Nombre de messages : 5418 Date de naissance : 14/08/1962 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 25/05/2007
Sujet: Samedi 17 Décembre 2011 Mar 27 Déc 2011, 10:12
La moitié de la population des Etats-Unis est officiellement pauvre Pays du goulag levant (USA): le rêve américain part vraiment en sucette… Mais a t’il seulement jamais existé ?…
Citation :
Cet article de RT est tout à fait en accord avec ce que nous disons ici même depuis plus d’un an. Le but de cette crise économique téléguidée depuis Wall Street, la city de Londres et les autres places fortes boursières occidentales inféodées à l’empire et de transférer ce qu’il reste des biens et richesses du bas vers la haut, imploser la classe moyenne, renforcer la nomadisation de la nouvelle classe pauvre toujours en quête de sa pitance, tout en consolidant plus de pouvoirs financiers et politiques dans le moins de main possible afin de pouvoir imposer plus facilement leur modèle de gouvernance mondiale via les cartels financiers et industriels.
La classe moyenne occidentale a été vue comme potentiellement révolutionnaire, disposant d’un niveau de revenus et d’éducation supérieurs que dans le passé, le danger pour l’oligarchie était que cette classe moyenne se ligue contre le système et force des réformes pas du tout prévues au programme des oligarques. La classe ouvrière étant elle dejà assujettie et contrôlée via les syndicats réformistes vendus au capital qui ne servent plus à rien du tout et via une société de consommation qui a fini de poser les chaînes de la dette sur un prolétariat ayant perdu tout repères sociaux dans sa vaste majorité, grâce aux opérations d’infiltration et de domestication qui ont eu lieu depuis l’après guerre et surtout au sortir des trente glorieuses à la fin des années 70, époque où l’oligarchie financière a décidé de ne plus se retenir en s’en mettant plein les poches et a à cet effet, poussé à la libéralisation des marchés par sa dérégulation progressive permettant tous les abus possibles et imaginables .
Nos société mûrissent à point pour être définitivement cueillies par des oligarques manifestement de plus en plus impatients d’en finir avec nous. Nous, les peuples, avons la solution à ce marasme et personne d’autre. La solution n’est en aucun cas dans le système, la solution est dans la rupture totale et radicale avec le capital privé et d’état qui de concert, œuvrent pour mieux nous asservir.
Rien ne changera avec des “élections”, grand leurre pseudo-démocratique qui ne fait que changer les gérants de la boutique mais jamais le système qui lui doit-être changé de fond en comble. Boycott des élections, boycott de l’impôt, désobéissance civile, solidarité en autogestion populaire, fédération volontaire des associations de citoyens, sont les moyens pour reprendre notre destinée en main de manière égalitaire et véritablement progressiste.
Tout le reste n’est que pisser dans un violon !
– Résistance 71 –
Citation :
Alors que ce n’est pas une surprise de savoir que plus de 50 millions d’Américains vivent sous le seuil de pauvreté, de nouvelles statistiques émanant de l’US Census montrent que près de 100 millions d’autres Américains sont comptabilisés comme étant dans la catégorie des citoyens à bas revenus, ce qui rend la moitié de la population états-unienne officiellement pauvre. Les derniers chiffes sortis du bureau de l’ US Census montrent qu’en plus des 49,1 millions d’Américains qui sont déjà en dessous du seuil de pauvreté, ceux qui gagnent assez pour être entre ce niveau et un revenu equivalent du double se trouve dans la catégorie des “bas-revenus”, qui compte 97,3 millions d’individus supplémentaires. En tout, nous approchons des 150 millions de citoyens américains qui vivent dans des conditions économiques précaires, ce qui représente environ 48% de la population des Etats-Unis Les officiels américains ont placé la ligne de pauvreté actuellement à environ 22 000 US$ (environ 19 000 Euros) par an pour une famille de 4 personnes, mais la nouvelle catégorie double presque ce chiffre à 45 000 US$ (environ 39 000 Euros) et place ceux qui se situent dans cette fourchette comme étant à “bas-revenus” L’agence Associated Press rapporte que pour les familles qui se situent dans cette fourchette, le plus souvent la moitié des revenus de la famille est dépensée pour les coûts d’éducation des enfants et les factures de logement. En prenant en compte la santé, les transports et autres coûts de la vie, le nombre de personnes vivant sous les 200 % du niveau de pauvreté a dramatiquement changé et pas pour le mieux. Avant que ces facteurs ne fussent pris en considération, le US Census reportait en Septembre que seulement 1 Américain sur 3 qualifiait pour la dénomination de “bas-revenus”. Comme RT l’a rapporté plus tôt dans l’année, le nombre d’Américians vivant sous les 50% du seuil de pauvreté est également alarmant. Environ 20,7 millions d’Américains ou 6,7% de la population, ont des revenus qui les placent dans cette tranche, ce qui équivaut à un revenu annuel de moins de 5,570 US$ (environ 4 800 Euros) pour un individu ou 11,157 US$ (9 700 Euros) pour une famille de 4 et par an. A Washington D.C, qui fait partie des régions les plus riches per capita dans ce pays, un résident sur 10 appartient à cette catégorie. Pas de panique. Tout n’est pas noir ! Quelques Américains voient en fait un mieux. Alors que la moitié du pays peut-être considérée comme pauvre maintenant, quelques citoyens ont eux vu leurs revenus augmenter cette année de quelques 40%. Malheureusement, ils n’en avaient déjà probablement pas besoin. D’après le Guardian, les top PDG aux Etats-Unis ont vu leurs revenus augmenter entre 27 et 40% cette année écoulée. Le journal ajoute que les exécutifs les mieux payés aux Etats-Unis ont empoché plus de 145 millions de dollars (environ 127 millions d’Euros) et que la valeur moyenne de leurs bénéfices en stock options a sauté de 70%.
