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 L'Ambre

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AMBRE

AMBRE


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MessageSujet: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitimeSam 09 Juin 2007, 22:47

L'Ambre

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L'ambre représente le fil psychique reliant l'énergie individuelle à l'énergie cosmique, l'âme individuelle à l'âme universelle. Il symbolise l'attraction solaire, spirituelle et divine.


Il y a 7000 ans les premiers habitants de Scandinavie, sur les bords de la mer Baltique, utilisent en pendentifs magiques, des morceaux d'ambre trouvés sur les plages de cette mer.
Depuis ce témoignage préhistorique, l'Ambre a toujours passionné les amateurs de bijoux et de mystères extraordinaires.
L'Ambre est une matière qui interpelle la réalité tangible. D'apparence fragile, elle semble à l'écart du temps, qui ne semble avoir prise ni sur sa couleur, ni sur sa consistance. Alors que l'univers minéral a tendance à "pétrifier" tout ce que le passé laisse comme trace de vie, l'ambre est comme un paradoxe inaltérable.
Fossile contenant des fossiles, c'est un élément du minéral, tout en conservant des caractéristiques liées au végétal.
Jusqu'au siècle dernier, on considérait cette matière comme précieuse au même titre que l'or ou l'argent.
Sa malléabilité avant l'ère du plastique, lui réservait une place privilégiée dans la considération des Hommes.
Sa combustion dégage une odeur spéciale qui embaume depuis l'Antiquité les temples dédiés aux dieux.
Son influence sur le bien-être se vérifie si facilement que depuis la Préhistoire, magies et thérapeutiques lui prêtent d'innombrables vertus.

Formation de l’Ambre ?
En observant le tronc d’un conifère, on peut comprendre tout le processus de la formation de l’ambre.
La photosynthèse transforme le CO 2, gaz carbonique de l’air, en hydrates de carbone source vitale de nourriture et d’énergie. La sève assure le transport du carbone dans le végétal.
L’arbre est parcouru par deux sortes de sève : une qui monte du sol vers les feuilles, une autre qui retourne des feuilles au sol. La première monte la nuit apportant l’eau et l’azote nécessaires, la seconde fonctionne le jour grâce à la photosynthèse.
Sur les résineux, la pression de ce double sens entre le jour et la nuit, génère des gouttes de résines qui traversent l’écorce. Plus la photosynthèse est forte, plus le besoin en eau est grand et plus la différence entre les deux courants est accentuée. Voilà ce qui amène les arbres à produire plus de résine extérieure l’été, quand l’ensoleillement est maximum. L’été, avec l’eau qui se raréfie, le dosage interne de liquide des arbres privilégie organiquement l’eau indispensable et expulse de la résine chargée d’hydrate de carbone. Depuis fort longtemps les hommes utilisent ces résines pour fabriquer des vernis ou des mastics.
A la fin du pliocène, dans les immenses forêts, les arbres produisaient beaucoup de résine. Ces gouttes de résine ont traversé les temps car leur composition chimique d’hydrate de carbone, et leur texture imperméable, les rendaient inattaquables par les agents d’érosion environnants.
Actuellement, sur un même tronc, on peut observer des gouttes opaques ou translucides, ceci expliquant qu’avec une origine identique, l’ambre peut avoir des teintes très nuancées, effet auquel s’ajoutent les inclusions, pollen, écorces et autres…


Les gisements d’Ambre
Depuis que les arbres existent, soit depuis le Carbonifère, il se trouve toujours un endroit du monde où les conditions sont réunies pour une surproduction de sève.
Au fil du temps, sur certains sites générateurs d’excès de résine, des processus variés
D’enfouissement ont emprisonné ces nodules de résine « imputrescibles », dans des couches sédimentaires. L’ambre va donc être retrouvée aux quatre coins du globe avec des qualités et des aspects variés.
Premier gisement de la planète : la mer baltique, ce vaste sujet est développé page suivante. Sur les diverses plaques continentales, la découverte des terrains sédimentaires a répertorié quelques sites, où nos ancêtres avaient déjà par ailleurs, puisé dans le trésor….
En Birmanie, l’Ambre peut être jaune vineux, rouge, vert ou parfois même bleu, il s’est formé entre l’Eocène et l’Oligocène. Dans la péninsule Arabique, l’Ambre date du Crétacé.
On en trouve en Chine (Moukden), au Japon (Kudzi), en Thaïlande au Viet-Nam et en Malaisie.
Il est présent aux USA (Maryland, Washington, Alaska) et au Canada dans la province du Saskatchewan, où on le date aussi du Crétacé.
Au Mexique (Chiapas) on creuse pour l’exploiter. A Saint Domingue (Polo Quémando) il était fameux pour être bleu. Il faudrait citer aussi l’Afrique (Zanzibar, Gabon, Nigeria), la Nouvelle Zélande, l’Inde ou l’Australie.
En France après l’Estérel, l’invention récente du gisement de Corbeilles, démontre qu’il reste encore des possibilités de découverte, dans bon nombre de terrains sédimentaires.




L’Ambre de la Baltique
Premier gisement du globe par ses ressources, il représente les deux tiers de l’Ambre du monde, il est surtout le premier par la qualité de l’Ambre qui s’y trouve. La formation géologique de ce sédiment explique tout à fait cet avantage.
La plaque tectonique nord européenne rencontre la plaque centrale aux limites sud de la mer Baltique. A cet endroit elle glisse sous la plaque centrale. Ce mouvement dans le passé, a causé une modification géographique majeure.
Tandis que la mer Baltique était un plateau couvert d’une immense forêt (Pinaceae, Taxodiaceae, Cupressaceae, etc..)la plaque nord s’est légèrement affaissée pour rentrer sous la plaque centrale. Ce changement transforma cette étendue en vaste lac d’eau douce.
Les arbres furent détruits par l’eau et la résine qu’ils avaient produite devint un sédiment de ce lac. La suite du mouvement tectonique provoqua l’ouverture au sud ouest vers la mer du nord. L’eau salée remplaça l’eau douce et les sédiments légers comme l’ambre furent portés par les courants, sur certains points des côtes de cette mer : Pologne, Russie, Lituanie, Allemagne et pays Baltes.
Les dépôts d’Ambre s’effectuèrent dans des sables ou des argiles, sans que de fortes pressions soient exercées sur eux. Les pressions de sédimentation fracturent généralement les éléments fragiles et leur quasi absence dans ce processus, a préservé l’Ambre de la baltique de l’émiettement. Le milieu marin a également préservé cette matière de tous les agents d’érosion et cet ensemble de choses permet de gratifier l’Ambre de Baltique de la première qualité du Monde.


L’Ambre, l’Egypte et les Arabes
Au temps de Thèbes, soit 2000 ans avant J.C. les Pharaons utilisaient déjà l’Ambre en bijoux, parfum et médecine.
Capitale mondiale de l’époque, les matières les plus rares convergeaient vers ses palais, et l’Ambre du Liban ou de la péninsule arabique a probablement acquis en ce temps une excellente renommée.
Les dynasties qui se sont succédées jusqu’à la domination romaine, ont employé cette matière précieuse en élargissant leur approvisionnement jusqu’aux confins de leur influence.
Avec le développement du commerce en Méditerranée, les Arabes, successeurs des égyptiens, s’intéressèrent aussi à cette matière aux multiples usages de valeur.
Les médecins arabes s’attachent à l’efficacité de l’ambre, pour soigner quantité de maux, et aux yeux de ce peuple, l’Ambre devient rapidement un symbole.
Ce sont ces médecins arabes du passé, qui vont donner le nom d’AMBAR au produit que nous apprécions tant.
C’est aussi la force de la tradition qui va engendrer la fabrication de colliers d’Ambre aux boules très grosses, opaques et jaune rouge. Pour les obtenir les arabes ont coutume de refondre les divers ambres qu’ils importent en les teintant.
On peut penser également que l’essor de leurs contacts commerciaux, et l’amélioration de leurs pratiques artisanales, les ont amenés à mélanger d’autres résines avec la précieuse matière.


L’Ambre jusqu’à l’Alchimie
Au delà du commerce méditerranéen , les Celtes établissent les routes de l’Ambre qui viennent jusqu’en Espagne et en Grèce.
Qu’ils soient Vikings, Goths, Wisigoths ou Francs, les peuples du nord de l’Europe conservent un attachement important à l’Ambre et à son influence.
Le Moyen Age avec ses cortèges d’épidémies trouve dans l’Ambre un remède à la peste. Berquien, médecin de cette époque l’utilise avec succès, renouant avec la tradition des poudres romaines et égyptiennes. On verra que ce résultat n’est pas surprenant, compte tenu de la similitude de composition chimique avec nos sulfamides modernes.
Cette renommée thérapeutique, place l’Ambre dans les matières primordiales que vont expérimenter les Alchimistes. On en trouve trace dans plusieurs ouvrages anciens.
La recherche de l’Or mystérieux de la pierre cachée, aux dires de certains auteurs du moment, passe obligatoirement par l’usage de cette réserve de soleil, emprisonnée par la nature. Hermétiques sont ces textes, tant par les utopies que par le mépris des connaissances déjà acquises antérieurement..
C’est aussi à ce moment là que l’ambre est instituée matière plastique universelle. En effet ce sera longtemps la seule matière naturelle susceptible d’être modelée après chauffage.
Il faudra attendre le début de notre siècle pour que la fabrication de l’ébonite ou des premiers plastiques expérimentaux, attribue le mot « plastique », aux vinyles multiples.


L’Ambre au début de l’électricité
Avant l’invention de la pile électrique par Alexandro Volta, les adeptes des sciences, pour démontrer l’existence de l’électricité utilisaient une machine composée d’une boule d’ambre qui tournait en frottant contre une peau de mouton. Des petits morceaux de papier ou des brins de laine, étaient attirés par la boule après quelques rotations.
Cette expérience a conduit vers la recherche d’u moyen pour accumuler l’électricité obtenue, démarche qui permit alors l’invention des Piles Volta et Leclanché.
Les grecs anciens, connaissaient déjà ce particularisme. Le nom d’electrum qu’ils avaient donné à l’ambre venait de cette propriété physique. Ces courants à l’époque ne s’appelaient pas encore « électricité statique », comme aujourd’hui, car ils étaient la seule manifestation scientifique possible de l’électricité.
Il est fort probable que cet objet antique des cabinets de sciences, ait inspiré Faraday, lorsqu’après ses découvertes sur les courants induits et l’électromagnétisme, il a inventé le premier générateur électrique de l’Humanité.
En effet, il a repris le principe de la rotation et le frottement réduit, pour concevoir sa machine.
Les progrès immenses des techniques électriques ont fait oublier que l’Ambre était une cause originelle et originale du développement de cette discipline. Les recherches sur l’électrostatique ont réveillé cette vieille cause avec l’arrivée des plastiques dans les années 50.

Réalité Physique
Il a fallu attendre les récentes découvertes de la physique des électrons pour commencer à comprendre comment l’Ambre générait de l’électricité. La physique quantique nous réserve probablement encore quelques surprises pour élucider la totalité du mystère. On parle d’électrons libres, pour des particules dont les liaisons sont interrompues avec la molécule ou l’atome.
Dans les hydrates de carbone, composés comme l’ambre, d’hydrogène et de carbone, frottements et chaleur ont tendance à rompre certaines liaisons de la périphérie des chaînes d’atomes. C’est une phase que l’on retrouve aussi dans la digestion pour l’assimilation des aliments.
Les frottements génèrent un flux d’électrons qui vont rejoindre des atomes récepteurs placés à proximité. Ces courants électriques infimes, sont identifiés aujourd’hui sous le vocable « électricité statique »
On sait maintenant grâce aux avancées dans ce domaine, que certains courants basse tension, peuvent être fortement induits par cette électricité statique de voisinage.
Les progrès en électronique ont justifié toute une recherche sur l’antiparasitage pour contenir ou éviter ces courants. On peut aujourd’hui quantifier ces charges électriques, et si dans l’industrie on préfère les éliminer, en matière d’ambre , il semble qu’elles soient ce qui en fait la force de l’avantage.


La Chimie de l’Ambre
La composition chimique de l’Ambre approche de la formule suivante : C10 H16 O, avec quelques variantes. La teneur en hydrogène ou en oxygène peut changer, et on détecte parfois la présence d’azote (*Propolis) ou de soufre.
Depuis les années 50, la chimie organique, activité qui s’est développée autour des combinaisons du carbone, a élaboré quantité de produits pharmaceutiques ou autres. L’inventaire de ces produits utilisées en médecine interpelle quand la similitude avec l’ambre est mise en évidence.
Ainsi dans les calmants, sulfamides, antibiotiques et antiseptiques on trouve des compositions chimiques qui sont très proches de celle de l’Ambre : Aspirine (C9H8O4), Prontosil (C12H13O2N5S) Sulfadiazine (C10H10O2N4) etc…Cette comparaison assez large, permet de situer l’action effective de l’Ambre dans une réalité chimique qui a fait ses preuves par ailleurs.
Il est probable que l’action physique de cette sève fossile, combinée à une action chimique incontestable, provoque sur la peau des messages physico-chimiques assez forts pour lutter contre certaines névralgies autour du cou.
Mes maux de dents, les infections qui touchent poumons, oreilles ou nerfs, sont donc stoppés par l’action de l’ambre.
L’expérience des anciens était fondée, en élargissant les recherches, on pourrait encore trouver des applications curatives, bien au delà des perspectives actuelles.


