération, disposant de capacités d’espionnage exceptionnel, et a pu enregistrer et peut-être transmettre en temps réels les images de manoeuvres conjointes et secrètes des armées israéliennes et américaines dans la région du Neguev. Pire, selon un officiel israélien, le drone a sans doute pu filmer des installations sensibles, des sites de missiles balistiques, des nouvelles bases aériennes, et les installations nucléaires stratégiques de Dimona, situées à moins d’une trentaine de kilomètres du point ou le drone a été abattu ! Venu de la Méditerranée, le drone a franchi plus de 50km en territoire israélien. Des recherches de tous débris possibles non encore récupérés sont en cours dans la région.



» C’est peut-être le scénario du pire qui s’est finalement joué » dit aujourd’hui à Tel-Aviv un membre du Ministère de la Défense israélien. Ce même ministère qui officiellement avait estimé que Hassan Nasrallah fanfaronnait, et que le drone abattu par la chasse israélienne était un vieux modèle ne représentant aucune menace en termes d’espionnages militaire. Au Liban, un logisticien du Hezbollah assure: » Notre chef sait ce qu’il dit lorsqu’il évoque une opération militaire du mouvement. Il a la meilleure connaissance de toute la puissance de l’arsenal du Hezbollah. C’est un chef religieux, politique, mais aussi militaire « .


Les israéliens craignent maintenant que l’Iran n’ait fourni au Hezbollah le dernier modèle de drone ultra-sophistiqué, le Shahid (Shaeed) 129, rebaptisé « Ayoub » lancé à partir du Liban, par les hommes du mouvement chiite et des techniciens iraniens du corps des gardiens de la révolution ayant déjoué, les systèmes des radars de détection, et le système du dôme anti-missiles tant vanté par Israël pour rassurer sa population en cas de guerre.





L’incroyable histoire du « Shahid 129″ copie conforme du drone US «Sentinel RQ170″



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Drone US RQ170 Sentinel


Pour bien comprendre ce qui s’est peut-être joué, il faut revenir en arrière dans le temps. Le mois dernier, l’Iran dévoilait en grande pompe, sa dernière « réalisation » en matière de drone. Une copie selon les iraniens d’un des appareils américain le RQ170, « Sentinel », dont les américains avaient perdu le contrôle un an auparavant alors qu’il survolait le territoire iranien et qu’il s’était « crashé », mais sans subir d’importants dommages, et sans que son système d’auto-destruction n’ait fonctionné selon l’Iran.


La République islamique avait plus tard affirmé avoir été capable de déverrouiller tous les systèmes de protection et les codages, de recueillir les données du coeur informatique de l’engin. Puis après l’avoir étudié longuement, d’en reproduire une « copie » non dans sa forme mais avec les mêmes moyens opérationnels et les mêmes systèmes internes. » Faux, impossible, propagande » avait alors assuré le Pentagone. L’Iran avait répliqué aussitôt par la voix du redoutable général Hajizadeh, l’homme qui tient d’une poigne de fer le commandement spécial de l’état-Major Missiles/espace. Le général avait alors livré des éléments que seuls la data-base du drone avait pu fournir. Il avait tranquillement expliqué que le drone se trouvait en Californie en 2010, qu’il avait ensuite été envoyé en Afghanistan, et qu’il avait notamment survolé le « compound » de ben Laden au Pakistan avant le raid lancé contre le chef d’al Qaida en novembre 2011. Autant d’informations qu’il eut été impossible de connaitre, si les iraniens n’avaient pas effectivement » cassé » l’encodage et le cryptages des données du drone RQ170.



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Shahid129


Très embarrassée, la Maison-Blanche s’était alors refusée à tout commentaire. De leur coté sous la férule du redoutable général Hajizadeh, (l’homme qui menace en cas de guerre avec Istaêl d’embrasser toute la région et de frapper toutes les bases US situées dans des pays voisins de l’Iran), les ingénieurs iraniens, bénéficiant d’une aide chinoise et russe avaient reproduit un modèle de drone ultra-sophistiqué, semblable en sa forme d’aile volante, en ses capacités, et son fonctionnement au drone RQ170 (capacités de reconnaissance et de combat, emport de missiles, portée 1000 à 2000 km, autonomie 24 heures de vol) et ainsi construit le Sahid 129.


Dans son intervention télévisuelle, Hassan Nasrallah avait parlé d’un drone de « fabrication iranienne« , (détail stratégique et politique crucial) qui aurait filmé, recueilli des informations stratégiques. La télévision du mouvement « Al manar » a réalisé une simulation visuelle du parcours du drone jusqu’à ce qu’il soit abattu.