RT url de l’article original: http://rt.com/usa/news/half-poor-america-poverty-909/ – Traduit de l’anglais par Résistance 71 –
http://www.alterinfo.net/Pays-Riches-Pauvrete-extreme_a68148.html revoir cette vidéo
Invité Invité
Sujet: Re: SDF, Nomades, gens du voyages ....Demain , peut être nous ? Ven 02 Mar 2012, 17:50
Ce n'était il n'y a pas si longtemps...
France : mémoire des bidonvilles Publié par Marc Lafontan
La France des années 1950, en pleine relance économique liée à la reconstruction de l’après-guerre a favorisé l'immigration des Portugais, des Espagnols et des Maghrébins afin de fournir une main d’œuvre bon marché notamment a l'industrie du bâtiment et à celle de de l’automobile. Ce flot de migrants venant s’ajouter à une population en mal de logement, du fait de la destruction de certaines cités et du niveau de pauvreté, n'a eu d’autre alternative que de s'installer dans des baraquements en périphérie des grandes villes. Les bidonvilles représentaient une solution de fortune, illégale mais tolérée.
La deuxième moitié des années 1950 est un moment charnière dans l’histoire des politiques urbaines françaises : c’est à ce moment que sont amorcées la rénovation urbaine, la résorption des bidonvilles et la construction des grands ensembles.
Or ces politiques sont mises en place alors que le pays est en guerre – même si le conflit colonial en Algérie n’est jamais officiellement désigné comme tel.
Nanterre 1969
Les recherches récentes montrent que ce contexte de guerre fut déterminant dans l’orientation de ces politiques publiques, qui marquèrent durablement le visage et le peuplement des villes françaises, ainsi que les pratiques administratives dans la gestion de celles-ci.
La guerre conduit à un important flux migratoire de l’Algérie vers la métropole, qui pose la question de l’accueil des populations. La fin du conflit impose à l’État de trouver des solutions pour accueillir les rapatriés, qui connaîtront un sort bien différent les uns des autres : si l’arrivée de 600 000 pieds-noirs en 1962 – qui contribua au reclassement de certaines villes françaises – suscita une intense mobilisation, une part importante des 90 000 harkis rapatriés fut longtemps cantonnée dans des territoires isolés.
La guerre provoqua aussi l’augmentation des contingents de « Français musulmans d’Algérie » (ainsi que les désigne l’administration française depuis que le statut de 1945 leur donne la nationalité française) dont la présence sur le sol métropolitain inquiète les pouvoirs publics. Ils sont la cible de la politique d’enrôlement des deux grands partis indépendantistes rivaux – Front de libération nationale (FLN) et Mouvement national algérien (MNA).
Leur contrôle constitue donc un enjeu policier important dans la guerre ; il s’appuie sur la maîtrise de leurs lieux de résidence, à la fois concentrés et ségrégués. Les territoires de l’habitat algérien en métropole deviennent ainsi l’objet de dispositifs spécifiques de la part des différentes forces en présence.
A mesure que la guerre d'Algérie se durcit, la répression s’amplifie, représailles, incendie des habitations, racket, rafles et passages à tabac dans les commissariats, dont certains ne reviendront pas. La majorité des victimes de la manifestation du 17 octobre 1961 était des habitants des bidonvilles de la banlieue parisienne.
La croissance des Trente glorieuses n'avait pas empêché le maintien en France de poches d'extrême pauvreté. Celles-ci étaient notamment particulièrement visibles dans les bidonvilles situés à la périphérie des grandes villes (Lyon, Paris...) où tentaient de survivre dans des baraquements précaires et abris provisoires les populations les plus défavorisées (travailleurs immigrés en particulier).
Gennevilliers, une Histoire du Ghetto Francais, Mémoire du Bidonville :
L'un des bidonvilles les plus importants en France au début des années soixante fut notamment celui de Nanterre (la Folie) où vivaient près de dix mille personnes.
Il s'agissait essentiellement de travailleurs algériens, marocains ou portugais fournissant une importante main-d'oeuvre aux usines de fonderie, de papeterie ou d'automobiles situées dans l'Ouest parisien
Certains participèrent également aux grands travaux d'aménagements de la Défense à la fin des années cinquante.