Dernière édition par AMBRE le Jeu 16 Juin 2016, 08:52, édité 10 fois

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MessageSujet: Re: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitimeSam 09 Juin 2007, 22:52

Ambre et miel la Propolis

L’ambre prend toutes les couleurs du miel, et son aspect évoque agréablement le trésor des ruchers. Mais au delà de cette apparence, il existe un vrai point commun avec le monde des abeilles. Ces dernières enduisent les parois intérieures de la ruche, d’une substance spéciale nommée Propolis, dont la composition chimique est très proche de celle de l’ambre (la Propolis contient de l’Azote en plus)
La Propolis assure plusieurs fonctions dans le bon état de la ruche. Tout d’abord, c’est un revêtement résistant qui garantit l’étanchéité et l’assainissement des limites intérieures. Mais fonction plus, si un gros intrus (mulot ou reptile) pénètre près des cadres, les abeilles vont le tuer avec leurs dards, puis ne pouvant l’évacuer à cause du poids, elle vont l’enduire de Propolis pour le recouvrir totalement. Cette opération va momifier l’intrus, empêchant toute la décomposition qui aurait perturbé la ruche. Ce point a permis de reconnaître entre autres, la Propolis comme un merveilleux antiseptique.
La Propolis est obtenue par les abeilles à partir de la sève des arbres. C’est aussi de la sève qui est à l’origine de l’Ambre. L’étrange instinct animal nous enseigne ici, les utilités des ressources de notre environnement.
On peut affirmer que les propriétés, de la Propolis vont se retrouver dans l’Ambre. Que ce soit l’analyse chimique ou les effets « momifiants » spectaculaires, l’identification de l’Ambre comme antiseptique puissant, est indéniable.


Le Jais ou « Ambre Noir »
Si, dans les morceaux d’ambre de la Baltique, on trouve parfois des colorations sombres, voire presque noires qui ont aussi accentué l’équivoque avec l’ambre gris, il existe un minéral très proche de l’ambre, totalement noir, tombé en désuétude depuis l’avènement de l’ébonite : le Jais.
Le Jais, classé dans les lignites très pures, doit être associé à l’ambre, car sa formation révèle une origine commune. Aussi appelé Jayet (lat. gagates pierre de « Gages » en Lycie) ce minéral noir a presque la même densité que l’ambre, un aspect similaire de formes extérieures , et une aptitude au polissage identique. On l’a utilisé pour la taille de pierres noires sur les bijoux de deuil, jusqu’à la venue du plastique moulable.
Sa formation résulte d’une accumulation de liquides organiques d’origine végétal, en cime de dépôts fossiles constitués par des végétaux piégés sous terre. La sève de ces bois par un effet de densité, est montée vers la surface et s’est trouvée piégée. La carbonisation s’est effectuée sous l’influence des liquides de décomposition, mais la polymérisation partielle d’une partie de la sève a produit ce charbon, qui ressemble « presque » à un plastique cassant.
On peut considérer que la constitution majeure de Jais vient de la sève des arbres piégés. La charbonisation a provoqué un résultat différent, mais la similitude a des effets communs. Le Jais a un pouvoir calmant quand on le porte, qui est proche des effets physiques de l’Ambre. Encore une fois l’intuition des anciens se trouve validée par la réalité scientifique.


Applications biologiques
On rencontre rarement une matière comme l’Ambre qui coordonne influence chimique et influence physique. Son pouvoir calmant vient en premier. Les maux de dents vont trouver un apaisement qui n’évitera pas l’intervention curative du dentiste si nécessaire, mais qui facilitera la vie.
Sa composition chimique doit nous mettre en garde contre une consommation éventuelle en poudre ingérée. On ne doit pas plaisanter avec ce genre de produit, encore moins jouer à l’apprenti sorcier.
Il faut redire ici, que la bonne Propolis est classée comme produit à risque à cause de sa proximité de composition avec certains barbituriques. On doit donc appliquer la même prudence à l’usage interne de l’Ambre.
De façon générale, toutes les névralgies peuvent trouver un apaisement dans une application locale d’ambre. En Allemagne et dans le nord de l’Europe, les problèmes de rhumatismes arrivent en tête des applications. Ne pensez pas que cette matière est un remède à tous les maux, son usage se localise en priorité vers le cou pour la gorge, les oreilles, le nez et les poumons. Les crises d’asthme d’origines diverses, pollen ou nerfs, sont sérieusement calmées, de même que les angoisses, les déséquilibres nerveux ou l’épilepsie.
Sans aller jusqu’à la notion thérapeutique universelle, on peut dire que le port de l’ambre d’une manière générale, apporte à l’organisme un réel bien-être préventif, tant sur le plan nerveux que sur le plan biologique.


L’Ambre : un Symbole
Depuis Thalès, mathématicien qui vivait 600 ans avant JC, on parle de cette matière, en orientant son pouvoir électrique vers différentes symboliques.
Pour les Phéniciens et les Etrusques (rites funéraires avec de l’Ambre) c’était un symbole de force éternelle et de vie.
Chez les Celtes, une légende raconte qu’un vieillard divinisé, Ogmios, entraînait certains hommes à le suivre en les liant par les oreilles à une chaîne d’ambre. Ce lien fragile mais symbolique, les hommes préféraient ne pas le rompre pour suivre leur guide spirituel vers la sagesse.
Avec les Romains, l’ambre sous toutes ses formes prenait divers sens, mais le parfum produit par la combustion de l’ambre était réservé au temple de Jupiter, pour manifester l’élévation d’un « nectar » réservé au premier des dieux.
De cette époque s’affirme l’idée que l’ambre est le lien subtil entre l’âme individuelle à l’âme universelle, en matérialisant l’attraction solaire, spirituelle et divine.
Dans la tradition ésotérique, il est offert par Dieu au premier peuple de Jacob , communion de la Vie du Rocher Divin.
Au fil des superstitions, il est protecteur du mauvais œil, des poisons, des blessures, et demeure toujours un symbole de virilité. Probablement que ce dernier point conserve la trace vivante de l’influence Celte sur cette Magie du Nord. Un éternel symbole d’énergie…




Science ou Fiction
Il convient de démystifier les fossiles retrouvés dans l’ambre. Il n’est pas possible de retrouver de l’ADN dans un moustique du Jurassique, sauf pour la réussite d’un scénario de film…
Si l’insecte est visible, c’est seulement la trace de son empreinte qui se voit. Dans cette trace une fine pellicule de carbone est le seul vestige que le temps a conservé.
Cependant l’identification de ces populations d’insectes permet d’avoir une idée précise de l’évolution de certaines espèces. Cette étude permet aussi de connaître le climat et la flore locale, à l’époque piégée par cette fossilisation.
Que reste-t-il à découvrir à partir de l’ambre ?
Dans le domaine des applications médicales, on peut dire qu’il reste beaucoup à apprendre, pour valider bon nombre de faits identifiés par l’expérience. Et si les résines actuelles, similaires à l’ambre, réservaient encore de bonnes surprises ?
En matière d’environnement alors que les plastiques polluent la planète par leur multiplicité, on pourrait se souvenir que l’un des modèles les plus simples , l’ambre, reste « magique »…
Dans le domaine de la Physique, à l’heure où la technologie développe les matériaux composites (carbone + silicium) en chaîne avec de l’hydrogène, on pourrait peut-être se rappeler que le « magnétisme » de l’ambre avec le magnétisme du fer, et les champs magnétiques terrestres ou autres, peuvent encore indiquer des pistes communes à explorer…
Quand on cherche idées ou symboles, on revient à l’Ambre !


Texte de Philippe PERROT
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LA CHAMBRE D’AMBRE DE CATHERINE DE RUSSIE..pour les amoureux de l'ambre envidéo ici>>

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Le cabinet d'ambre
"La huitième merveille du monde"

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Dernière édition par AMBRE le Mar 04 Mar 2014, 21:59, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitimeVen 23 Nov 2007, 11:46

extrait trouvé en faisant une rcherche pour Didiera sur le Thymus et Daath!


L’AMBRE,les Pommes d Or de la Connaissance!


Mais, revenons à notre texte d’origine : l’ambre fondu dans l’huile de lin chaude donne le “glas, gläser”, un vernis mordoré inaltérable qui recouvrait les colonnes du palais circulaire d’Atlantis en Borée (la Tholos de Thulée), et lui donnait sa couleur d’or “miroitant au soleil couchant” alors que “son toit était d’argent” c’est dire ouvert sur la Pleine Lune. Rapportons ici quelques vocables émanant de la même racine : Glasir “l’étincelant”, Glitnir “le scintillant”, Gloi “l’ardent”, Glenr “ouverture dans les nuage” (ou Glaer?).
En germanique gleza signifie “ambre doré”. Mais, par le biais de la tholos à colonnes qui contenait les tables runiques* sacrées* – c’est à dire les lois gravées sur des tables vernies – nous retrouvons la racine d’origine de l’assemblée qui en dorien se nomme ek–klésia (l’assemblée des Amphictyons, à Delphes) d’où vient notre mot “église10 ” et les patronymes occitans en Gleize : ces deux racines sont-elles parentes?

Ce gläser ne serait-il donc pas le mythique orichalque des Grecs ? C’est à dire le “bronze d’or” ou “cuivre des montagnes” (?) si le mot nous vient du grec, mais la “pierre d’or” si le mot est Brittonique comme chalk. C’est lui ce pseudo-métal fabuleux des alchimistes (qui avaient perdu la moitié de l’explication en route) car les citations à son sujet sont pourtant très claires :
« De quelle matière était l’Orichalque “déterré en plusieurs endroits” sur l’île par les Atlantes ? Voici les indications données par les prêtres Égyptiens : “il entrait facilement en fusion”, il avait “un éclat ardent”, “il avait après l’or la plus haute valeur pour les hommes de l’époque”, “mélangé à de l’huile, il était appliqué sur les murs du temple*”, et “il fut déterré en plusieurs endroits sur cette île. (Platon, Critias, 114, 116). » Et Jürgen Spanuth, dans son remarquable livre Le Secret de l’Atlantide (éd. Copernic, 1977), poursuit :
« Il n’existe qu’une matière conforme à toutes ces descriptions, c’est l’ambre* jaune, qui entre en fusion à 290°, qui a un éclat ardent11, qui est encore apprécié de nos jours et qui eut pour les hommes de l’époque du bronze la plus haute valeur après l’or. »

Dans la Vita Merlini de Goffrey de Monmouth (en 895), nous pouvons lire : « L’île de Gadès12 est située près des colonnes d’Hercule. Là, pousse un arbre dont la gomme coule goutte à goutte le long de l’écorce où les cristaux luisants se changent en pierre précieuse. On raconte que les Hespérides13 possèdent un dragon* vigilant qui, ajoute-t-on, surveille les pommes d’or sous les frondaisons. Gorgadès14 est habité par des femmes à corps de bouc (cf. Bélier de mer in art Narval*)n qui, à ce que l’on raconte, surpassent par leur célérité les lièvres à la course. [900] Argyre et Chryse (des noms grecs)n produisent, dit-on, de l’Or et de l’argent (d’où leur nom)n comme Corinthe de vulgaires cailloux. La riante Taprobane15 verdoie grâce à un sol fertile. Elle donne en effet deux moissons en une seule année. Elle connaît deux fois l’été et deux fois le printemps (Marais + Gulf stream)n. Deux fois elle cueille les raisins [905] et les autres fruits. Elle est plus agréable à regarder que des gemmes resplendissantes. Tiles16 verdoyante en toutes saisons, produit des fleurs et des frondaisons luxuriantes au cours d’un printemps éternel. L’île des pommes que l’on appelle Île Fortunée tire son nom de la réalité : tout y pousse tout seul. [910]… Des arbres fruitiers jaillissent de l’herbe rase. [915]… Là-bas, selon une bienveillante loi, neuf soeurs rendent la justice* à ceux qui viennent vers elles depuis nos régions (c’était donc là un lieu de Culte et d’Initiation)n. »


Les Finlandais appellent les grains d’ambre, “les Fruits d’Or du Soleil” dans leur Kalevala (“la terre ou contrée des Héros”) Kalevala dont les vers sacrés sont curieusement appelés des Runots (des “secrets”, cf. art. Runes*) !









Chez les Lituaniens ce sont “les larmes de la Déesse de la Mer Perkuna”, larmes dues, selon notre habituel point de vue, à la submersion de l’Atlantide* boréenne, bien sûr : « L’ambre, “l’Or du Nord”, reflète la lumière du soleil et, par là-même, est un soleil en miniature. On le trouve sur une grande partie des rives de la Mer Baltique (mer sacrée, celle-ci se dénomme en letton “la mer blanche”) et c'est non loin de la Lettonie, dans le pays des Vieux-Prussiens, en Sambie/ Samland, que se trouve le plus important gisement de cette résine fossile. » Philippe Gallet, Lettonie II, Solaria n° 5.

« Or, il n’y a qu’un endroit où l’on extrayait l’ambre jaune dans l’antiquité. Et c’est précisément sur le littoral du Schleswig-Holstein, entre la Mer du Nord et la Baltique. » Jürgen Spanuth.