Guerre des mots et des images


Après une semaine de guerre des mots, d’affirmations contredites par les uns et les autres, des officiels et des experts attachés au Ministère de la Défense Israélien ont parlé et révélé leurs vraies craintes, difficiles à mesurer, puisque d’intenses recherches sont encore menées sur la zone ou sont tombés les débris du drone après qu’unF16 ait du s’y reprendre à deux fois et lâcher 2 missiles pour le faire exploser en plein vol. Les israéliens ont reconnu qu’un premier missile » panther » avait manqué sa cible. Le drone est parti du Liban-sud, ou la FINUL, n’a rien remarqué selon l’un de ses portes-paroles. Quant au fait qu’il ait ensuite déjoué la détection radar côtière, et ait été oubliée par le système de « Dôme anti-missiles », l’état-major de Tsahal a expliqué initialement qu’il avait volontairement laissé le drone rentrer dans son espace aérien, contrôlé son survol, pour le détruire ensuite. Explication qui laisse sceptique nombre d’experts : et si le drone avait été armé questionnent-ils, et pas seulement équipé de systèmes de repérage photographique ou vidéo, que se serait-il passé? A quoi aurait servi par ailleurs une telle gestion d’un engin ennemi ?



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simulation TV


Dans l’autre camp on savoure, la télévision « al Manar » a réalisée et diffusée une simulation du vol supposé dans son intégralité du missile lancé par le Hezbollah, sans pour autant prendre pour modèle dans sa simulation 3D la forme exacte du drone, sans non plus diffuser d’éventuelles images qu’il aurait capté, et qui seraient la preuve de la prouesse technique totale réalisée par les iraniens.Commentaire néanmoins d’un lieutenant de Hassan Nasrallah » Nous ne mentons jamais sur nos capacités militaires et leur possible impact insiste un haut-officier du Hezbollah. Et nos amis iraniens, qui disposent d’un incroyable arsenal, non plus. Souvenez-vous: en 2006, lors de la dernière guerre d’Israël menée au Liban, des chasseurs-bombardiers de Tsahal avaient largué 23 tonnes de bombes sur le prétendu bunker de Nasrallah et affirmé qu’il avait été grièvement blessé. Une demi-heure plus tard, le sheihk notre chef, était réapparu à la télévision, en parfaite forme, et avait dit « regardez vers la mer, vous allez voir notre riposte et une surprise« . Personne n’avait compris, n’y avait cru. Tout le monde avait cru à une fanfaronnade. Et pourtant, nous (les journalistes alors présents sur place) ainsi que nombre d’habitants de Beyrouth avions vu, éberlués, un missile parti du Liban, et qui avait atteint au large l’arrière d’un navire de guerre israélien.




La colère et les interrogations d’un député membre de la commission de Défense de la Knesset (Parlement israélien)



Aujourd’hui, l’idée que les libanais du Hezbollah, en accord parfait, avec leur sponsors, partenaires, fournisseurs iraniens, ait pu lancer un drone, réplique parfaitement opérationnelle d’un drone US de dernière génération, et tromper aussi aisément les systèmes de détections radars israéliens, donnent des sueurs froides à l’état-major de Tsahal et de nombre de politiques issus des rangs de l’armée israéliennes. Même si la prudence règne encore publiquement. le débat a néanmoins été ouvert par le député de la Knesset, membre de la commission des Affaires Etrangères, Michael Ben Ari : « Cet incident est clairement un échec sécuritaire pour Israël. Il serait temps qu’Israel arrête de transformer des échecs en succès comme le font les porte-paroles des armées égyptiennes ou syriennes. Il faut qu’on nous explique comment un drone ennemi peut franchir les frontières du pays sans qu’il n’y ait d’alarmes, sans qu’on ne l’abatte immédiatement, et pourquoi on le laisse pénétrer si profondément en territoire israélien (56km) avant qu’il soit détruit ». Sans compter que l’armée ne s’étend guère sur le fait que le F16 chargé de « traiter » la cible ait du s’y reprendre à deux fois, lâchant deux missiles « panther » de dernière génération.


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Sur le terrain, des unité spécialisées poursuivent leurs recherches, traquant le moindre débris du drone pulvérisé alors qu’il survolait l’espace aérien de l’état hébreu, afin de déterminer exactement quel était le degré de technologie avancée de cet avion sans pilote. Le Hezbollah estime quant à lui avoir marqué un point important dans une guerre qui est déjà déclenchée depuis longtemps entre Israël et L’Iran et ses alliés : la guerre psychologique…


Frédéric Helbert





Citation :
Commentaires du 15/10/2012 :




1 . rq170 15 octobre 2012 à 12 h 25 min

Monsieur Helbert, je vous lis régulièrement avec beaucoup de plaisir. Notamment vos derniers articles sur la « cellule » démontée récemment en france, mais je crois qu’il y a un problème avec votre article, là.
Voici le rq170 : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ca ne correspond en rien aux photos que vous publiez. Et je doute trèèèèès fort que les iraniens aient pu cloner si rapidement l’épave US. Et puis vous imaginez le back-office, la logistique, derrière pour exploiter une telle technologie ?
Et puis il faut une « vraie » piste pour faire décoller ce bouzin (Sentinel). Ils ont ça, le « Hezb’ », au Liban ? Ca ne s’envoie pas en l’air d’un coup de coude (contrairement à d’autres drones plus légers)…
C’est vous le professionnel, mais j’ai quand-même l’impression que vous manquez de recul sur ce coup là.
Cldt.