Les conditions de vie dans ce bidonville de Nanterre étaient déplorables en raison du manque d'hygiène, de la salubrité, et du froid l'hiver. Les ramassages d'ordures étaient très rares, l'accès à l'eau difficile (une seule fontaine desservait l'ensemble du bidonville).
Nombreux sont les responsables des politiques sociales, urbaines et de police en métropole, pendant et après la guerre, à avoir fait d’abord carrière dans l’administration coloniale. Exemple : Maurice Papon, qui devient préfet de police de Paris en 1958, juste après avoir dirigé la préfecture de Constantine,(..) ..
L’influence à long terme de la guerre d’indépendance algérienne sur les politiques urbaines métropolitaines est le deuxième grand acquis de la recherche récente. C’est d’abord parce que les bidonvilles sont peuplés d’Algériens que l’on entreprend de les raser et l’impératif policier oriente le relogement de leurs habitants.
Les pratiques inventées alors s’imposent toutefois au-delà de la guerre pour le traitement des bidonvilles : la démolition des baraques portugaises de Champigny reprend ainsi de mêmes manières de faire. Dans la gestion du peuplement, on favorise pendant la guerre tour à tour concentration et dispersion.
Les baraquements construits avec des matériaux de récupération et qui n'étaient pas équipés en électricité n'offraient qu'une protection très maigre contre la pluie, la boue, le froid...
Il y eut également de nombreux incendies dramatiques.
Une autre caractéristique du bidonville de Nanterre concernait le développement d'une importante vie économique et sociale interne : avec ses propres commerces, ses cafés, ses coiffeurs... Le bidonville vivait en fait en quasi autarcie.
Cette activité propre au bidonville permettait le développement d'une réelle solidarité entre ses habitants. Mais il existait également d'importantes tensions, notamment entre les différentes communautés. Pour tenter de mettre fin au phénomène des bidonvilles, les pouvoirs publics encouragèrent leur destruction et la construction sur leur emplacement, ou à proximité, d'ensemble HLM, afin de reloger les personnes concernées.
La police était chargée d'éviter toute extension du bidonville. L’équipe de policiers, appelée selon les lieux “brigade Z”, brigade des démolisseurs ou brigade des casseurs, était composée de punis de la police, munis de masses ils parcouraient les ruelles en quête d’une construction à détruire.
Les premières interventions de ces brigades datent du début des années soixante et sont marquées du sceau de la brutalité : portes enfoncées, vandalisation des affaires, brimades diverses : tas de terre devant les habitations, interdiction de commerces à l’intérieur du bidonville, pose de grillage, coupures d’eau, destruction des améliorations apportées aux baraques...
"Une brigade spécialisée pour les bidonvilles a été constituée par le commissariat de la ville de Nanterre. C’est la brigade « Z » : nous l’appelons « la patrouille ». Cette brigade est constituée de six énormes bonhommes, vêtus de bleu et chaussés d’énormes bottes, pour mieux affronter la boue. […] ils sont armés d’énormes arrache-clous avec lesquels, d’un simple geste, ils décollent les toits des baraques.[…] Dès qu’ils sont annoncés à l’entrée du bidonville, une panique nous saisit. Ils débarquent au 102 […], progressent avec peine au milieu des allées étroites, s’arrêtent devant les baraques suspectes. D’un coup d’épaule, ils défoncent un mur. Un toit vole en l’air à l’arrache-clous. La baraque est décapitée."
"Vivre au paradis" Brahim Benaïcha.
Dans les années 1970, Robert BODZI a filmé les immigrés qui habitaient les bidonvilles de la région parisienne, en majorité des Portugais et des Espagnols. Il y a 5 ans il a décidé de retrouver leurs traces. Il le raconte dans son film "Les gens des baraques".
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Sujet: Re: SDF, Nomades, gens du voyages ....Demain , peut être nous ? Mer 30 Mai 2012, 09:44
Rencontre avec les "voyageurs solidaires" au goût d'autre chose!
Voyager solidaire, c’est une façon de se frotter à d’autres mondes, de s’étonner et de se réjouir de la diversité du monde, de secouer nos certitudes. C’est aussi une envie de partager avec des personnes et des groupes qui mènent des combats pour davantage de solidarité et de dignité.