De nos jours, on connaît bien les antiques routes de l’Ambre – voies de pénétration bilatérales des cultures et des modes entre Atlantide* boréenne et la Grèce, puis le Moyen-Orient et l’Égypte (Spanuth) – car “cette matière était tellement prisée dans l’antiquité qu’il fit la richesse des peuples du Nord qui l’échangeait contre de l’or” (Solaria).


Chez les Grecs : « Phœbus-Apollon* versait des larmes d’ambre quand, banni de l’Olympe, il se rendait chez les Hyperboréens*, trois mois par an. Elles exprimaient sa nostalgie du Paradis* perdu et le lien subtil qui l’unissait encore à l’Elysée. » Dictionnaire des Symboles, Jean Chevalier et Alain Gherbrandt, Laffont.

« Hérodote, parlant de l’ambre (larmes des sœurs de Phaéton soleil) nous indique l’Éridan, fleuve qui se jette dans les mers du Nord : c’est donc l’Eider etc’est tort qu’on a voulu l’identifier au Pô ou au Rhone

Ovide, lui aussi, définissait l’ambre comme étant « les larmes des Héliades », ce qui est évidemment en rapport avec leur origine : “au couchant”, Occident, tandis que Hérodote (484 AC) disait avoir entendu parler des îles Cassitérides (Pays de Galles, G.B.) et de sa production d’étain, ainsi que du fleuve Éridan d’où vient l’ambre* !…

Chez des Romains : c’est l’Aglaa dora17 qui « venait de l’île des bains chauds. » « Électre, Ambre, l’île ou aborda l’Argo… » (Aglaa ‹– Glaeser)

Chez les Celtes : “Ogmios/ Lug, chez les Celtes, se présente dans la légende sous la forme d’un vieillard – le Vieux Sage – qui attire une multitude d’hommes et les tient attachés par les oreilles à l’aide d’une “chaîne d’ambre” (c’est aussi le nom de la voie lactée18). Les captifs pourraient fuir, en raison de la fragilité de leur chaîne, ils préfèrent suivre leur guide : le lien* par l’ambre est d’ordre spirituel…”

Le collier d’ambre est l’apanage des Mages et celui d’or, encore plus solaire, est celui des druidesses19. À la cour du roi Arthur il y avait une pierre Aget qui était tombée autrefois de la couronne de Lucifer “le porteur de Lumière” (c’est à dire du ciel : la corona boréalis) or, en moyen haut allemand, ce mot aget désignait l’ambre ou l’aimant :[u] il s’agit probablement là de la fameuse pierre du Graal* qui serait alors d’ambre et non une émeraude (cf. aussi les articles Graal* et Mélusine*)!

La boule d’ambre (avant d’être en or) surmontée de la “croix du Nord” ou Rune de Vie Algiz , celle-là même que Charlemagne° (cf. § in art. Irminsul*) tient en main comme ses ancêtres nordiques mais surmontée depuis d’une croix latine, s'appelle Reichapfel en francique, c’est dire la "Pomme d'Empire" (pour eux, l'idée de fédération pacifique, d'Empire de Paix, était inséparable de celle de l'abondance* qui en découle).

Au moyen-âge : les superstitions allaient bon train et l’on disait que l’ambre provenait de la fiente de l’oiseau mythique Archibobuc qui était, en fait, une grue20 “spatule”. L’huile servant à l’onction sacrée* des Rois, contenait aussi de “l’ambre qui guérit tout” : elle était sensée être antipoison et antivenin : une panacée ! On ne s’étonnera plus que les rois de France aient eu le don de guérir les écrouelles21 …

Aux Indes : le “Joyau” est un attribut de Vishnu, comme l’Escarboucle° (cf. art. Blasons*) est celui de Mélusine* : “C’est le trésor de l’océan, il est né des eaux, il est produit par le barattage de la mer de lait” (figure qui est peut-être à rapporter aux eaux boueuses du delta de l’Eridanos-Eider)n. Il est aussi le “triple joyau Triratna” des Bouddhistes22 .

Dans le folklore23 : Dans les Côtes d’Armor, “on croyait qu’on pouvait trouver au fond des nids de pie° une petite pierre pouvant guérir toutes les maladies des yeux” : allusion, à peine voilée par la Kala (cf. art. Gioïa*) à la “pierre d’Odhin” ou “pierre de foudre” (Zeus*) car Odhin/ Wotan* est ce dieu borgne nordique qui fut remplacé par l’hypothétique “sainte” Odile, guérisseuse alsacienne des maladies des… yeux !

Dans la symbolique alchimique* : la Pierre Philosophale qui domine le Mons Philosophorum est aussi appelée “l’or potable”. Or, le seul “Or” qui se dissolve dans un liquide, l’huile de lin chaude nous l’avons vu, est l’ambre, et ce gläser est le mythique orichalque des alchimiste !

Sur une gravure alchimique, la Pierre Philosophale est figurée sous forme de goutte céleste tenue par deux messagers/ aggelaos (anges) ; transparente, elle contient un Hermès* hermaphrodite, moitié lune, moitié soleil. De la main droite il tient un étrange caducée dont partent latéralement dix serpents, les dix Boréades de l’eau de là

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MessageSujet: Re: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitimeDim 25 Nov 2007, 16:48

Citation :
Le collier d’ambre est l’apanage des Mages et celui d’or, encore plus solaire, est celui des druidesses19. À la cour du roi Arthur il y avait une pierre Aget qui était tombée autrefois de la couronne de Lucifer “le porteur de Lumière” (c’est à dire du ciel : la corona boréalis) or, en moyen haut allemand, ce mot aget désignait l’ambre ou l’aimant :[u] il s’agit probablement là de la fameuse pierre du Graal* qui serait alors d’ambre et non une émeraude (cf. aussi les articles Graal* et Mélusine*)!
Ambre/aget/graal:
Mise à jour 15 oct. 06 : «« Fin du 3ème siècle : Élaboration d'une curieuse légende
dans les milieux gnostiques d'Alexandrie, celle de l'Émeraude tombée du front de Lucifer
lors de la chute de celui-ci dans les abîmes.
Cette tradition ne fait pas de Lucifer un archange révolté par orgueil, mais une
victime de l'usurpation accomplie par le dieu mâle sur le principe divin féminin que les
Gnostiques appellent la Pistis Sophia.
C'est aussi une référence à une connaissance (gnose) perdue, celle-ci étant symbolisée
par l'émeraude qui se trouvait sur le front de Lucifer, le « Porte-Lumière ».
D'après une des multiples versions de cette tradition, cette émeraude serait tombée dans le jardin d'Éden aux pieds d'Adam et Ève, et ceux-ci, après avoir été chassés du Paradis, auraient eu le droit d'emporter cette pierre comme témoignage de
la Lumière perdue.
Or, certains Évangiles dits apocryphes, rédigés à cette époque, comme les Actes de Pilate ou l'Évangile de Nicodème, reprennent cette légende en l'intégrant à la
tradition de Joseph d'Arimathie: cette émeraude serait parvenue entre les mains de Ponce Pilate, qui l'aurait fait tailler en forme de coupe et l'aurait offerte à son ami Joseph
d'Arimathie.
C'est dans cette coupe que Joseph aurait recueilli le sang du Christ à la descente de croix.
Cette tradition, incontestablement d'origine gnostique, où se mêlent des thèmes empruntés à différentes mythologies indo-européennes, iranienne en particulier, sera
reprise plus tard lors de la constitution du Cycle du Graal, notamment par Wolfram von Eschenbach, qui parle du Graal comme d'une « pierre tombée du Ciel »» Jean
Markale, Petite Encyclopédie du Graal, ed. Pygmalion.
Note TT. Transformations à vue opérée par l'Église* : « L'émeraude ornait la couronne de Lucifer, avant que cet “ange” n'accède à la connaissance interdite par Jahvéh et ne soit précipité hors des cieux. Au cours de sa lutte avec l'archange Michel,
cette pierre se serait détachée et aurait été recueillie par des anges fidèles qui la gardèrent,
à travers les siècles, jusqu'au jour où s'accomplit le sacrifice du Golgotha ? »
Ainsi les mythes* indo-européens sont devenus une légende post jahwiste…
---------
« Le Graal est qualifié tantôt de saint, de sacré* et tantôt de roche. “C’est la
chose la plus riche qu’on puisse avoir de son vivant” est-il dit dans Morte D’Arthur.
Ce texte, comme beaucoup d’autres de la même période, emploie l’expression
Sangréal, susceptible de trois interprétations : Saint Graal, Sang Réel, Sang Royal…
« On découvre le radical Kar-Gal, évoquant la pierre9, et qui rappelle aussi le
graduel ou la progression initiatique* par degré (gradalis) !
« Parce que les vallées étroites des Alpes ne sont pas soumises à l’hémorragie
qui vide toute région de ses traditions, le Graal de la chevalerie moyenâgeuse y existe
toujours […] (C’est) la “Grolla” Valdôtaine traditionnelle (qui) eut toujours l’aspect
d’un calice […] Le recensement du mot “grolle” dans les textes du XIVème et du
XVème siècle, tel l’inventaire de Charles le Téméraire, se rapporte à “toute coupe
précieuse”… »
Le Graal10 chrétien, que geoffroy de Montmouth initie en 1137, est inséparable de la
“lance qui saigne”, celle du centurion Longin (Lohengrin), dans laquelle nous reconnaissons
la lance Gungnir de Wotan et “l’épée de Justice*” que nous verrons plus loin
comme étant le Ly-cornu (cf. les art. Licorne* et Narval*).
« Sans la mystique, le Graal n’est qu’un gobelet… »
Jean Mabire.
Le mythe nordique nous dit que “dans la montagne (Uranos/ Héligoland, cf. art. Atlantide*
boréenne) dans laquelle réside le roi Arthur (Ours, la Grande Ourse) entouré
de sa cour, il y a une Pierre Aget11 laquelle est probablement le prototype du Graal. En
9 Pierre qu’on retrouve dans le nom du château des chevaliers en croisades : le Krall ! Un Hasard ?
10 Graal : « La première mention du mot graal se trouve dans Girard de Roussillon (vers 1150) où il
a le sens de plat creux pouvant aussi bien contenir une boisson (comme le cratère grec) qu’une nourriture
solide (…) le graal devenu un ciboire contenant le sang du Christ. Triste fin pour le riche symbole
du chaudron du Dagda, source de vie, porte vers l’autre monde, dont la féminité est la clé. »
Bernard Bouyer, revue Message, n° 54.
11 Pierre Aget : penser à une probable parenté avec æga, la chèvre de l’Ouranos/ Ida…
6
effet, en moyen-haut-allemand Aget signifie ambre* ou (et) aimant12 et le Graal pourrait
alors être un cratère dans lequel flotte la pierre d’ambre-aimant – le mythique
ancêtre de la boussole que nous croyons avoir retrouvé ici – et qui indique la direction
de la terre sacrée qui fut submergée : le Nord ! (cf. les art. Ambre*, Déluge*, Irminsul*,
Origine* Polaire et Ulysse*).
Chez eux, Bragafull, la “coupe du chef” ou la coupe en l’honneur du chef disparu”
(noyé?) était le nom d’une coupe sacrificielle à laquelle on buvait après avoir bu
aux Dieux (la Connaissance) et avant de boire le minni (“la Mémoire”), la commémoration
en l’honneur des défunts mémorables. Souvenir de sa présence rituelle en 1ère
fonction* comme symbole d’alliance, de parole donnée, on l’utilisait encore tardivement
pour prononcer un voeu (engagement) lors d’un héritage (3ème fonction *).
Platon, dans le Timée et le Critias nous expose un curieux rite* atlante*, qu’on
retrouve en partie en Crête et qui – quoique transformé – se retrouvait dans ceux du
Mithraïsme : « Ils remplissait de sang un cratère et aspergeaient de sang chacun d’eux.
Ensuite, puisant le sang avec des coupes d’or, et le versant dans le feu, ils faisaient le
serment de juger en conformité avec les lois inscrites sur la colonne (cf. art.
Irminsul*)… Puis ils buvaient le sang et remettaient la Coupe en ex-voto dans le sanctuaire
du dieu. »
Mais pourquoi ce nom particulier de Graal
fut-il donné chez nous à ce vaisseau ?
Un lieu-dit : Vezelay près d’Avallon (!), où l’on retrouve le mot vayssel/ vaisselle,
nous donne la solution : “Graal ou graus sont originellement des noms communs désignant
un plat large et peu creux”. On voit donc qu’une confusion s’est établie avec ce
genre de cratère, nous dirons même qu’elle devait s’établir, pour occulter les vases
sacrés païens, vase à boire la bière sacrée ou l’hydromel des Dieux, certes, mais aussi
vase réceptacle du mythique “compas” magnétique, si ce n’est aussi le “chaudron de
résurrection” celtique qui, à eux trois, n’en font qu’un !
On se reportera donc avec le plus grand profit au § ci-dessous traitant de la
Grolle* qui éclairera les origines indo-européennes* de ces vases sacrés* parents. !
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Citation :
Màj 6 Juin 03 proposée par fdes1@ : « Camille Duteil, ancien conservateur du
Louvre, section égyptologique, sans soupçonner qu'il avait retrouvé le graal de la table
ronde, nous révèle à la page 143 de son inestimable "Dictionnaire des Hiéroglyphes"
que les Égyptiens nommaient gradal un vase en terre cuite dans lequel on conservait
le feu dans les temples.
« Le Provençal, surtout le Languedocien montagnard, moins corrompu, appelle
grasal un certain vase. Il est à propos ici de rappeler que les chevaliers continuateurs
des rites* égyptiens parlaient et écrivaient le provençal. Ce mot (est) passé dans
la langue des troubadours*. Le gardal, en écriture hiéroglyphique ajoute cet auteur,
exprime l'idée du feu (le contenant pour le contenu). Sérapis portait le gardal sur la
tête. les vierges consacrées des temples de menphis entretenaient le gardal sur l’autel
de Ptah, comme l'emblème du feu éternel qui perpétue la vie dans l'univers.
L'igne natura renovatur integra des Rose-Croix, à notre sentiment, est une traduction
phonétique de ce symbole que la chevalerie gardait soigneusement sous le voile.
« Tous les anciens temples* vénéraient cette figure. Le temple de Vesta à Rome
en fut une des dernières expressions. Mais pourrait-on affirmer que l'allégorie en est
entièrement disparue? La lampe qui brûle perpétuellement devant le saint-sacrement
dans les sanctuaires catholiques est un souvenir du gardal égyptien ; et ce n’est pas le
seul. Nous démontrerons un jour que le catholicisme est la seule religion* qui ait conservé
dans la liturgie la véritable tradition des mystagogies orientales.
« Le gardal est devenu, par contraction, Graal, avec un accent circonflexe, puis
graal qu'on écrit sans tenir compte du signe de la contraction. » Péladan, La Clef de
Rabelais.



