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 Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ...

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mireilleg
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MessageSujet: Nicolas Poussin - son autoportrait (2)   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Fév 2014, 19:40

Focalisons un moment sur cette balustrade ou garde-corps, sur laquelle un arbre feuillu Vert et par déduction donc Vivant, au pied triangulaire et superposé à un deuxième arbre en arrière-plan culmine. Cet Arbre de Vie est la miniaturisation exacte d’une feuille de chêne, arbre à grand symbolisme. Dans Nicolas Poussin: le poète de la rigueur, 1594-1665, il est dit de Poussin que : « Tout imbu d’un sentiment panthéiste, Poussin s’est souvenu d’une remarque de Plutarque qui disait que la coutume des Arcadiens de couronner un citoyen de feuilles de chêne venait de cette conscience de la consanguinité avec le chêne, parce qu’ils se disent les premiers des hommes issus de la terre, comme le chêne entre les arbres. Arbres portant tout le poids d’un passé qui est marqué par le sacré. C’est Pline l’Ancien qui vient en référence : « Les arbres, dit-il, furent les premiers temples et nous voyons aujourd’hui les campagnes, fidèles encore à la simplicité des cultes primitifs, consacrer leur plus bel arbre à la divinité, les images des dieux brillants d’or et d’ivoire ne nous inspirent pas plus de vénération que les bois sacrés et leur silence même. »

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En magyar, chêne se traduit tölgy et cache en son sein trois autre mots : , racine, (é)L, vivant et (e)GY, un. Une lecture possible de ces trois éléments serait la Racine de l’Arbre de Vie et nous, sommes Un. A l’origine, je rappelle que racine se disait Töv ou encore Tev qui spéculairement, se lit Vet signifiant semer. Le Chêne sème-t-il réellement ? Selon mon propre vécu*, c’est bien au pied de grands arbres (chênes ?) que nous naissons, fait énergétique qui n’entre pas du tout en contradiction avec la valeur sémantique 90/9 de ce noble végétal, bien au contraire.

Citation :
* Vécu en novembre 1996 :

1. Un nénuphar (mes notes personnelles portent le mot "tavi rozsa" ou "rose de l'étang" qui se traduit en nénuphar) flotte sur un étang. Il est blanc/rose. Je me cale en son centre et me laisse bercer par l’eau.
2. Au milieu de l’étang, ses fines et blanches racines s’enfoncent dans les profondeurs de cette eau trouble qui ondule.
3. L’étang se transforme en une petite flaque qui repose au pied d’un très grand arbre.
4. J’enveloppe de mes bras son tronc sec, brut et troué**. Il est tellement grand que je ne vois ses branches.
5. A coté de cet arbre qui se transforme, entre temps, en une couronne d’épines christique (cf. naissance), se trouve un vélo que j’enfourche. Le vélo est bleu-vert. Je traverse une prairie. 
6. Ma blouse blanche aux courtes manches virevoltent autour de moi. C’est l’été, il est midi, il fait chaud, le soleil brille mais je ne le vois.
7. Je fais un détour par un chemin de terre, je me couche sur le sol. Je saisis à pleine poignée de la terre et m’en frotte le visage
8. Les pieds de maïs, de tournesol et de blé coupés écorchent mes propres pieds
9. Je me tourne et vois de l’herbe verte devant moi. Heureuse, je fais de la gymnastique (la roue) et danse dans l’herbe. Pendant que je danse, je me transforme en un oiseau blanc. Je vois la terre ronde de loin. 
10. Je me dépose sur une branche... sèche, un morceau de bois mort
11. Quand je regarde vers le bas, je me change en chauve-souris et voit très loin. 
12. Dans une usine grise, enfumée et qui sent mauvais, des hommes travaillent comme des robots. Entre eux, mon père dans un uniforme bleu. Je m’accroche à sa jambe comme un petit enfant. 