L’initiative de cette Rencontre des voyageurs solidaires est le résultat de la coopération entre “Le goût d’autre chose” et de cinq associations proposant de voyager “solidaire” en Afrique, en Asie, en Amérique latine :
Identité Amérique Indienne, propose des voyages alternatifs au Chili, en Equateur, au Pérou à la rencontre des peuples natifs d’Amériques. La question du lien étroit entre l’homme et la nature est au coeur des rencontres. Le renforcement économique des communautés villageoises qui accueillent les voyageurs est également un objectif de l’association. (www.idamind.org) Service Civil International, organise des projets de volontariat dans une centaine de pays au Nord comme au Sud. La participation à un projet Sud s’inscrit dans un processus plus large de sensibilisation et de formation sur les questions du développement et des relations interculturelles. (www.scibelgium.be) Alter Voyages, fédère en Belgique francophone des associations de solidarité internationale qui proposent des voyages alternatifs d’échanges interculturels avec leurs partenaires du Sud. L’association gère également, à Liège, un alter café, espace d’accueil et de sensibilisation au voyage alternatif. (www.altervoyages.org) Tamadi, travaille en partenariat avec des organisations paysannes en Inde, au Mali, à Madagascar, en Tunisie, en Turquie et au Sahara Occidental. L’association propose une immersion dans le monde rural (logement chez l’habitant, utilisation des transports locaux) et des rencontres avec les organisations paysannes. (www.tamadi.org) Ekta Parishad, est une importante organisation paysanne indienne qui mène un combat non violent pour l’accès à la terre, à l’eau, à la forêt pour les populations les plus démunies de l’Inde : dalits (“intouchables”), adivasis (communautés tribales), paysans sans terre ou victimes de servitude pour dette. En octobre 2012, Ekta Parishad organise une marche pacifique pour appuyer ses revendications. (www.ektaparishad.com - www.ektaeurope.org).
Venez les rencontrer !
Programme :
De 14 h à 18 h : Tables de rencontre avec chaque association présente ; exposition de photos Tamadi et Ekta Parishad.
15 h : Réunion “Palabre” animée par Tamadi : projection d’un film de présentation de l’association, échanges avec d’anciens voyageurs.
16 h 30 : Projection d’un film présentant Ekta Parishad et la marche Jan Satyagraha 2012 ; débat en présence d’un représentant d’Ekta Parishad Europe.
19 h : Banquet végétarien pour prolonger la rencontre. 15 € entrée-plat-dessert hors boissons - sur réservation uniquement avant le 31/5 au 081.46.11.22 ou danou@legoutdautrechose.be.
Entrée : Gratuite.
Plus d'infos : infos@tamadi.org ou 0478/97.03.58 ou 0499/11.45.17
AMBRE
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Sujet: Re: SDF, Nomades, gens du voyages ....Demain , peut être nous ? Mar 27 Nov 2012, 23:08
Citation :
Nettoyage social en Colombie : le massacre des sans-abri!
Le phénomène du « nettoyage social » ou limpieza social n’est pas nouveau en Colombie et fait son apparition à la fin des années 70. Ce sont les individus jugés indésirables pour la société, les « habitantes de las calle » (« habitants des rues ») qualifiés de « desechables » (« jetables ») qui sont les cibles de cette éradication de la pauvreté : enfants des rues, délinquants, toxicomanes, sans-abris, prostituées, travestis… Afin de « nettoyer » la société, des escadrons de la mort, les milices paramilitaires d’extrême droite, mais également les forces de police colombiennes, se livrent littéralement au massacre de ces personnes, depuis plusieurs décennies et en toute impunité. Une vaste tragédie dont l’écho est à peine perceptible et qui persiste jusqu’à ce jour.
Le « nettoyage social » est un phénomène diffus en Colombie et connaîtra différentes phases au cours des décennies avec, parfois, la diffusion de tracts dans certaines villes annonçant la venue de ces escadrons de la mort. Mais c’est peut-être plus particulièrement à Bogota, capitale de 8 millions d’habitants, qui compte la plus grande population de réfugiés du pays, que s’exerce sans relâche ce procédé infâme auquel les autorités colombiennes ont recours. Descente aux enfers
Un documentaire intitulé « Les égouts de Bogota », réalisé par Vice Magazine, nous emmène au fond des égouts de la capitale colombienne et dévoile le sinistre quotidien de ces personnes condamnées à la déchéance. Transis de froid, crevant de faim, des hommes, des femmes et des enfants survivent dans l’obscurité, au milieu d’excréments humains, entourés de rats et de détritus, dans la misère la plus extrême et sous la menace permanente du « nettoyage social » dont ils savent qu’ils sont la cible.
Le Docteur Jaime Jaramillo est une des rares personnes en Colombie à venir en aide aux personnes vivant dans les égouts et a fait sortir des centaines d’enfants des canalisations de Bogota. C’est dans les années 70 que le Docteur Jaime Jaramillo, ou comme on le surnomme en Colombie « Papa Jaime », a commencé à descendre dans les égouts afin de sauver les enfants des rues des abus et de la mort. « J’étais asthmatique et je n’arrivais pas croire que des êtres humains puissent vivre comme çà », raconte le Docteur qui a créé la Fondation Enfants des Andes, une organisation sanitaire et sociale qui recueille, soigne, éduque et socialise ces enfants qui ont vécu les pires souffrances. « Malheureusement, pour pouvoir manger ces enfants doivent voler, et pour voler ils doivent prendre de la drogue. C’est un cercle vicieux. » explique t-il.