Citation :
Mise à jour 15 oct.06 : « L’analogie de la croix avec la roue est frappante si l’on se
souvient que le Graal est apparu au centre de la Table Ronde ! » Merci au site
<art gauth.com> de nous le rappeler car, sachant sa fonction zodiacale/ calendaire et
de rose des vents, nous en concluons que ce Graal en est le couronnenement mais,
surtout, cela nous confirme dans notre supposition qu’une boussole faite d’une lentille
ménisque d’ambre* clair portant une tache de magnétite d’origine organique
(ou incrustée d’un fragment de magnétite minérale) flottait dans une coupe/
calice : le joyeau des joyeaux ! (cf. notre art. Irminsul*).
Concluons ?
Alors, ce graal : “coupe sacrificielle” ? Récipient contenant le “premier feu”
(cf. art. Feu*-Vestales) ? Ou “bol sacré contenant un disque “magique*” d’ambre*
clair marqué d’une tache de magnétite” ?
S’il est question ici de feu* sacré*, c’est bien de celui de la Connaissance y !

Citation :
La littérature chevaleresque qui fleurit autour du Graal se produit inexplicablment dans une brève période, elle suscite
un intense interêt et ensuite disparaît subitement : aucun texte n’est antérieur au premier quart du XIIIème siècle et
aucun n'est postérieur au premier quart du XIVème siècle. On a donc la vague impression que quelque chose de souterrain
affleura momentanément, mais fut vite repoussé et étouffé par une autre force : presque à titre d'une tradition secrète qui
sous un "dépouillement étrange” transmettait un enseignement peu conforme à celui de l'Église de la même manière que
la littérature postérieure des Fideli d'Amore (comme il résulte des recherches du regretté Luigi Valli), ou même la littérature
hermétique-alchimique ou, enfin la tradition même des Templiers. Et – remarquons-le – Wolfram Von Eschenbach
appelle exactement les chevaliers du Graal "templeise ”, c'est-à-dire des Templiers*.
Quant aux objets qui figurent dans le légende du Graal : une lance, une coupe qui donne la "nourriture de
vie”, ou une pierre qui a le pouvoir de désigner les cavaliers aptes à revêtir la dignité royale – de tels objets se retrouvent
déjà dans les traditions prechrétiennes. Tous trois, par exemple, figurent déjà parmi les objets symboliques que, selon un
légende irlandaise, le “ race divine ” préhistorique des Tuatha [de Danann] aurait porté avec elle en Irlande en venant
d'Avallon, une enigmatique terre occidentale qui peut-être est même l’Atlantide du récit de Platon. Mais il y a plus. Une
identique ancienne tradition romaine présente de singulières correspondances. Numa constitua le collège sacerdotal des
Salyens pour garder un gage de la grandeur de l’empire, pegnum imperii, concédé par le Ciel. Ces prêtres étaient douze –
tout comme les principaux cavaliers qui gardent le Graal sont douze. Ils apportaient une haste ou lance qui, avec la
coupe, est le plus sacré des objets gardés par ces chevaliers. Et cette coupe, ou même la pierre regale, qui est le Graal,
ils ont l’equivalent puisque chacun des Salyens a avec la hasta, une ancile, c'est-à-dire un bouclier dont Dumézil a montré
qu’il figurait le récipient qui fournit l’ambroisie, c'est-à-dire une nourriture mystique, tout comme la coupe du Graal
ou le récipient des Tuatha de Danann.
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MessageSujet: Re: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitimeLun 26 Nov 2007, 14:51

C'est très intéressant!

Citation :
Chez les Celtes, une légende raconte qu’un vieillard divinisé, Ogmios, entraînait certains hommes à le suivre en les liant par les oreilles à une chaîne d’ambre. Ce lien fragile mais symbolique, les hommes préféraient ne pas le rompre pour suivre leur guide spirituel vers la sagesse.

A noter que l'oreille est du cartilage, qui est entre minéral et végétal, comme l'ambre.

Citation :
Le Graal10 chrétien, que geoffroy de Montmouth initie en 1137, est inséparable de la “lance qui saigne”, celle du centurion Longin (Lohengrin), dans laquelle nous reconnaissons la lance Gungnir de Wotan et “l’épée de Justice*” que nous verrons plus loin comme étant le Ly-cornu (cf. les art. Licorne* et Narval*).

Et si les gouttes de sang qui perle du flanc de Jésus, percé par la lance de Longin, était de la ... résine ?
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MessageSujet: Re: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitimeVen 28 Déc 2007, 23:41

« Est « moine », « seul », « solitaire » tout homme qui, parvenu à l’unité, épouse la Sophia. »

« Le déchiffrement du livre qu’il porte en lui va s’accomplir lentement, comme une mue. Il risque d’éprouver « la démangeaison des ailes » sans pour autant les voir pousser. Quand elles seront déployées, il prendra son vol. A cet instant, délivré de sa pesanteur, il prendra sa voie de retour vers son origine céleste. Sorti de l’obscurité, il pourra peu à peu contempler la lumière. Ce « livre des secrets », qu’il porte dans le mystère, pourrait aussi avoir un autre nom : le « livre des aurores ». Les symboles et les images s’effacent de son itinéraire, les voiles s’estompent avant de laisser apparaître la lumineuse Sophia. Comprenant sa parenté céleste, il peut revêtir une nature sophianique. N’est-il pas un philosophe, un fils de la Sagesse ? Mais pour arriver à découvrir en lui l’Esprit de Sagesse, il lui faut passer par la souffrance, le dénuement, le dépouillement, le vide et tout d’abord d’avoir accès à la connaissance de lui-même »

*

« Abandonner la féminité consiste à passer du plan terrestre au plan céleste. C’est uniquement au niveau céleste que se réalise l’unité » - « Ce n’est ni l’homme ni la femme qui sont faits à la ressemblance divine, mais seulement l’androgyne, l’être intégralement bisexué ». Ces deux citations, respectivement de Marie-Madeleine Davy et de Nicolas Berdiaev traduisent la réalité d’une expérience spirituelle distincte de l’expérience mystique, que l’on doit appeler sophianique ou gnostique.

Dans l’expérience mystique chrétienne, en effet, le sujet est féminin, qu’il soit homme ou femme : c’est l’âme féminine qui deviendra l’épouse de l’Unique Époux. Ce que Marie-Madeleine Davy exprime en ces termes : « Le mariage spirituel est symbolisé par l’amour mutuel de l’Époux et de l’Épouse et par leur union. A ce moment l’Épouse ne cherche plus, elle possède une présence qu’elle ne veut plus quitter. » Cependant, et c’est un point essentiel pour bien comprendre l’expérience de Marie-Madeleine Davy, la Présence dont a reçu l’appel n’est pas celle du Christ Époux, elle est celle de la Sophia ou du Christ Sagesse.

Dès lors, le sujet de l’expérience est masculin, puisqu’il prétend à une union avec une Personne qui n’est ni Dieu, ni le Christ ni l’Esprit, et qui n’est pas une des trois Personnes de la Trinité, ni une quatrième Personne, mais bien la Sophia divine. Il existe de rares représentations du Christ Sophia. Elles n’en ont que plus de sens pour qui a reçu l’appel de la Sagesse divine.

Dans l’expérience sophianique, l’homme (vir) doit connaître sa propre âme féminine et quant à la femme elle doit devenir virile. Que l’on soit homme ou femme, c’est l’état de l’homme intégral qui est visé finalement, celui de l’Adam primordial, d’avant la naissance d’Ève, et non la condition de l’homme et de la femme d’avant la chute. Marie-Madeleine Davy aura cette formule : « L’âme doit se dépouiller de sa féminité afin de vivre dans l’Esprit ». En d’autres termes, pour s’unir à la Sophia divine, que l’on soit homme ou femme, il faut devenir cette « vierge masculine », dont parle Jacob Boehme.

Ensuite, l’homme devenu intégral peut prétendre à une union sophianique, qui célèbre les noces de l’homme androgyne, de la femme devenue mâle, avec la Sophia.

Cette expérience de l’union sophianique, vécue au féminin, est fondamentale pour Marie-Madeleine Davy. Elle n’est pas si fréquente et mérite par conséquent toute l’attention.

L’âme est féminine, on le sait, et elle est capable d’engendrement. C’est la notion de puer aeternus, d’« Enfant d’éternité », que l’on rencontre chez Maître Eckhart et à laquelle Marie-Madeleine Davy, en tant que femme, sera sensible : « La femme enceinte sait qu'elle porte dans ses flancs un embryon qui deviendra un enfant. (...)

Dans le cas du puer aeternus, l'enfantement se déroule dans le secret le plus absolu. Il y a bien initialement une semence. Elle provient du monde invisible. Le réceptacle existe. Il ne se réduit pas à un corps animé, pourvu d'un nom. Le fond de l'être expérimente une vasteté, une immensité sans frontières.».

De quoi s’agit-il ? « L’oiseau, on le sait, symbolise l’âme. Lorsque celle-ci s’intériorise, elle devient profonde. Un trajet s’accomplit, allant de la périphérie au centre. Véritable voyage comportant différents relais ; des épreuves jalonnent le périple. Il convient d’évoquer le mental, de découvrir le chemin conduisant au cœur qui, peu à peu, va pouvoir se liquéfier et favoriser la poussée des ailes. Celles-ci accompagnent la naissance de l’esprit que de nombreux mystiques « situent » à la fine pointe de l’âme. Ainsi l’esprit provient d’un engendrement de l’âme qui contient virtuellement l’esprit. Tout spirituel est invité à devenir la mère du puer aeternus (l’enfant de l’éternité, l’Enfant divin). On rejoint ici un thème cher à Maître Eckhart, celui de l’homme devenu « mère de Dieu ». Désormais l’oiseau intériorisé cesse de symboliser l’âme, il signifie l’esprit ».

Cette expérience implique aussi des conséquences qui ne sont pas seulement d’ordre spirituel.

D’abord, « la voix sophianique n’est rien d’autre que la voix intérieure que les Églises, les écoles et les disputailleurs cherchent à écraser, envieux et tyranniques qu’ils sont », comme dira durement Gottfried Arnold, en 1700. Ensuite, l’union mystique, qui est l’union de l’âme avec l’Époux divin, forme le plan de l’âme, ou de la religion de l’âme, elle ne s’écarte pas, en tant que telle, de l’Église visible, elle ne dépasse pas l’ordre du salut, ou de l’exotérisme. Tandis que l’union sophianique qui constitue le plan de l’Esprit, de la religion divine, introduit la notion de l’Église invisible, ou de l’ésotérisme chrétien.

Mais il y a plus. A cette étape de la vie spirituelle, en effet, de l’union sophianique, certes, quand « le philosophe parvient à l’androgynat, il abandonne sa tente de nomade et pénètre dans la maison de la Sagesse ». Toutefois, « l’intériorité vécue d’une façon existentielle anime le fond de l’être, sa profondeur. D’où l’accès à un nouvel état permettant le dépassement du niveau de créature faisant ainsi recouvrer l’unité première, celle qui a été perdue momentanément par la manifestation, la chute dans le temps. Le retour n’inaugure pas un conjointement avec l’État d’Adam avant l’apparition d’Ève (donc de la connaissance sensible), mais un retour à la condition de l’âme en Dieu avant sa création ».

Une nouvelle étape s’ouvre par conséquent pour l’homme androgyne uni à la « lumineuse Sophia ». Cette union s’effectue selon deux modalités.

Ainsi, pour un Jacob Boehme, « l’union sophianique est la libération délicieuse qui nous entraîne moins dans les abysses silencieux de la déité que dans les tréfonds de l’acte créateur trinitaire », mais selon le Nuage d’inconnaissance, ou encore selon Maître Eckhart, il s’agit d’une expérience des « profondeurs de la Déité », de la Suressence divine.