(...) J'attire l'attention sur les Formes Sacrées apparues (= Géométrie Sacrée) :

- La Fleur de Vie
- La Spirale Christique
- L'Arbre de Vie
- Le Centre du rayon
- Le Cercle
- L'Atome Christique dans le corps humain (= l'arbre de vie corporel)

et 

- La Flamme Jumelle
- Le Soi Collectif

Citation :
Le chêne est, dans de nombreuses traditions, l’arbre sacré par excellence. Symbole de la force et de la sagesse, il est investi des privilèges de la divinité et est souvent associé à une communication entre le ciel et la terre [1].

[1] Ulysse viendra consulter par deux fois le feuillage divin du grand chêne de Zeus et, dans l’ancien testament, Abraham reçoit ses révélations auprès de chênes
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CHENE : arbre attribut des Druides. Symbolise la Connaissance. Attribut de Zeus, d’Esus.
Une loi Irlandaise interdisait son abattage.

Le gland fruit de la Connaissance (Zeupire = au chêne).

En alchimie : le chêne creux** = tonneau dans lequel doit pourrir la matière première.
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MessageSujet: Nicolas Poussin - son autoportrait (3)   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Fév 2014, 19:47

Pour pouvoir être à même de percevoir la profondeur du message transmis au travers de l’autoportrait, être au fait que le nom femme, c’est-à-dire (prononcé ‘nœud’- un clin d’œil au nœud du porte-documents ?) possède lui aussi un homonyme, est tout avéré. Cet homonyme est le verbe grandir. Placés côte à côte, ces homographes forment la phrase « a Nő nő » ou « la Femme grandit ». Et bon, si l’Arbre grandit effectivement dans la Matrice tout en la dépassant selon ce qu’en indique tant la valeur 90/9 du chêne que celle de la Matrice carrée à somme égalant neuf, les enfants aussi grandissent dans la matrice de la femme. Est-ce en raison du fait que la femme est dite être l’avenir de l’Homme en général que la femme du tableau est accueillie à bras ouverts… par une autre femme aux avant-bras découverts et mains fines ? Mes expériences m’ont toujours enseignées et montrées qu’au niveau des polarités, les hommes se trouvaient à ma gauche et les femmes, comme sur ce tableau, à ma droite. Pouvons-nous associer la droite à l’AVENIR ? Voici la grande question que je me pose.

Mais poursuivons, car le mot « femme » réserve d’autre surprise encore. En effet, en miroir, s’écrira Őn signifiant VOUS, Madame, vous, Monsieur, etc. et aussi, le vôtre, votre, vos. Mais Őn est également le préfixe auto-, du grec ancien αὐτός, autós (« soi-même »).  

Si l’on prend le tableau tel quel, une lecture de gauche à droite met en évidence les trois éléments exclusifs de cette mise en page : la femme, son visage, le(s) tableau(x). Ces mots, respectivement, en hongrois, donnent Nő/Őn pour auto- ; ARC pour visage ; Kép pour tableau. Őn+arc+kép donc őnarckép pris au pied de la lettre et dans notre sens de lecture signifie autoportrait. Y-a-t-il  meilleur moyen pour illustrer, ou coder, son propre portrait que d’utiliser une lecture textuelle de l’image ?

Etrange ? Vous avez dit étrange ? ...
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MessageSujet: Nicolas poussin et Sarmizegetusa, la Cité Sacrée   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Mar 2014, 18:10

En 1624, à 30 ans, Nicolas Poussin arrive à Rome dans la ville qui repose sur l’Antiquité romaine. Vers 1627, son mécène Cassiano dal Pozzo le sollicita pour participer à de minutieux relevés archéologiques, tâche à laquelle il s’adonnera en tant que « disciple de la maison et du musée de cavaliere dal Pozzo ». C’est grâce à son travail sur la colonne de Trajane* du forum romain retraçant la conquête par l’empereur Trajan de Sarmizegetusa* situé dans les Carpates, en Transylvanie, que Nicolas Poussin découvrira la protoculture magyare, et pourra intégrer la connaissance des runes antiques hongroises dans ces œuvres « Et in arcadia ego » comme nous le verrons plus loin.