« Quand c’est ton tour, c’est ton tour »
Contraints de se terrer dans les égouts où ils continuent d’être traqués par la police et les escadrons de la mort, des hommes, des femmes et des enfants sont les victimes d’agressions barbares. Pedro, qui a survécu à une agression au couteau, témoigne : « Il y a six mois les paramilitaires sont venus et ont mis le feu à une petite fille. Ils ont versé de l’essence sur elle et l’ont enflammée. C’est terrible. »
Lorsque leurs agresseurs ne peuvent pas les atteindre par balles ou au couteau alors ils déversent de l’essence dans les bouches d’égouts et y mettent le feu. 22 enfants sont ainsi morts brûlés vifs. Le harcèlement par la police, qui agit généralement le dimanche, est permanent et les pousse à se réfugier au plus profond des canalisations de la ville. « Ils viennent constamment ici, t’attrapent et t’emmènent au poste de police. Là ils te frappent dur et t’aspergent avec un puissant jet d’eau. Ils te disent que tu es bon pour le nettoyage social. Ils ne te disent pas quand mais quand c’est ton tour, c’est ton tour », raconte Roberto. Un autre homme, Pablo, raconte qu’il a perdu sa femme, emportée par une brusque montée des eaux dans les canalisations lors d’une forte pluie à Bogota. L’année dernière, une pétition en ligne a été lancé sur internet par le site Care2 afin d’attirer l’attention de l’opinion internationale sur le cas du « nettoyage social » en Colombie et pour demander au Président Juan Manuel Santos, au Ministre de la Défense et au Directeur de la Police Nationale que cesse enfin le massacre des sans-abri par les forces de l’ordre et autres escadrons de la mort. La pétition a rassemblé près de 25.000 signatures des quatre coins du monde mais n’aura, semble-t-il, connu aucune suite…
Nombre de messages : 5418 Date de naissance : 14/08/1962 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 25/05/2007
Sujet: Re: SDF, Nomades, gens du voyages ....Demain , peut être nous ? Ven 18 Jan 2013, 17:47
Je vous propose ce livre et cet article chez Félix: La faim justifie-t-elle les moyens ?
Hiver 2013 De plus en plus de personnes se livrent au glanage de nourriture à la fin des marchés et dans les poubelles des magasins d'alimentation ou des restaurants. Certains ne respectent plus la loi et volent pour manger. Un gendarme témoigne :
« Ce matin j'ai pris mon service de gendarme de réserve dans une brigade du ... . Après discussion avec mes collègues il est à noter une recrudescence des vols de nourriture... Des jeunes comme des personnes âgées ! Les jeunes font parfois des vols à main armées pour quelques euros dans le but de se nourrir et les vieux embarquent du jambon dans les supermarchés. Ils ont une retraite mais les charges sont tellement lourdes qu'ils n'ont plus de quoi acheter à manger ! Ça fait mal de les voir ainsi ! » La classe dominante est insensible à l'augmentation de la pauvreté et ignore les conséquences de la cherté de la vie. Elle refuse de voir l'ampleur de la crise sociale et parfois, comme la bourgeoisie de Nogent-sur-Marne, elle applaudit quand le maire interdit le glanage.
Mais des émeutes de la faim pourraient éclater en France.
Nombre de messages : 441 Date de naissance : 11/01/1948 Age : 76 Localisation : Rouen Loisirs : informatique-navigation plaisance-jardinage Date d'inscription : 28/03/2008
Sujet: Re: SDF, Nomades, gens du voyages ....Demain , peut être nous ? Ven 18 Jan 2013, 21:31
Finalement, le 21 décembre 2012 n'indiquait que le début d'un long processus apocalyptique.
Désormais au nom du libre échange, de la concurrence non faussée, la spéculation sur les denrées alimentaires s'est enfin mondialement organisée. Certaine banques proposent à leurs clients spéculateurs un catalogue de produits basés sur ces spéculations d'un type particulier puisque cela concerne des produits alimentaires de première nécessité.
N'oublions pas que la révolution française est la conséquence d'une grande famine. Si un tel cataclysme alimentaire devait se reproduire, nul ne sait ce que cela pourrait déclencher socialement.
Mais cette spéculation des denrées alimentaires ne sera pas la seule responsable de la famine . D'autres facteurs vont aggraver la situation alimentaire mondiale comme:
les catastrophes climatiques dues au réchauffement de la planète.
l'insuffisance de la production à cause de la surpopulation, de la raréfaction des terres cultivables au profit des développements urbains
détournement des terres cultivables au profit des cultures réservées à la filière des biocarburants.
et pour terminer les guerres qui ne vont pas manquer de survenir.
Dans de nombreuses régions de la planète, les populations sont déjà aux abois. déforestations abusives, surpêches avec raréfaction des ressources halieutiques.
Mais je me répète. Tout cela vous le savez déjà.
Si les humains se réjouissent que la fin du monde ne soit pas intervenue le 21/12/2012, ils ne perdent rien pour attendre. A contrario de ce qu'ils pensent, les dangers d'apocalypse ne sont pas écartés.