Telle sera l’étape ultime de l’expérience de Marie-Madeleine Davy : « Il ne suffit pas de se tenir dans le suprasensible pour pénétrer dans le mystère. Il faut aller plus loin et se tenir sur le mont des Théophanies, là où le philosophe peut avoir une expérience de sagesse en découvrant la face de la divine Sophia. Seule la Philosophie mystique possède l’amour des sources.

Elle n’est pas le privilège des moines, mais de tous ceux qui durant leur pèlerinage terrestre ont pu devenir un. Il n’existe qu’une source : la Deitas abscondita ».
MARIE-MADELEINE DAVY
Puer aeternus


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:m4:
" Le silence est le gardien de l amour et de la connaissance.
ainsi dans les apocryphes,en particulier dans la Pistis Sophia et
l évangile selon Marie,une femme nommée Myriam parle,
elle délivre même un enseignement ésotérique car la préférée de Jésus est dépositaire de ses secrets.
Elle parait en relation avec l invisible,
dont le silence est le sceau,
tandis que les disciples masculins sont appelés à construire
l Eglise visible donc à utiliser le langage commun pour se faire entendre!"
extrait d un livre que j ai depuis quelques années;
Marie Madeleine, ou, La beauté de Dieu .
De Jacqueline Kelen
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MessageSujet: Re: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitimeVen 28 Déc 2007, 23:55

.
Bonjour Sphynx,

La présente réponse faite à ce sujet peut être effectivement difficile à intégrer en soi mais non en SOI.

Votre vision et perception de ce sur quoi vous répondez se focalise sur un mot, en l'occurrence : l'"hermaphrodite" n'est semble t'il pas la même, quant au sens qui lui est donné dans mon précédent texte.

Le terme hermaphrodite a pour sens premier ; c’est un être qui détient les deux aspects en lui : l’aspect et les attributs énergétiques féminins et masculins.

En ce qui concerne l'esprit et l'essence d'origine de l'hermaphrodisme, il s'agit plus de l'expression énergétique en terme de feu "positif" et "négatif", l'homme l'Adam des temps anciens, très anciens.

Il est vrai qu’à cette époque si lointaine (voici des dizaines de millions d’années..), ils n’avaient pas de corps tels que nous le connaissons aujourd’hui. Ils étaient des masses de lumières gazeuses. Les « Adams » se nourrissaient de l’air, des essences, des parfums, des fleurs. En “involuant”, donc en entamant leur descente dans la matière, ils se sont densifiés et il leur a fallu une nourriture dense, comme des fruits et bien plus tard des racines, des herbes. Un jour ils ont du dû commencer à se défendre des animaux archaïques, puis “involuant” toujours, et les conditions telluriques autant qu’atmosphériques devenant difficiles, et la nourriture rare ils ont goûté à la chair, au sang.


Parenthèse : un peu d’histoire selon la Bible
L' histoire d' Adam et d' Eve :

Citation :
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« Il n'est pas bon que l'homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui. »


Et d'une côte d'Adam Dieu créa Eve. (au temps où la Bible a été écrite, la femme juive n'avait qu'une importance secondaire par rapport à l'homme, ce qui explique que le narrateur a essayé d'inverser les lois de la nature en faisant de l'homme, contrairement aux lois de la nature : le géniteur de la femme !..



Citation :
Citation : source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


« ‘Ève créée par Dieu à partir d'une cote d'Adam, selon la Bible

Ève dans la Bible

Son nom signifierait « vivante » ; cependant, l'absence dans son nom de la lettre =1yod
soulève un sérieux problème d'interprétation.

Elle est la femme d'
Adam, pour lequel elle fut créée à partir d'une de ses côtes afin de lui être une aide tel qu'il est écrit dans la Genèse



Pour
rappel citation de mon précédent texte :

Citation :
« Là où se trouve la "cicatrice" éthérique occasionnée par la blessure de la séparation originelle en Mâle et Femelle.. Laquelle blessure ne cicatrisera définitivement qu'à la "résurrection" et le retour du processus naturel de reproduction hermaphrodite, non sexué (non secare..), c'est à dire : non séparé ! à l'avènement de la 7e race.. soit approximativement dans un bon million d'années.... »



C’est l’allusion à la création d’Eve à partir d’une des côtes d’Adam.

Suite citation in wikipédia ( Eve dans la Bible) :
Citation :
« Ce qui fait d'elle la derniere créature crée par Dieu. Selon certaines légendes mystiques juives, elle succéda à Lilith.
Lilith n'apparait pas nommément dans le texte biblique, son existence est une interprétation du texte disant que Dieu créa l'homme à son image, mâle et femelle (Génèse).

Bible - Genèse chap. 2 v 7
[size=12]L'Eternel forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant…..




Citation : source [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Citation :
Origine du nom d'Adam
Adam par
Antoine Bourdelle, 1861-1929, Prefecture de Kōbe Japon

L'explication populaire, qui le fait venir d'Adama (ʾĀḏāma), ne tient pas compte du mode de formation des mots de la langue hébraïque : du plus court au plus long, parallèlement à l'élaboration des notions. C'est donc Adam qui donne Adama et pas le contraire. Dans le texte, la terre n'est nommée adama qu'après la formulation par Dieu du projet de faire Adam. Auparavant, elle s'appelle aretz.

Le
midrash propose plusieurs commentaires sur le nom Adam


1 ADAM, c'est ED (l'Ed, siège de la terre) et DAM (le sang, siège de l'âme)
2 ADAMA, c'est ADAM MA, l'homme-quoi, l'homme qui pose des questions
3 ADAM, c'est ADAMA (la terre) et EDAME (je ressemblerai,
Isaïe 14:14). C'est celui qui peut s'élever si haut qu'il devient à la ressemblance de Dieu, et descendre si bas qu'il est plus bas que le végétal, voir le minéral.
4 Il existe un
notarikon d'ADAM, Abraham, David, Messie (Avraham David Mashia'h)


Du mot Ed est dérivé ADeret (la cuirasse), ADon (le dominateur), ADir (le fort). En clair, Ed est indice de l'énergie vitale. D'Ed vient Adam, bien sûr, mais aussi Adom (rouge), le rouge étant la couleur la plus « vivante », ce qu'ont bien compris les artistes et publicitaires.

Au début, Adam représente le mâle et la femelle (Dieu créa Adam à Son image, à l'image de Dieu Il le créa, mâle et femelle Il les créa).






Fin de parenthèse :
« Au début, Adam représente le mâle et la femelle (Dieu créa Adam à Son image, à l'image de Dieu Il le créa, mâle et femelle Il les créa). »

Les Adams, en ce temps là, avaient un corps d’homme mais pas encore comme celui que vous nous avons maintenant, de nos jour le processus en cours est le retour (en cours et futur, selon les individualités..) vers la maison du Père qui se fait par de lentes, (d’un point de vue de l’homme) et par de progressives transformations de l’homme tant par l’évolution spirituelle de la conscience, allant de pair avec l’évolution énergétique, paliers par paliers, plans par plans, que par l’élévation vibratoire lié au travail de l’être par un effort de volonté alliée à la persévérance sincère de s’élever.



De la ‘première race ‘Adamique’ à celle de notre époque (qui est la 5 ème en cours), il y a toujours eu, tout au long des siècles, des hommes, des Maîtres en incarnation, évoluant à des niveaux supérieurs pour ouvrir et préparer la voie des races à venir, de celles qui accèdent à des niveaux de consciences supérieurs, mais aussi énergétiquement supérieurs.



La voie de la future 7 ème race a été ouverte consciemment par un Maître afin que ceux qui suivent puissent en reconnaître les balises semées sur le sentier de la remontée verticale.



Ce qui a été séparé du temps d’Adam et Eve, sera réuni, l’union à L’un …





Citation :
CITATION ( Sphynx) :



« L' "hermaphrodite" est selon moi en réalité un vrai couple de deux Personnes unies dans une unité non-duelle au sein de laquelle la complète séparation sexuée fonde un lien inaltérable.

Dialectiquement, on ne peut l'envisager autrement
,
selon moi. »


Il s’agit, si je vous entends bien, des couples Christiques vivants en complète Harmonie vibratoire ainsi que par leur « feux ou flammes énergétique ». Ce sont des couples, selon nous, (pour les plus avancés), ayant le cœur ouvert, lesquels sont sur le chemin du retour, mais là aussi, ensemble, ils évolueront et se transformeront en se fondant énergétiquement du fait de leur propre évolution de conscience et d’expression énergétique qui les traverse, expression qui descend de bien plus haut, puisque l’âme sera réabsorbée par la monade qui elle-même sera absorbée consciemment un jour par le Dieu, le créateur qui a « essaimé » voici plus d'une vingtaine de millions d’années, toutes les monades humaines, à ce stade et bien avant cela le sexe ne sera plus de mise, mais bien le rayonnement de la Lumière du Père.



Nota : on parle également de couples Christiques, ceux qui ont commencé par œuvrer par la coopération dans une ou des activités de service envers leurs frères, qui, vivant dans le plein accord avec leur âme, et qui n’ont pas encore le cœur ouvert, mais qui ont su reconnaître eux aussi le germe Christique. Ce couple Christique vit en harmonie l’un envers l’autre, donnant toute la priorité à la coopération, dans un esprit de communauté, de respect, de fraternité, de partage, d’une conscience spirituelle égale et complémentaire tant sur le plan vibratoire qu’énergétique suffisante pour garantir l’ ESPRIT de service.

Il ne s’agissait pas de rentrer en opposition à vos convictions ainsi qu’au travail résultant de vos longues recherches, mais bel et bien d’un partage d’enseignements reçus, dont je ne suis en rien « propriétaire »*. Il s’agit simplement d’un angle de vue que tout à chacun reste libre d’accepter, en appliquant son propre discernement.

CITATION "Jésus": (nouveau testament)

« A la question posée à Jésus par une femme :

- Maître, quand finira le règne de la mort ?
- Quand vous autres femmes ne ferez plus d’enfants !
»



Nota : * (à Ambre et à ..) mais aussi, concernant votre serviteur Lamadelama, du partage d’un témoignage « vivant », que chacun est invité à accepter ou refuser en fonction de ce qui résonne (ou raisonne) ou non, en lui.

En espérant sincèrement avoir été plus claire sur la question, je vous remercie Sphynx pour le partage

Ce qui semble en apparence différent dans la conception des mots peut en fait être conciliable.

Bien à vous : DameJane.


coeur
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MessageSujet: Re: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitimeSam 29 Déc 2007, 16:45

Bonjour Damejane,


je conscientise avoir encore fait une erreur de toute-puissance en réagissant à votre intervention.

Car il est bien vain finalement de brandir seul l'Epée dialectique vis-à-vis d'autrui.

Cela ne veut pas dire que ma position est changée.

Dans tous les cas, et dans le dénuement de quelque puissance, je ne peux souscrire à une vision qui ne respecte pas l'éthique dialectique.


Au final, resterait-il seulement la "Lumière du Père" ?

Qu'en est-il de la réalité de la Féminité? Où passe-t'elle?

L'identité féminine est-elle une illusion?

Notre monde souffre fondamentalement de la non-reconnaissance de cette identité féminine. Quel espoir peut-on alors attendre de principes spirituels qui continuent à nier cette identité, en quelque sorte par un jusqu'au boutisme au plus haut niveau de la divinité?

J'ai appris au cours de ma vie, par expérience et par compréhension, que la Nature est partour égale à Elle-même. Seules ses modalités d'expression varient d'un plan à l'autre, mais en Elle-même, elle ne varie pas dans ses Principes.

La sexuation est une partie intégrante de cette Nature. Et elle existe dès lors sur tous les plans de réalité, jusqu'au plus pur, jusqu'au divin. Seules les modalités d'expression de cette sexuation changent, mais ses Principes fondamentaux ne varient pas.

Un de ces Principes est qu'il y a nécessité absolue de différenciation selon deux Personnes distinctes, de sorte de fonder l'éthique sexuée sur une base inébranlable. Ce qui ne serait pas le cas si une seule Personne devait assumer la totalité des pôles sexués.

Toute l'histoire de l'homme, de l'Adam, qu'on retrouve dans diverses traditions, n'est que le récit d'une psychose, d'une négation identitaire, d'un refoulement de la complémentarité originelle.

L'apparition d'Eve fait partie de cette psychose: c'est l'apparition du contenant de l'illusion projective: l'inconscient personnel, ou l'Ame si on veut. Eve n'est pas la vraie Femme, elle est le réceptable inconscient de la redéfinition illusoire que l'homme projette sur les femmes.

Car l'homme a "chuté" car il s'est montré (mais c'était inévitable) incapable de rencontrer réellement l'identité féminine.


Mais tout cela, je l'ai déjà dit.

Lorsque Jésus dit que les Femmes ne feront plus d'enfants, cela signifie que la ProCréation naturelle se réalisera selon d'autres modalités que celles exprimées dans la densité.

Le véritable travail Procréatif est cosmique, tout simplement. Mais comme on le voit, ça ne veut pas dire que la sexuation ni que la procréation disparaîssent. Seules leurs modalités d'expression se modifient, pour aller vers une "pureté procédurale".