Sur la colonne, les scènes de bataille de Sarmizegetusa, la ville des Sarmates/Scythes et des Gètes/Daces qui devint la Dacie Trajane ou Dacie romaine, une province de l’Empire romain, débutent par l’illustre représentation du Danube que les Romains doivent franchir. Cette sculpture présente le fleuve Danubius en romain, Danuvius en grec, précédemment dénommé Ister/Istros en grec ancien, sous la forme d’un dieu barbu** à côté d'une grande barque et tournant le dos aux spectateurs. Nicolas poussin, dans sonn premier tableau « Et in arcadia ego » (1629-1630) tout en l’adaptant au message de sa toile, peint un dieu, plus exactement, un Verseur d’Eau (cf. la barque = la cruche, le broc) assis de dos et déversant un tonneau d’eau décoré de chevrons [V] pour víz, l’eau. 

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Le Danube personnifié en un dieu barbu

Citation :
« La nouveauté dans la peinture ne consiste pas dans un sujet encore non vu, mais dans la bonne et nouvelle disposition et expression, et ainsi de commun et de vieux, le sujet devient singulier et neuf » 

Nicolas Poussin

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Premier tableau de « Et in arcadia ego », 1629-1630


* La cité sacrée Solaire de Sarmizegetusa, dans les Carpates a été introduite dans « Elargir son Horizon - Un autre regard sur les pays de l'Est ». Son analyse, pour éviter de faire dévier ce sujet, se poursuivra sur cette page également, ici donc :
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Citation :
** Mythologie

Sous le nom d'Istros (en grec ancien Ἴστρος Istros), le Danube est l'un des 25 fils de Téthys et d'Océan, cités par Hésiode dans sa Théogonie, où il relate la création du monde :

« Téthys à Océan enfanta les fleuves tourbillonnants :

Nil, Alphée, Éridan aux tourbillons profonds, Strymon, Méandre, Istros aux belles eaux courantes, Phase, Rhésos, Achéloos aux tourbillons d'argent, Nessos, Rhodios, Halliacmon, Heptaporos, Granicos, Aisepos, le divin Simoïs, Pénée, Hermos, et Caïque au beau cours, le grand Sangarios, Ladon, Parthénios, Événos, Ardescos et le divin Scamandre. » — Hésiode, Théogonie.

Le mythe des Argonautes rapporte que, pour rentrer à Argos, ils ont remonté l'Istros (Ister) à partir du Pont Euxin (mer Noire) jusqu'à sa source et qu'ils sont ensuite revenus en mer Adriatique par une autre branche du fleuve. [*Diodore de Sicile (Ier siècle av. J.-C.) remarque l'impossibilité de la chose et attribue cette légende à l'homonymie entre l'Istros (Danube) et la région appelée l'Istrie au nord de la mer Adriatique. C'est le Danube qui se jette dans l'Inn à Passau (Allemagne) ; les anciens auraient remonté non le Danube mais l'Inn (au débit supérieur) jusqu'à sa source (près de St-Moritz), où se situe une importante ligne de partage des eaux (vers le Rhin et la mer du Nord, vers le Danube et la mer Noire, et vers le Pô et la mer Adriatique).]*

L'embouchure méridionale du Danube était occupée par la cité grecque milésienne d'Istros ou Histria fondée vers le VII siècle av. J.-C. Le fleuve marquait la frontière entre le monde grec et le monde scythe.