AMBRE
Nombre de messages : 5418 Date de naissance : 14/08/1962 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 25/05/2007
Sujet: Re: SDF, Nomades, gens du voyages ....Demain , peut être nous ? Jeu 19 Déc 2013, 18:24
A voir 18/12/2013 à 12h43
Rue 89 a écrit:
« Etre vivant », le film d’Arte en intégralité : la vraie vie de clochard
Ce court-métrage est un double objet : une ode littéraire à la deuxième personne du singulier, et un long travelling esthétique dans Paris. Je suis tombée dessus sur le site d’Arte (où il est disponible jusqu’à samedi) et j’ai eu envie de le partager car il est aussi glaçant qu’efficace. « Ça commence un jour. [silence] Ça commence ou ça finit. A vrai dire tu ne sais pas. Pas encore. »
Ainsi démarre la voix stridente d’« Etre vivant », interprétée par Bernard Blancan. Un titre qui dit tout ce qu’il reste à une personne qui tombe à la rue. Devenue invisible, disparue des radars, cette personne regarde un monde duquel elle a disparu. Le regarde en reculant, comme le fait la caméra, sans savoir ce qu’il y a derrière, mais sans doute le danger. Cette personne c’est toi, en tout cas c’est à toi comme un autre universel que s’adresse le narrateur.
Nombre de messages : 441 Date de naissance : 11/01/1948 Age : 76 Localisation : Rouen Loisirs : informatique-navigation plaisance-jardinage Date d'inscription : 28/03/2008
Sujet: Re: SDF, Nomades, gens du voyages ....Demain , peut être nous ? Ven 20 Déc 2013, 12:37
La sécurité amimentaire est sacrifiée à l'autel du libre échange et de la SPÉCULATION, de la recherche de l'enrichissement personnel et immédiat dans une vision générale à court terme. Il faut considérer que l'Humanité est arrivée au terme d'un cycle d'évolution qui impose de franchir un nouveau palier d'Évolution. Des choix devront être pris qui conduiront soit à l'extinction du phylum humain, soit à sa survie. Cela dépasse largement les clivages idéologiques qui ont influencé les systèmes de gouvernance du passé. Il faudra inventer un nouveau modèle de société. Contrairement à l'affirmation de Jean-Jacques Rousseau, c'est la nature profonde des races humaines qui définit les civilisations. C'est ce qui fait leurs richesses et leurs diversités, autant de champs d'expérimentations parcourus par les âmes au cours de leurs cycles d'évolution. Dans ces conditions un nouveau modèle de civilisation ne verra le jour que lorsqu'apparaîtra un nouveau génotype d'humain doté d'une conscience plus évoluée. La tentative actuelle d'une oligarchie internationale d'imposer un nouvel ordre mondial ne peut donc qu'échouer. Il est nécessaire que les pouvoirs publics et les intellectuels de toutes les nations comprennent que toutes les idéologies politiques du passé ont échoué parce qu'issues de compréhensions intellectuelles partisanes au sommet de la pyramide sociale. Idéologies imposées par la force brutale par des élites au sommet des nations soit par des régimes fasciste, soit pas des démocraties savamment manipulées. Des idéologies sensées résoudre des problèmes particuliers et sectoriels qui ne correspondaient pas à des attentes populaires. Alors pour conclure: il convient à la fois d'être pessimiste et de faire confiance au destin de l'humanité qui peut le mener vers un avenir meilleur.
Invité Invité
Sujet: Film : WHITE GOD Jeu 11 Déc 2014, 23:08
WHITE GOD : UN GRAND FILM QUI VOUS TRANSPORTE SUR LA PLANÈTE DES CHIENS !
Synopsis : Pour favoriser les chiens de race, le gouvernement inflige à la population une lourde taxe sur les bâtards. Leurs propriétaires s’en débarrassent, les refuges sont surpeuplés. Lili, 13 ans, adore son chien Hagen, mais son père l’abandonne dans la rue. Tandis que Lili le cherche dans toute la ville, Hagen, livré à lui-même, découvre la cruauté des hommes. Il rejoint une bande de chiens errants prêts à fomenter une révolte contre les hommes. Leur vengeance sera sans pitié. Lili est peut-être la seule à pouvoir arrêter cette guerre.
Critique : Il y a des mots à utiliser avec précaution tant ils sont devenus galvaudés, ont perdu de leur signification à force d’être utilisés par tout le monde, pour tout et n’importe quoi. On nous sort le mot chef-d’oeuvre dès qu’un film qui sort un tant soit peu du lot montre le bout de son nez au milieu d’un océan de navets et nanars. Tant est si bien qu’au bout d’un moment il ne veut strictement plus rien dire.