Amitié à vous,

Stéphane
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MessageSujet: Re: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitimeSam 29 Déc 2007, 17:32

Citation :
La sexuation est une partie intégrante de cette Nature. Et elle existe dès lors sur tous les plans de réalité, jusqu'au plus pur, jusqu'au divin. Seules les modalités d'expression de cette sexuation changent, mais ses Principes fondamentaux ne varient pas.
Merci pour cette phrase Sphinx, je viens de comprendre vraiment (tilt !) pourquoi la véritable procréation (et cocréation !) n'est possible qu'entre un homme totalement homme et une femme totalement femme, et en quoi leur émancipation respective est LE chemin. Mille merci.

:p1:
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MessageSujet: Re: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitimeSam 29 Déc 2007, 18:49

Citation :
je viens de comprendre vraiment (tilt !) pourquoi la véritable procréation (et cocréation !) n'est possible qu'entre un homme totalement homme et une femme totalement femme, et en quoi leur émancipation respective est LE chemin. Mille merci.

J'en suis très heureux, Christalain.

Amitié à toi,

Stéphane
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MessageSujet: L'Ambre Gris et le Parfum   L'Ambre Icon_minitimeLun 25 Fév 2013, 23:17

Bonsoir á tous,

A la suite de cette lecture
Citation :
Le Feu (ASh) est au dessus et en dessous,
mais l'ambre('HShML) caractérise le haut, alors que c 'est la clarté (NGH) qui caractérise le bas.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
je me suis mise à étudier les écrits de ce post que je n’avais fait que rapidement survoler et ce, en plus, il y a pas mal de temps déjà.

Et j’ai remarqué que certaines informations portaient à confusion car l’Ambre Jaune n’est pas différencié de l’Ambre Gris ou « l’Or/l’Argent du Nord ».

Citation :
L'ambre gris (de l'arabe عنبر `anbar « ambre gris » et de عنابر `anābir « cachalot ») est une concrétion intestinale du cachalot, provenant de l'interaction des sécrétions biliaires et des aliments ingérés par les cachalots.

C'est une substance très parfumée, solide, grasse, inflammable, de couleur variant du gris au noirâtre et à l'odeur spécifique. On le trouvait autrefois le plus souvent flottant sur les océans ou déposé sur les côtes, avant de l'extraire des cachalots tués à la chasse.

Hormis son nom, l'ambre gris n'a qu'un point commun avec l'ambre jaune, qui est une résine fossile : on le récoltait naguère sur les plages ou flottant au milieu des vagues.

Utilisation

À l'origine l'ambre gris a une odeur organique désagréable. Après exposition à la lumière et aux éléments pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, il exhale son odeur définitive, chaude, animale, rappelant le tabac. Il fixe de plus d'autres parfums.

On l'utilise alors dans la fabrication du parfum pour fixer et rehausser d'autres parfums plus fugitifs. En raison de son coût il est le plus souvent remplacé par un substitut de synthèse.

L'ambre gris doit sa valeur à son utilisation très ancienne en parfumerie et à son extrême rareté.
Du fait de la possibilité de le synthétiser chimiquement, et de l'interdiction de commercialiser les abattis de cachalots imposée par les accords de Washington l'ambre gris n'est plus aujourd'hui une marchandise, bien que l'homéopathie lui prête des vertus uniques.

Le produit de base extrait de l'ambre gris naturel en parfumerie est l'ambre pur, une solution à base d'alcool qui, exposée à l'air et à la lumière, permet une séparation en plusieurs produits dérivés. L'ambre naturel est composé de terpènes et de stéroïdes. L'ambre d'origine synthétique est vendu sous les noms commerciaux d'Ambrox, Ambrosan ou Amberlyn.

La note d'odeur peut être boisée, sèche, balsamique, fleurie ou proche du tabac, avec un effet aphrodisiaque. L'ambre gris, ou aujourd'hui sa forme synthétique, forme typiquement la note de base des compositions de parfumerie.

Histoire

Jusqu’à la Renaissance, on récoltait l’ambre flottant à la surface des mers, par concrétions d’une dizaine de kilos, voire exceptionnellement de plus de 100 kg. Avec la chasse à la baleine, on découvrit lors du dépeçage des cétacés que l’ambre natif se formait dans l’intestin des cachalots, avec une accumulation pouvant atteindre 400 kg.

Dès le XVe siècle, l’ambre gris a été commercialisé en Europe et on le payait à son poids en or, bien que les échantillons ne fussent alors que de qualité très aléatoire. Léon l'Africain rapporte qu’au XVIe siècle, le prix de l’ambre gris sur le marché de Fez était de 60 ducats la livre (à comparer avec 20 ducats pour un esclave, 40 pour un eunuque et 50 pour un chameau) : ainsi était-il plus coûteux que l’or et les gemmes.

Le négociant hollandais Jan Huygen van Linschoten écrivit dans son journal de voyage à propos de l’ambre gris :

« On l'utilise combiné à du musc, de la civette, du benjoin et d’autres arômes dans beaucoup de préparation de luxe, par exemple pour parfumer des assortiments de pommes et de poires serties dans des écrins d'argent et d'or que des serviteurs apportent aux convives. »

Adam Lonitzer signalait en son temps la recette d’un substitut de l’ambre dans son « Kreüterbuch » :
« … l'Ambra factitia n’est… que de l'ambre artificiel, que beaucoup utilisent comme substitut (de bien moindre saveur) de l’ambre naturel... on le prépare sous forme d’une pâte faite de noix de muscade, mélangée à des clous de girofle, à du spicanard, à du musc et à de l’eau de rose,... Certains se fondent sur une recette différente, mais dans tous les cas le mélange doit contenir du musc ou de la civette. »

Il arrive que l'on trouve des morceaux d'ambre gris sur la plage. En janvier 2013 un bloc de 3kg à été trouvé près de Blackpool en Angleterre. Sa valeur a été estimée à £100 000.

Dans la littérature

L'ambre gris revient souvent dans les odes amoureuses.

Roger Martin du Gard

On trouve une très belle évocation d'un collier d'ambre gris dans Les Thibault, de Roger Martin du Gard, collier porté par la belle héroïne Rachel, jeune Juive, rousse et sulfureuse. Ce collier révèle au lecteur la sensualité d'Antoine, jeune médecin, sérieux, pragmatique. « Il jouait avec son collier, dont les grains de miel étaient séparés par de petites boules d'ambre gris, couleur de plomb, qui tiédissaient sous ses doigts, et exhalaient alors un parfum si tenace qu'il n'était pas rare, deux jours plus tard, d'en retrouver l'arôme au creux des mains. » Lorsque Antoine et Rachel auront été séparés par la vie et la guerre de 14-18, Antoine recevra un paquet, dont l'odeur puissante lui rappellera Rachel. Une « petite madeleine » odorante. « Un parfum violent monta jusqu'à lui, un parfum de cassolette orientale, de benjoin, d'encens ; un parfum connu, et que cependant il ne parvenait pas à identifier. Prudemment, du bout de l'ongle, il écarta le lit de sciure : de petits œufs jaunâtres apparurent, brillants et poussiéreux. Et tout à coup le passé lui sauta au visage : ces grains jaunes...Le collier d'ambre et de musc! Le collier de Rachel! »

Herman Melville

Un chapitre y est également consacré dans Moby Dick de Herman Melville:

« L'ambre gris est mou, cireux et si odorant et épicé qu'on l'utilise beaucoup en parfumerie, pour des pastilles, pour des bougies de luxe, pour des poudres à cheveux et des pommades. Les Turcs l'utilisent en cuisine et aussi ils l'emportent à La Mecque dans le même but qu'on porte l'encens à Rome à la basilique Saint-Pierre. Certains marchands de vin en laissent tomber quelques gouttes dans le clairet pour le parfumer. » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
On trouve plus volontiers l'animal dans les eaux équatoriales ou tropicales, les femelles et leurs jeunes ne dépassant notamment pas les 50e parallèles (Nord et Sud) pour rester dans des eaux chaudes, mais les mâles adultes remontent jusqu'aux mers polaires8. Les mâles peuvent descendre au sud jusque vers l'Antarctique

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Pourquoi ce “vomi” de cachalot a enrichi cet enfant ?

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Connue sous le nom d’ambre gris, cette excrétion de cachalot est une substance extrêmement rare, qui peut valoir des milliers d’euros dans l’industrie du parfum haut de gamme.

Charlie Naysmith, 8 ans, se promenait avec son père sur une plage des côtes du sud de l’Angleterre, quand il a trébuché sur ce qu’il croyait être un drôle de rocher. Le rocher n’était pas tout à fait convaincant de par son poids, étonnamment léger, et de par sa texture légèrement cireuse, alors le jeune Charlie a décidé de le ramener chez lui. Il s’est avéré alors, après une recherche sur internet, que l’étrange roche n’était pas du tout une pierre, mais une substance extrêmement rare appelée l’ambre gris, qui n’est pas a proprement parlé du vomi de cachalot, mais plutôt une concrétion de matière intestinale. Le morceau trouvé par Charlie pèse 590 g et est estimé à environ 65.000 $ (52 000 euros).

L’ambre gris est essentiellement constitué d’une substance grasse qui protège les intestins des cachalots quand ils tombent sur de durs becs de calmars. On pourrait un peu comparer cela aux perles des huitres, bien que le processus biologique soit complètement différent, consistant en une succession de couches de carbonate de calcium qui vient entourer un objet étranger qui se retrouve à l’intérieur de leur coquille. Dans le cas du cachalot, se sont des sécrétions biliaires ainsi qu’une partie du bol alimentaire qui viennent entourés ces éléments trop durs à digérer, pour être ensuite rejeté par le cachalot. Pour rajouter a son caractère unique, seulement 1 % des 350000 cachalots sur Terre peuvent le faire.

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De temps en temps, les cachalots déversent en une seule fois des centaines de kilos de cette substance. A partir de là, l’ambre gris flotte dans l’océan pendant des décennies, où elle doit se durcir pour devenir précieuse, pour avoir la bonne odeur.

Son caractère précieux lui a été conféré par l’industrie des parfums haut de gamme. L’ambre gris était le principal ingrédient pour un parfum extrêmement onéreux, crée il y a 200 ans par Marie-Antoinette. Et aujourd’hui, les entreprises de parfumerie, comme Chanel et Lanvin, s’en servent pour pour fixer et rehausser le parfum sur la peau humaine. Quelques dizaines de grammes de la substance peuvent valoir quelques milliers de dollars, ce qui lui vaut le surnom “d’or flottant”.

Qu’est-ce que ça sent ?

Au départ, lorsqu’elle vient d’être relâchée, cela sent plutôt mauvais, c’est en vieillissant que la substance acquiert ses subtiles senteurs. Chaque morceau d’ambre gris est légèrement différent en terme d’odeur, car ils sont tous exposés à des quantités variables de soleil et d’eau de mer. Certains sont plus musqués tandis que d’autres sont un peu plus doux. Le nez des professionnelles, au sein des entreprises de parfum est chargé de déterminer la valeur de chaque pièce d’ambre gris en sachant qu’une goutte d’ambre gris peut modifier un parfum.

Malgré la taille du précieux, ce n’est pas le plus gros qui ait été trouvé. En 2008, deux beachcombers (ratisseurs de plage) se promenaient avec leur chien sur une plage dans le nord du Pays de Galles quand ils en ont trouvé un très gros morceau qui pesait 50 kg. Ils l’ont échangé contre $ 790,000 (630 000 euros).

Alors que la vente de cette substance a été interdite aux États-Unis en 1972, en raison de la menace d’extinction qui plane sur ces cétacés, le jeune garçon a l’intention de la vendre en Europe. Aujourd’hui, la plupart des parfumeurs utilisent des produits de synthèse pour remplacer l’ambre gris. Charlie dit qu’il veut utiliser l’argent de sa vente pour construire un abri pour les animaux.

A partir de : Schoolboy’s rich after finding Moby’s sick.

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MessageSujet: L'Ambre Gris et le Parfum (2)   L'Ambre Icon_minitimeLun 25 Fév 2013, 23:34

Pour que cela soit clair, l’Ambre dont il est fait mention dans les extraits de l'encadré, repris au tout début de cette page, n’est donc PAS la résine minérale mais bien « l’Ambre Gris » secrété et produit par les Cétacés vivants, pour la plupart (de vieux mâles), dans les mers froides et polaires (Nord, Arctique, Antarctique, etc.) :

Citation :
Il y a 7000 ans les premiers habitants de Scandinavie, sur les bords de la mer Baltique, utilisent en pendentifs magiques, des morceaux d'ambre trouvés sur les plages de cette mer.

(...) Sa combustion dégage une odeur spéciale qui embaume depuis l'Antiquité les temples dédiés aux dieux.
Son influence sur le bien-être se vérifie si facilement que depuis la Préhistoire, magies et thérapeutiques lui prêtent d'innombrables vertus.

(...) Avec les Romains, l’ambre sous toutes ses formes prenait divers sens, mais le parfum produit par la combustion de l’ambre était réservé au temple de Jupiter, pour manifester l’élévation d’un « nectar » réservé au premier des dieux.