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[*] En réalité, l’Istros/Ister, aujourd’hui le Danube porte ce nom car le fleuve joint l’Histria ou Scythie mineure, en Roumanie, à l’Istrie, en Croatie, par la rivière Save. Les rédacteurs sur wikipedia semblent ignorer l’existence de la citadelle grecque d’Histria, la plus vieille ville attestée sur l’actuel territoire de la Roumanie. Elle a été créée par des colons grecs venus de la ville de Milet aux environs de 657 avant JC (selon l’historien Eusebius) ou 630 av. JC (selon Skymnos) et a été occupée jusqu’au VII siècle après JC.  


Citation :
Histria, colonie grecque sur la côte de Dobroudja de la Mer Noire (aujourd’hui au bord du Lac Sinoe), a été fondée vers la moitié du VIIe siècle AC, par les colonistes de Milet et a survécu pour les suivants 14 siècles, jusqu’au VIIe siècle après JC. C’est la plus ancienne colonnie grecque sur la côte Ouest de la Mer Noire et l’une des premières fondées dans le bassin de cette mer. 

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Citation :
Une partie de la Thrace entre le Pont-Euxin à l'est, le Danube au nord et à l'ouest, et la Dobroudja au sud a formé une province romaine, la Scythie mineure (Scythia Minor), comprise dans la préfecture d'Orient et le diocèse de Thrace, et dont le chef-lieu était Tomis.


Voici donc le chemin parcouru par les Argonautes composé de deux groupes de vingt-sept [27/9] héros rassemblés par Jason ou Iason (en grec ancien Ἰάσων / Iásôn, « le guérisseur ») à Iolcos, ancienne cité grecque :


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La route des Argonautes
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MessageSujet: L'étymologie de Noûs (νοῦς)   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Oct 2014, 21:54

Post remonté à mettre en rapport avec " L'étymologie de Noûs (νοῦς) " développée ici :

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Douceur a écrit:
Pour pouvoir être à même de percevoir la profondeur du message transmis au travers de l’autoportrait, être au fait que le nom femme, c’est-à-dire (prononcé ‘nœud’- un clin d’œil au nœud du porte-documents ?) possède lui aussi un homonyme, est tout avéré. Cet homonyme est le verbe grandir. Placés côte à côte, ces homographes forment la phrase « a Nő nő » ou « la Femme grandit ». Et bon, si l’Arbre grandit effectivement dans la Matrice tout en la dépassant selon ce qu’en indique tant la valeur 90/9 du chêne que celle de la Matrice carrée à somme égalant neuf, les enfants aussi grandissent dans la matrice de la femme. Est-ce en raison du fait que la femme est dite être l’avenir de l’Homme en général que la femme du tableau est accueillie à bras ouverts… par une autre femme aux avant-bras découverts et mains fines ? Mes expériences m’ont toujours enseignées et montrées qu’au niveau des polarités, les hommes se trouvaient à ma gauche et les femmes, comme sur ce tableau, à ma droite. Pouvons-nous associer la droite à l’AVENIR ? Voici la grande question que je me pose.

Mais poursuivons, car le mot « femme » réserve d’autre surprise encore. En effet, en miroir, s’écrira Őn signifiant VOUS, Madame, vous, Monsieur, etc. et aussi, le vôtre, votre, vos. Mais Őn est également le préfixe auto-, du grec ancien αὐτός, autós (« soi-même »).  

Si l’on prend le tableau tel quel, une lecture de gauche à droite met en évidence les trois éléments exclusifs de cette mise en page : la femme, son visage, le(s) tableau(x). Ces mots, respectivement, en hongrois, donnent Nő/Őn pour auto- ; ARC pour visage ; Kép pour tableau. Őn+arc+kép donc őnarckép pris au pied de la lettre et dans notre sens de lecture signifie autoportrait. Y-a-t-il  meilleur moyen pour illustrer, ou coder, son propre portrait que d’utiliser une lecture textuelle de l’image ?