Et pourtant, lorsque nous avons découvert White God au tout dernier Arras Film Festival, nous avons reçu un véritable uppercut. Bien sûr, nous étions déjà prévenus de l’excellente réputation du film, surtout depuis le prix, important, obtenu au Festival de Cannes dans la section Un Certain Regard. Mais bon, à force de voir des films précédés d’éloges qui s’avèrent souvent injustifiées, l’expérience fait qu’à Lille la Nuit nous ne nous emballons jamais trop à l’avance. Toujours voir le film pour se faire sa propre opinion afin de ne pas être déçu, éviter au maximum de se faire influencer par les films-annonces, échos entretenus par les professionnels de la profession et certains mauvais blogueurs qui, parfois, s’excitent pour un oui ou pour non.
Et alors ? White God ? On pénètre dans la salle, on s’assoit confortablement sur son fauteuil et on assiste à un véritable choc cinématographique. On pourrait s’arrêter ici et vous laisser enfiler manteau et écharpe afin de vous précipiter dans une salle qui projette le film. Mais développons un peu tout de même : après tout, c’est notre job et ça nous fait plaisir.
White God est le tout dernier long-métrage d’un jeune cinéaste ultra doué et talentueux, Kornél Mundruczó, né en Hongrie en 1975 et qui a déjà remporté des prix prestigieux avec des films comme Pleasant Days, son premier long qui a reçu le Léopard d’argent à Locarno en 2002 ou DELTA qui a obtenu le Prix FIPRESCI à Cannes en 2008.
Ultra doué Kornél Mundruczó, c’est vrai, mais dont les œuvres étaient jusqu’à présent quelque peu difficile d’accès, il faut bien le reconnaître. Mais avec White God, il change radicalement son fusil d’épaule. Non pas qu’il tire un trait sur la radicalité et l’exigence de son cinéma, loin s’en faut. Mais cette fois-ci, il semble qu’il ait eu l’envie d’embarquer le spectateur avec un film coup de poing, qui s’il traite de sujets graves et profonds, peut également se voir comme un véritable film de genre, prompt à rassembler des publics plus larges : celui en quête d’une véritable expérience cinématographique alliant recherche narrative et esthétique ; mais aussi le grand public, celui du samedi soir comme on disait avant, souvent demandeur de grand spectacle.
Lili et Hagen : une amitié que les adultes et la société ne peuvent pas comprendre.
Kornél Mundruczó réussit tout bonnement la fusion de deux cinémas à priori éloignés et prétendument incompatibles (du moins pour beaucoup d’esprits chagrins et ayatollahs du cinéma) : les films d’« auteurs » et de divertissement.White God est d’abord l’histoire d’amitié d’une petite fille et d’un chien. Le parcours de deux êtres dont le destin va s’avérer chaotique, riche en péripéties et souvent dur. Le film va nous attacher dans un premier temps à cette histoire entre Lili, 13 ans, et Hagen (interprété par deux chiens : l’un jouant la version « gentille » de Hagen, l’autre dressé pour l’incarner lorsqu’il devient agressif).
Mais cette complicité va vite virer au cauchemar lorsque Hagen sera séparé de sa jeune maîtresse et se retrouvera entre les mains « expertes » d’un dresseur de chiens de combats. Un autre film commence alors, qui vous réserve des scènes dures mais extrêmement impressionnantes.
D’un coup, White God devient une parabole des exclus de tous pays, continents ou frontières. Les sans-grades, SDF, pauvres, « moins que rien » ; ceux que notre société bien pensante rejette de peur d’affronter leur regard, par crainte, aussi, de faire partie un jour de ces « parias » dont elle a honte. Dans White Dog, les exclus sont les bâtards dont le gouvernement veut se débarrasser afin de favoriser l’adoption de chiens de races, plus "respectables".
On peut voir White God comme un film politique, engagé contre le racisme, la xénophobie, l’indifférence ; et qui s'oppose à cette nauséabonde envie de "pureté" dont rêvent les partis extrémistes. En voyant ces exclus dont la société cherche à tout prix à se débarrasser, on ne peut que penser aux réfugiés de Sangatte, aux Roms, … La Liste est longue, hélas. Quand on découvre dans le film ce dresseur malintentionné, on pense à tous ceux qui exploitent la misère du monde, comme ces abjects marchants de sommeil.
Mais attention :White God est un film engagé dans le sens noble du terme, jamais manichéen, en aucun cas donneur de leçons et qui, surtout, prend l’apparence d’un conte, d’une fable et d’un véritable film de cinéma.
Kornél Mundruczó hisse son White God vers les plus hautes cimes du cinéma d’action, d'anticipation, d’horreur, du thriller post-apocalyptique -quels décors !- et, aussi, du film catastrophe. Grâce à une mise en scène au cordeau, nous sommes sous tension durant les deux heures du métrage.
White God ou La Planète des Chiens.
Jamais nous n’avons vu au cinéma une meute de 250 chiens, se réunissant en un véritable gang afin d’affronter leurs oppresseurs : les hommes ! Nous imaginons que cela vous rappelle un roman de Pierre Boulle, décliné en une longue et mythique série de films: La Planète des Singes. Bingo ! Impossible en effet de ne pas penser à César, le chef de la révolte des singes en voyant Hagen. Un animal d’abord ami des « humains », avant de se rebeller contre eux suite aux mauvais traitements infligés.