« Or, il n’y a qu’un endroit où l’on extrayait l’ambre jaune dans l’antiquité. Et c’est précisément sur le littoral du Schleswig-Holstein, entre la Mer du Nord et la Baltique. » Jürgen Spanuth.

Chez les Grecs : « Phœbus-Apollon* versait des larmes d’ambre quand, banni de l’Olympe, il se rendait chez les Hyperboréens*, trois mois par an. Elles exprimaient sa nostalgie du Paradis* perdu et le lien subtil qui l’unissait encore à l’Elysée. » Dictionnaire des Symboles, Jean Chevalier et Alain Gherbrandt, Laffont.

« Hérodote, parlant de l’ambre (larmes des sœurs de Phaéton soleil) nous indique l’Éridan, fleuve qui se jette dans les mers du Nord : c’est donc l’Eider etc’est tort qu’on a voulu l’identifier au Pô ou au Rhone

(…) Aux Indes : le “Joyau” est un attribut de Vishnu, comme l’Escarboucle° (cf. art. Blasons*) est celui de Mélusine* : “C’est le trésor de l’océan, il est né des eaux, il est produit par le barattage de la mer de lait” (figure qui est peut-être à rapporter aux eaux boueuses du delta de l’Eridanos-Eidern). Il est aussi le “triple joyau Triratna” des Bouddhistes.

(..) Le mythe nordique nous dit que “dans la montagne (Uranos/ Héligoland, cf. art. Atlantide*
boréenne) dans laquelle réside le roi Arthur (Ours, la Grande Ourse) entouré de sa cour, il y a une Pierre Aget laquelle est probablement le prototype du Graal.

(...) en moyen-haut-allemand Aget signifie ambre* ou (et) aimant et le Graal pourrait alors être un cratère dans lequel flotte la pierre d’ambre-aimant – le mythique ancêtre de la boussole que nous croyons avoir retrouvé ici – et qui indique la direction de la terre sacrée qui fut submergée : le Nord ! (cf. les art. Ambre*, Déluge*, Irminsul*, Origine* Polaire et Ulysse*).


Faire la différence entre les deux types d'Ambre est d’autan plus important que la Substance secrétée par les Cétacés développe l’ODORAT permettant ainsi de RESPIRER l’Ether dont il est dit :


Citation :
C.R.O.M.: QUE DEVRAIENT FAIRE CES PERSONNES?

A.A.: Eh bien, tout d’abord, se couper de toutes ces forces rétrogrades. Pourquoi par exemple se relier au calendrier Maya? La civilisation Maya n’appartient qu’au passé. De même que toutes les autres pratiques qui mettent la personne en relation avec de vieux égrégores, aussi vénérables soient-ils.
Je l’affirmais, Damanhur, par sa vision scientifique du monde subtil, indique malgré tout une certaine voie. Le mysticisme n’est résolument plus à l’ordre du jour. Mais, au lieu d’utiliser cette énergie astrale tellement chargée, nous devons plutôt chercher à mieux comprendre la nature de ce que les Anciens appelaient «éther» – l’énergie pure qui abonde dans l’univers. Cependant, cette énergie étant étrangère au système égocentrique de l’être humain, elle ne peut être captée et concentrée que par ceux qui ont effectué une véritable transformation intérieure. C’est là l’enjeu de notre temps.

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Citation :
23 mars 2009.

(...) J'ai l'impression que mon nez saigne... Je regarde, avec mes yeux intérieurs, ce qui s'écoule quand je m'apercois que des paillettes d'OR s'en écoulent. En fait, je sens des énergies puissantes extérieurs á moi entrer en mon oreille droite et dans ma nuque. Ces énergies sont comme "FILTREES" par mon NEZ qui ne laisse finalement sortir que les pailette d'OR.

Ces mêmes énergies me pousseront dans le dos également, comme voulant me pousser. Je me rends compte, après coup, que ce n'est pas me faire avancer qu'elles veulent mais essayent d'ouvrir quelque chose en moi... Cela devait être une sorte de "robinet" (??!! situé dans un chacra, sur ma colonne ???) car l'instant d'après, de ma bouche, au dessus de mes dents s'écoulent un jet d'eau A GRANDS FLOTS (!!??). Je me "divise": une partie de moi sort en avant, ce qui fait qu'en me retournant, je peux voir sortir de ma bouche comme une "cascade d'EAU PURE".

Un son très aigüe se fait entendre dans l'oreille droite tandis qu'un parfum "furtif" se fait sentir devant mon nez... Je ne reconnais pas ce parfum ! ... Insuffle, c'est de l'ETHER...

Ambre :
Citation :
J ai toujours cru, su que nous vivons dans différentes dimensions simultanément!
Je le vis depuis toujours...le rêve de Thalia n est pas une illusion, j 'écrivais en 2007 dans \"légende personnelle\" :

"c est l histoire d une petite fille qui se nomme Thalia!
Elle parcours les galaxies depuis l age de 4 ans;
elle nage dans la terre,
marche dans l eau,
vole dans le feu des entrailles de Gaia
et se déplace dans l univers à dos d oiseaux gigantesques.
Son corps lui fait mal quand elle revient de ces voyages fantastiques!
Et pourtant toutes les nuits depuis 40 ans on l appelle!
Elle a vu la planète aux deux lunes,elle a vu le chaos de la terre,elle a vu les cratères cracher le souffre,elle a vu l onde qui détruit et s evertue toutes les nuits dans les bruits sourds de son lit à transmuter l Ombre en Ambre de vie
"


************************
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MessageSujet: Re: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitimeLun 11 Nov 2013, 03:01

Citation :
Or donc si le petit carré imbriqué dans le grand recèle l’Arbre de Vie au centre duquel surgit « eGY » [‘edj’ en hongrois] qui veut dire UN, seul l’UN peut donner naissance au bourgeon, [R+GY] RüGy, de la fleur. Quoi de plus naturel en somme que ce soit de cette Source [V] que « Virág » ou la Fleur de Vie fasse émerger ses propres racines sachant que [Vest la Racine [GyöK] commune. Dès lors, tout végétal coupé de la source à l’origine de la vie se trouve dans l’incapacité de produire les ramifications porteuses de cette Fleur de Vie. Cet état de fait est confirmé par la signification intrinsèque du mot fleur où [V]+[ír]+[ág] révèlent en substance que la Source-Dieu « écrit/ír », dans le sens de dessine, crée les « branches/ág » de l’Arbre de Vie garantissant l’éclosion des pétales de la Fleur de Vie dont le nard ou ÍR produit un baume vulnéraire et un parfum capiteux sous la forme d’une huile de couleur ambrée





Citation:
On sait que l'utilisation du nard est très ancienne, d'une part car elle fait partie intégrante de la tradition ayurvédique indienne, et d'autre part parce qu'elle était considérée dans l'Égypte ancienne, au Moyen-Orient et dans la Rome antique comme un parfum de luxe. Dans son Histoire naturelle, Pline dénombre douze espèces de nard. De nombreux textes anciens considèrent le nard comme un produit de grande valeur, monétaire comme spirituelle. Il était utilisé dans de nombreux rites religieux, en partie pour ses effets sédatifs et narcotiques.

On en trouve quelques occurrences dans la Bible : dans le Cantique des cantiques (1:12 et 4:13), Marc 14 et Jean 12. Dans l'Évangile selon Marc, une femme brise « un flacon d'albâtre contenant un nard pur de grand prix » et le verse sur la tête de Jésus (Marc, XIV:3), et dans celui de Jean, « prenant une livre d'un parfum de nard pur, de grand prix, Marie-Madeleine oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux ; et la maison s'emplit de la senteur du parfum » (Jean, XII:3).

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De l’ambre gris fossilisé découvert en Italie, une première

Voici 1,75 million d’années, 25 cachalots sont morts en Méditerranée, au-dessus de l’Italie actuelle. Nous le savons grâce à la première découverte d’ambre gris fossilisé, dont certains amas contiennent, entre autres, des becs de calmars. Malgré tous les indices trouvés, la cause de ce décès en masse reste indéterminée.


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Voici l'un des blocs d'ambre gris fossilisé découverts par Angela Baldanza et son équipe. 
La présence du marteau permet de se faire une idée de ses dimensions. © Roberto Bizzarri
Les grands cachalots (Physeter macrocephalus) apprécient tout particulièrement manger des calmars, même s’ils possèdent des becs cornés peu digestes susceptibles de blesser leur estomac ou leurs intestins. Cependant, en cas de lésion, le corps des odontocètes se met à produire une substance brune, graisseuse, molle et nauséabonde : l’ambre gris. Cette matière trouvée dans 3 à 4 % des cachalots pêchés est naturellement régurgitée par l’animal après un certain temps. Elle va alors flotter à la surface des océans, du fait de sa faible densité.

Au contact de l’eau de mer et de l’atmosphère, l’ambre gris devient progressivement solide avec une couleur gris clair à jaune crémeux, tout en acquérant une odeur complexe et variable selon l’origine des blocs et la durée de flottaison. Il est alors prisé des parfumeurs, car il permet de fixer et de rehausser durablement divers parfums. L’ambre gris, rare, se monnaie actuellement à environ 15.000 euros le kilo. Précisons que cette substance n’est pas comparable à l’ambre jaune, l’oléorésine fossile sécrétée par des conifères il y a plusieurs millions d’années.

Pour la première fois, des chercheurs italiens menés par Angela Baldanza (université de Pérouse) viennent d’identifier des restes d’ambre gris perminéralisés, c’est-à-dire fossilisés. Les blocs ont été découverts dans le centre de l’Italie, en Ombrie. Un point étonne les chercheurs : il y a 25 amas sur une surface d’environ 1.200 m2, comme si autant de cachalots du Pléistocène étaient morts au même endroit et simultanément.
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Les grands cachalots (Physeter macrocephalus) mâles peuvent atteindre 20 m de long, pour un poids de 57 t. 
Le plus vieux fossile trouvé de physétéridés, la famille des cachalots, est âgé de 23 à 28 millions d'années. © Anita363, Flickr, cc by nc 2.0
Becs de calmars fossilisés dans l’ambre gris
La découverte a été réalisée en septembre 2011, lorsque les scientifiques ont repéré des masses rocheuses qui dépassaient d’anciennes couches de sédiments marins passablement érodées. C’est alors que le doute s’est installé, car les blocs ressemblaient bien à des fossiles, mais à rien de connu des chercheurs. Heureusement, quatre indices découverts durant les analyses, et dévoilés dans la revue Geology, ont levé les derniers soupçons.
Premièrement, les blocs font 30 à 60 cm de haut, pour une largeur de 60 à 120 cm, et possèdent une extrémité conique rainurée. Or, les cachalots actuels produisent des blocs d’ambre gris qui ont ces caractéristiques. Deuxièmement, des becs de calmars ont été observés dans plusieurs des restes fossiles. Troisièmement, des analyses chimiques ont identifié huit acides aminés présents dans les intestins des mammifères, et des lipides cellulaires partiellement dégradés par des sucs gastriques. Enfin, des cachalots vivaient bien en Méditerranée voilà 1,75 million d’années, lorsque sont morts d'autres fossiles trouvés autour de l’ambre. Dernier détail, le plancher océanique se situait alors à 150 m de profondeur.
L’étude n’est pas parvenue à résoudre tous les mystères pour autant. Ainsi, seules des hypothèses peuvent expliquer la présence des 25 blocs d’ambre gris sur une surface équivalente à trois terrains de basket-ball. Des mammifères marins pourraient avoir été victimes d’une maladie, d’un violent stress environnemental ou encore d’un échouage en masse. Cette dernière théorie paraît plausible, mais une nouvelle question se pose alors : comment l’ambre gris a-t-il fini sa course à 150 m de profondeur, surtout s’il a pour habitude de flotter ? Connaîtrons-nous un jour la réponse ?

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MessageSujet: Ambre bleu   L'Ambre Icon_minitimeMar 26 Nov 2013, 23:04

Or donc si le petit carré imbriqué dans le grand recèle l’Arbre de Vie au centre duquel surgit « eGY » [‘edj’ en hongrois] qui veut dire UN, seul l’UN peut donner naissance au bourgeon, [R+GY] RüGy, de la fleur. Quoi de plus naturel en somme que ce soit de cette Source [V] que « Virág » ou la Fleur de Vie fasse émerger ses propres racines sachant que [Vest la Racine [GyöK] commune. Dès lors, tout végétal coupé de la source à l’origine de la vie se trouve dans l’incapacité de produire les ramifications porteuses de cette Fleur de Vie. Cet état de fait est confirmé par la signification intrinsèque du mot fleur où [V]+[ír]+[ág] révèlent en substance que la Source-Dieu « écrit/ír », dans le sens de dessine, crée les « branches/ág » de l’Arbre de Vie garantissant l’éclosion des pétales de la Fleur de Vie dont le nard ou ÍR produit un baume vulnéraire et un parfum capiteux sous la forme d’une huile de couleur ambrée


Citation :
Ambre bleu

L'ambre bleu est une rétinite (résine) contenant du soufre, composée de carbone, d'oxygène et d'hydrogène provenant de conifères, c'est-à-dire une résine fossile végétale.