2 . Frederic Helbert 15 octobre 2012 à 14 h 41 min

Cher Monsieur,

Merci à vous ainsi qu’au grand expert es armement Laurent Lagnau, de m’avoir permis de rectifier une erreur « d’affichage » quant au RQ170 sentinel. Voila qui est fait et la réplique iranienne est, en sa forme d’aile volante, conforme à l’original. Pour le reste ne mésestimez les capacités des ingénieurs de l’armement iranien, ni celles dont j’ai pu constater les effets, du Hezbollah. Dans le sud du pays, zone que le mouvement de Nasrallah contrôlent totalement, ses hommes disposent littéralement de bases militaires secrètes. Et de toute capacité à lancer un « bouzin » pareil. Le Hezbollah est un état dans l’état et dispose d’une vraie armée. Qui avait fait ses preuves en 2006. J’y étais et je voyais leurs missiles chaque jour jusqu’au cessez le feu.. Quant à savoir jusqu’où les iraniens ont pu aller dans la confection d’un modèle identique au drone US qui s’était « abimé » en Iran, eux seuls le savent vraiment. Et c’est bien ce que les israéliens cherchent à découvrir en recherchant les moindres débris de l’appareil qui a violé leur espace aérien et volé une demi-heure, allant jusqu’à 56 km en profondeur dans le ciel d’Israël… Je ne rentre dans aucune propagande. Ce n’est pas ma vocation. Mais croyez-moi, l’état-major israélien est sur le fil aujourd’hui. L’impact psychologique de ce survol a été énorme. Il n’est qu’à voir les déclarations du député israélien membre de la commission de défense… J’ai pris tout le recul possible! Maintenant je vais de l’avant, puisque je repars sur le terrain…
Cordialement,
FH


...
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MessageSujet: Un autre drône des États-Unis récupéré par l'Iran (12/2012)   Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran) Icon_minitimeJeu 06 Déc 2012, 11:07

.
Un autre drône des États-Unis récupéré par l'Iran (12/2012)

L'Iran affirme avoir, de nouveau, "hacké" un deuxième drône des États-Unis dans l'espace aérien iranien; ce modèle de drône est différent du précédent.


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Citation :

L'Iran intercepte un drone américain (médias)

13:00 04/12/2012
MOSCOU, 4 décembre - RIA Novosti



Les militaires iraniens ont intercepté un drone américain survolant les eaux territoriales de la République islamique, rapporte mardi l'agence de presse iranienne Fars.

Selon le commandement du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, unité d'élite iranienne, les spécialistes militaires ont réussi à prendre le contrôle du système de commande d'un drone de type ScanEagle effectuant une mission de renseignement au dessus du golfe Persique.

D'une envergure de 3 mètres, le ScanEagle est un drone d'observation tactique doté d'un rayon d'action d'une centaine de kilomètres seulement mais capable de voler durant près de 20 heures.

Le 1er novembre dernier, des avions militaires iraniens ont attaqué un drone américain MQ1 Predator accusé par Téhéran d'être entré dans son espace aérien lors d'une mission d'observation dans la province de Bouchehr, qui abrite la première centrale nucléaire iranienne. La partie américaine a alors déclaré que l'appareil se trouvait dans l'espace aérien international.

Suite à cet incident, le chef adjoint de l'état-major des forces armées iraniennes Massoud Jazayeri a promis que Téhéran couperait court à toute tentative de violer son espace aérien.

___________________________________________________
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

L'armée perse semblerait déployer un certain sens de l'humour.

Citation :

L'Iran invite les USA à "recompter" leurs drones
13:02 05/12/2012
DUBAÏ, 5 décembre - RIA Novosti


L'Iran propose aux Etats-Unis de "recompter attentivement" leurs drones, a déclaré mercredi le général Ramadan Sharif, porte-parole du Corps des gardiens de la révolution islamique, en commentant le refus des militaires américains de reconnaître la perte d'un appareil de reconnaissance.

"Tôt ou tard, les Américains devront confirmer que l'avion intercepté est le leur. En attendant, nous invitons les Etats-Unis à recompter plus attentivement leurs drones", a indiqué M. Sharif dans une interview à la chaîne de télévision Al-Alam.

Le général a ajouté que l'appareil intercepté, de type ScanEagle, avait recueilli des informations pendant plusieurs jours au-dessus du territoire iranien.

Le commandement militaire iranien a annoncé mardi avoir intercepté un drone américain. Al-Alam a plus tard diffusé une vidéo montrant deux officiers en train d'étudier l'appareil. L'armée américaine a démenti cette information.

Le dernier incident lié à l'interception d'un drone américain remonte au 1er novembre dernier. Un appareil MQ-1 Predator a été attaqué par deux avions iraniens. La partie américaine a alors déclaré que le drone évoluait dans l'espace aérien international.

Le chef de l'état-major général iranien, le général Massoud Jazayeri, a fait savoir que Téhéran couperait court à toute tentative de violer l'espace aérien de son pays.


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MessageSujet: Re: Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran)   Drône furtif américain capturé par les perses (l'Iran) Icon_minitime

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