White God, c’est donc un peu La Planète des Chiens, mais avec un budget plus modeste que ceux attribués aux productions hollywoodiennes. Cela dit, le film de Kornél Mundruczó n’a rien à envier aux blockbusters US tant il se révèle d’une efficacité redoutable. On a peur en voyant cette meute de 250 chiens* courir dans des rues désertées par les humains -scène réalisée sans recours aux effets numériques-. Oui, on a peur et on pense. Beaucoup. Surtout après la sortie du film. Longtemps, très longtemps après. Il est de ces films qui vous hantent.
Voilà qui nous rassure, s’il le fallait, sur la bonne santé du cinéma mondial. Il y a de belles choses produites par les Majors au Etats-Unis, il y a aussi pas mal de navets ou joyeux nanars. Et c’est exactement la même chose un peu partout ailleurs : que ce soit en France, Italie, Inde, Europe de l’Est, ...
Mais lorsqu’un film vous obsède depuis une bonne quinzaine de jours, que vous repensez à sa construction narrative brillante, que vous vous demandez comment certaines scènes ont pu être tournées avec nos amis canins, que vous n’avez qu’une envie c’est de retourner le voir, on peut dire sans crainte -et sans que le terme soit dévalué- que nous avons sans doute affaire à un chef-d’œuvre.
250 chiens passent à l'attaque: l'une des scènes les plus impressionnantes de White God, garantie sans trucages numériques.
Bien sûr, il y a forcément une part de subjectivité dans la critique de cinéma. Dans la critique en général, d’ailleurs. Et cette subjectivité, nous la revendiquons. Mais faites nous confiance si vous souhaitez voir du cinéma qui remue les tripes, vous sort de votre quotidien durant deux bonnes heures, et vous offre une expérience sensorielle assez unique (les montages image et son, le mixage, l’utilisation des musiques comme la Rhapsodie hongroise n°2 de Liszt, la photographie de Marcell Rév sont exceptionnels) !
White God dont le titre renvoie au superbe film de Samuel Fuller, White Dog (Dressé pour Tuer, en français) -bien que Kornél Mundruczó s’en défende, tout en avouant cependant son admiration pour le grand cinéaste américain- fait partie de ces films qui resteront dans le cœur et la tête de ceux qui l’auront vu. N’est-ce pas, en définitive la plus belle définition des classiques ?
Le temps nous confirmera si tel est le cas, mais à Lille La Nuit, nous serons fiers si avons pu vous donner l’envie de découvrir White God, et de préférence dans une salle de cinéma.
Il serait dommage que vous passiez à côté de l'un des plus beaux films de l'année 2014. Retenez bien sont titre : White God ! Cette fois, c'est bon : vous pouvez vous saisir du manteau, de l'écharpe et prendre votre billet pour la planète des chiens.
Sujet: Voici ce qu'engendre la surconsommation : Dim 03 Mai 2015, 17:39
Voici ce qu'engendre la surconsommation :
AMBRE
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Sujet: Re: SDF, Nomades, gens du voyages ....Demain , peut être nous ? Lun 18 Juil 2016, 12:02
Petit dictionnaire de la vie nomade par Françoise Bonardel
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N'est pas nomade qui veut ou qui pense de bonne foi l'être, n'étant pas vraiment sédentaire... et la mondialisation ne change rien à l'affaire. Ni le mouvement seul, par quoi Aristote définissait la vie, ni des changements fréquents de lieu ou même un cosmopolitisme impénitent ne disent exactement la même chose que ce mot qui continue à faire rêver les sédentaires alors que se sédentarisent les derniers vrais nomades de la planète. Et pourtant... Du nomadisme, il faut retenir l'esprit, qui, toujours migre, plus que la lettre. Il n'y a de vraie vie que nomade s'il est vrai que vivre, c'est apprendre à déchiffrer pas à pas l'écriture secrète de certains lieux. De A à Z, d'" aventure " à " zénith " en passant par " mirage ", " nostalgie " et " tente ", chaque article nous fait voyager, en empruntant aussi bien à la poésie, la mystique, la philosophie, les récits de voyage qu'à l'expérience personnelle de l'auteur.
Auteur d'une œuvre exigeante et insolite sous le signe d'Hermès, Françoise Bonardel explore les marges et "orients" de la philosophie (alchimie, poésie, mystique). Cheminant sur la voie du Milieu où souffle "l'esprit nomade", elle a, notamment, publié Philosophie de l'Alchimie, Transhumances, La Voie hermétique.
Bientôt en Belgique avec Le Catharose Nomade Jung et la Gnose avec Françoise Bonardel
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Sujet: Re: SDF, Nomades, gens du voyages ....Demain , peut être nous ?
SDF, Nomades, gens du voyages ....Demain , peut être nous ?