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Définition
Cette variété d'ambre est de couleur rare, due sans doute à la présence de substances aromatiques : sur une surface blanche et à la lumière artificielle, l'ambre bleu est jaune transparent, légèrement bleuâtre, mais sur une surface opaque ou noire, et à la lumière du soleil, il prend une teinte bleue profonde ainsi que sa fluorescence face à des ultraviolets :. « Du fait de ces molécules polynucléaires (molécules aromatiques de type pétrole = pérylène) cette résine apparaît bleue à la réfraction de la lumière (lumière réfléchie). Certains ambres sont bleus quelle que soit l'orientation de la pièce d'ambre par rapport à la source lumineuse; d'autres, bougent beaucoup. Il existe plusieurs qualités de bleu. » 
On le trouve sous forme de nodules (grosse pépite d'ambre bleu) exclusivement en République dominicaine dans les mines du nord de la ville de Santiago de los Caballeros (La Cordillera Septentrional, au nord, Bayaguana and Sabana, à l'est, et Cotui au centre - ) : région de Palo Alto (ambre de 25 millions d'années) et région de La Toca, Palo Quemado (de 33 à 40 millions d'années). La Cumbre (35 millions d'années) . L'ambre bleu le plus remarquable est celui de la mine de Los Cacaos, contenant du glauconite datant du Miocène : on y trouve également de petits gastéropodes (Los Cacaos) et des microfossiles en abondance (La Toca).

L'ambre dominicain provient d'une légumineuse Hymenaea protera (en) , angiospermes) ou Algarroba (en) descendant d'une espèce de feuillu tropical proche du caroubier maintenant disparue. On pense que le bassin Comatillo était surplombé par de grandes forêts d'algarobas. Il contient des inclusions de végétaux mais pas d'insectes comme l'ambre jaune. La datation de l'ambre bleu est controversée, on s'accorde généralement pour 20 et 30 millions d'années, mais la fourchette de datation oscille entre 10 et 100 millions d'années.


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MessageSujet: Re: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitimeMar 04 Mar 2014, 20:55


Documentaire. Appelé "l’or de la mer" ou "larmes des dieux", l’ambre est un curieux matériau. Il peut se brûler, se charger d’électricité statique et conserver pendant des millions d’années les éléments inclus lors de son processus de fossilisation. Les Anciens lui attribuaient des vertus magiques et le considéraient comme un cadeau royal. Les tombes des souverains d’Égypte, de Syrie ou de Grèce contenaient de nombreux objets précieux travaillés à partir de cette résine fossile. Mais d’où venait-elle ? Des recherches récentes révèlent l’empreinte chimique de l’ambre et précisent son origine : la mer Baltique. Une route de l’ambre devait donc relier les deux extrémités du monde connu à cette époque : les bords riants du Nil et les rives tempétueuses du Nord. Mais par où passait cette voie disparue ?
Magnifique documentaire>> ICI


Dernière édition par AMBRE le Jeu 16 Juin 2016, 08:54, édité 1 fois
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MessageSujet: La route de l'ambre et Sarmizegetusa   L'Ambre Icon_minitimeSam 15 Mar 2014, 16:48

Bonjour à tous,

Dans la vidéo d’Arte, à 25.18 min. il est dit : « Aujourd’hui, on ignore encore comment était organisé le commerce de ce matériau [l’ambre] même si on a quelques éléments de réponse. On a trouvé des objets mycéniens en Europe Centrale. Ils proviennent d’échanges de proche en proche faits au cours d’escales. »

Et à la 26 min. le papyrus rédigé par le fils de Thoutmosis III contient se récit : « Il existe une citée mystérieuse et lointaine cachée au cœur d’une vallée derrière les montagnes. C’est là-bas que les marchands du pays des brumes [pays nordique] viennent vendre leur pierre. C’est l’endroit que vous recherchez ». Dit plus simplement, les habitants du nord se rendaient jusqu’à cette ville. Mais pourquoi ?

Aussi étrange que cela puisse paraître, cette cité non nommée et qui sera incendiée, comme le relate le fils du Pharaon, n’est autre que le site sacré de Sarmizegetusa qui se situe sur le plateau des Carpates, une plaine au centre des montagnes. Cette ville n’est pas un mythe contrairement à la légende de Bernstorf, en Allemagne, datant de 1864 qui dirait, je cite : « Jadis se serait dressée ici, une ville très riche, depuis longtemps disparue ». Non seulement, aucune mine d’or ne se trouve à proximité de la cette antique campement, mais en plus, jusqu’à ce jour aucune trace de construction n’a été retrouvée à cet endroit. Par contre, non seulement de nombreuses mines d’or, dont certaines sont en pleine exploitation aujourd’hui encore (voir lien*), ainsi que des mines d’argent, de sel (dépôts de la mer sarmatienne, nom donné par Ovide, le romain) se trouvent sur place dans la région de Sarmizegetusa* notamment dans les Rosia Montana** mais en prime l’ambre pullulent dans ces vallées. A titre de comparaison, en France, 32 sites d’ambre sont répertoriés, alors qu’en Roumanie, dans les Carpates, 400 affleurements de ruménite (voir lien***), l’ambre roumain existent.


* La cité sacré Solaire de Sarmizegetusa : 
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* La ruée vers l'or dans les Carpates :
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Citation :
** L'histoire bimillénaire de Roșia Montană commence avant la conquête de la Dacie par les Romains. Attirés par les riches gisements d'or de la région, les conquérants y ont établi une exploitation minière sur l'emplacement d'un habitat dace plus ancien. Des tablettes de bois recouvertes de cire datant de 131-167 après J. C. et comprenant des contrats d’achat et de vente ainsi que des relevés de comptes témoignent du fait que l'activité minière était considérable peu de temps après la conquête de la Dacie. Les mêmes tablettes mentionnent le nom romain de la localité (Alburnus Maior), ainsi que le fait que la plupart des mineurs étaient des Illyriens. Les galeries minières de l'époque romaine sont encore visitables de nos jours. Bien que l'exploitation de l'or n'ait pas cessé au cours des deux derniers millénaires, elle a connu un accroissement progressif depuis le temps de Marie-Thérèse [d’Autriche de la cour du Roi Soleil !!!]. Aujourd'hui, le site fait l'objet d'un projet minier contestable.

Le Musée de la Mine de la commune comprend des objets datant de toutes les époques de l'exploitation. 

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*** Musée de Chihlimbar, un musée d’ambre : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Ce n’est pas sans raison que le documentaire qui repose sur de nombreuses hypothèses se termine sur cette question : « La résine trouvée dans les pays méditerranéens provient-elle vraiment de la côte d’ambre disparue il y a des millions d’années ? » La (pseudo) route tant de l’ambre que celle empruntée par le fils du Pharaon - au travers des Carpates méridionales dites Alpes de Transylvanie car bien que plus petites que les Alpes, ces sommets sont considérés comme d'apparence très alpine - demanderait révision et correction d’autant plus que les idéogrammes trouvés sur l’ambre de Mycènes et sur la couronne en or sont à mettre en rapport avec la culture « Vieille Europe » de Vinca :

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Citation :
À l'époque où était découverte l'écriture de Vinca, des vestiges de la plus ancienne civilisation européenne connue étaient mis au jour par des archéologues sur une zone de plus de 600 km de long, couvrant l'est de l'Allemagne, la Tchéquie, la Slovaquie et l'Autriche. C'est ce que révéla, en juin 2005, le quotidien britannique The Independent. Les traces de plus de 150 temples, édifiés, entre 4800 et 4600 avant l'ère chrétienne, ont ainsi été découvertes. Ces constructions de grande taille furent donc érigées 2000 ans avant les pyramides d'Égypte et le site mégalithique de Stonehenge (Angleterre méridionale). Ces temples faits de bois et de terre ont, de toute évidence, été bâtis par un peuple profondément religieux descendant de populations nomades du Danube.

(…) L'une des plus remarquables découvertes fut réalisée sous la ville de Dresde, où les archéologues ont mis au jour les vestiges d'un temple de 150 mètres de diamètre, entouré de quatre fossés, trois remblais de terre et deux palissades. On a également retrouvé des pierres, des outils en bois, de même que des figurines représentant des personnages et des animaux. Ces recherches ont permis de déterminer à quel degré de grandeur et de sophistication étaient parvenues ces premières véritables sociétés agricoles d'Europe, comme le déclara Harald Staëble, chargé du département du patrimoine du gouvernement du Land de Basse-Saxe. En outre, des vestiges d'un village ont été trouvés dans les alentours de Leipzig. Celui-ci abritait vraisemblablement 300 habitants vivant dans une vingtaine de grandes habitations, regroupées autour d'un temple, l'édification de ce dernier ayant été rendu possible, semble-t-il, par la concentration et la consolidation des techniques agricoles. Les temples de cette civilisation disparurent cependant après une période de deux ou trois siècles, et il faudra attendre 3000 ans, soit à l'âge du bronze-moyen, pour voir de telles constructions réapparaître. La raison de cette longue absence des temples monumentaux demeure mystérieuse. Le fait que cette civilisation soit, tout comme la culture de Vinca, vieille de 7000 ans, sa proximité géographique avec l'ère de répartition de la culture de Vinca, le fait que la découverte de cette civilisation et de l'écriture de Vinca aient été réalisées en 2005, tout cela rend évidemment tentant l'établissement d'un rapprochement entre les deux découvertes archéologiques, mais rien [pour le moment], disons-le, ne permet d'établir, jusqu'à preuve du contraire, une relation quelconque entre la civilisation européenne découverte en Allemagne et la culture de Vinca [l’histoire et les frontières politiques ont la peau dure !!!]. Il nous a cependant paru intéressant d'évoquer dans un même article ces deux cultures, contemporaines l'une de l'autre et si proches géographiquement

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MessageSujet: Nathalie Ambre    L'Ambre Icon_minitimeJeu 16 Juin 2016, 07:59


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crédit image Michaël Parks


Signification du prénom Nathalie : Etymologie : Jour de la naissance (latin).Origine espagnole.
Qui est elle ?


Particulièrement secrète et réservée, elle semble très mystérieuse. C'est une introvertie qui tend à se poser beaucoup de questions. Cela ne va pas sans un côté inquiet et angoissé, mais peut déboucher aussi sur des intérêts philosophiques, métaphysiques ou spirituels. Il est vrai que, plus que toute autre, Nathalie a le sens de l'analyse. Elle possède un certain esprit critique, susceptible de la faire s'intéresser également aux sciences exactes. Si elle ne l'emploie pas dans l'activité intellectuelle, elle est susceptible de connaître des états dépressifs, ce qui est assez logique chez une hypersensible. élitiste, elle détermine ses choix en fonction d'affinités spirituelles ou intellectuelles. Chez elle, l'amitié est sacrée, et elle est très éloignée de la superficialité. Toutefois, elle tend à être solitaire. Son personnage est hors normes. Elle possède une très forte intuition et a souvent des pressentiments ou des prémonitions. Elle peut même être médium. Elle cherche à acquérir la sagesse. D'une timidité et d'une émotivité quasi maladives, elle est mal armée devant les difficultés de la vie. Elle fuit les affrontements et se replie sur elle-même au moindre choc. C'est sans doute pour cela qu'elle se sent attirée par des communautés qui partagent ses idéaux. Enfant, Nathalie est d'une grande fragilité émotionnelle et souvent d'une vitalité amoindrie. La symbiose avec son milieu familial est nécessaire à son équilibre : une mésentente parentale pourrait avoir des effets désastreux sur son épanouissement. Rêveuse et angoissée, elle est encline à se poser très tôt des questions, auxquelles il faut toujours répondre. C'est une nature studieuse et austère qui est faite pour les études, si des blocages affectifs ou de santé ne surgissent sur sa route.

Qu'aime-t-elle ?

Nathalie aime le secret, la tranquillité et est attirée fortement par les religions, l'ésotérisme ou tout sujet qui sort de l'ordinaire et vient combler son besoin de merveilleux. Sinon, elle pourrait le trouver sur des roules plus sinueuses... Sentimentalement, elle est tellement bercée de chimères et d'utopie qu'elle a beaucoup de difficultés à concrétiser son rêve d'idéal. La marginalité peut faire partie de sa vie... Aussi risque-t-elle de connaître la solitude, même s'il s'agit d'une « solitude à deux »

Que fait elle ?

Il n'est pas évident de combler de telles aspirations et il est vrai que son orientation non plus n'est pas toujours des plus conformistes. Ainsi peut-elle se tourner vers des professions spécialisées ou d'avant-garde, en rapport avec les dernières techniques nouvelles (comme l'intelligence artificielle, par exemple, si elle choisit la sphère scientifique), des professions touchant à la psychologie ou à la parapsychologie, ou encore à la médecine ou à la religion..., des professions de nuit ou avec des horaires spéciaux...

Incroyablement juste et en plus est associé au signe du lion!
Amusez vous !


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MessageSujet: Re: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitimeJeu 16 Juin 2016, 15:28

Douceur - Sam 15 Mar 2014, 16:48 a écrit: Un autre regard sur la Russie et les \"anciens" pays de l'Est a écrit:


Vidéo : LA ROUTE DE L'AMBRE Arte, part 02 : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Vidéo : LA ROUTE DE L'AMBRE Arte, part 03 : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Vidéo : LA ROUTE DE L'AMBRE Arte, part 04 : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Vidéo : LA ROUTE DE L'AMBRE Arte, part 05 (fin) : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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MessageSujet: Re: L'Ambre   L'Ambre Icon_minitime

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