Etrange ? Vous avez dit étrange ? ...
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MessageSujet: Nicolas Poussin et la route des Argonautes   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Oct 2014, 22:00

Douceur a écrit:
En 1624, à 30 ans, Nicolas Poussin arrive à Rome dans la ville qui repose sur l’Antiquité romaine. Vers 1627, son mécène Cassiano dal Pozzo le sollicita pour participer à de minutieux relevés archéologiques, tâche à laquelle il s’adonnera en tant que « disciple de la maison et du musée de cavaliere dal Pozzo ». C’est grâce à son travail sur la colonne de Trajane* du forum romain retraçant la conquête par l’empereur Trajan de Sarmizegetusa* situé dans les Carpates, en Transylvanie, que Nicolas Poussin découvrira la protoculture magyare, et pourra intégrer la connaissance des runes antiques hongroises dans ces œuvres « Et in arcadia ego » comme nous le verrons plus loin.

Sur la colonne, les scènes de bataille de Sarmizegetusa, la ville des Sarmates/Scythes et des Gètes/Daces qui devint la Dacie Trajane ou Dacie romaine, une province de l’Empire romain, débutent par l’illustre représentation du Danube que les Romains doivent franchir. Cette sculpture présente le fleuve Danubius en romain, Danuvius en grec, précédemment dénommé Ister/Istros en grec ancien, sous la forme d’un dieu barbu** à côté d'une grande barque et tournant le dos aux spectateurs. Nicolas poussin, dans sonn premier tableau « Et in arcadia ego » (1629-1630) tout en l’adaptant au message de sa toile, peint un dieu, plus exactement, un Verseur d’Eau (cf. la barque = la cruche, le broc) assis de dos et déversant un tonneau d’eau décoré de chevrons [V] pour víz, l’eau. 


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Le Danube personnifié en un dieu barbu


Citation :
« La nouveauté dans la peinture ne consiste pas dans un sujet encore non vu, mais dans la bonne et nouvelle disposition et expression, et ainsi de commun et de vieux, le sujet devient singulier et neuf » 

Nicolas Poussin


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Premier tableau de « Et in arcadia ego », 1629-1630



* La cité sacrée Solaire de Sarmizegetusa, dans les Carpates a été introduite dans « Elargir son Horizon - Un autre regard sur les pays de l'Est ». Son analyse, pour éviter de faire dévier ce sujet, se poursuivra sur cette page également, ici donc :
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Citation :
** Mythologie

Sous le nom d'Istros (en grec ancien Ἴστρος Istros), le Danube est l'un des 25 fils de Téthys et d'Océan, cités par Hésiode dans sa Théogonie, où il relate la création du monde :

« Téthys à Océan enfanta les fleuves tourbillonnants :

Nil, Alphée, Éridan aux tourbillons profonds, Strymon, Méandre, Istros aux belles eaux courantes, Phase, Rhésos, Achéloos aux tourbillons d'argent, Nessos, Rhodios, Halliacmon, Heptaporos, Granicos, Aisepos, le divin Simoïs, Pénée, Hermos, et Caïque au beau cours, le grand Sangarios, Ladon, Parthénios, Événos, Ardescos et le divin Scamandre. » — Hésiode, Théogonie.

Le mythe des Argonautes rapporte que, pour rentrer à Argos, ils ont remonté l'Istros (Ister) à partir du Pont Euxin (mer Noire) jusqu'à sa source et qu'ils sont ensuite revenus en mer Adriatique par une autre branche du fleuve. [*Diodore de Sicile (Ier siècle av. J.-C.) remarque l'impossibilité de la chose et attribue cette légende à l'homonymie entre l'Istros (Danube) et la région appelée l'Istrie au nord de la mer Adriatique. C'est le Danube qui se jette dans l'Inn à Passau (Allemagne) ; les anciens auraient remonté non le Danube mais l'Inn (au débit supérieur) jusqu'à sa source (près de St-Moritz), où se situe une importante ligne de partage des eaux (vers le Rhin et la mer du Nord, vers le Danube et la mer Noire, et vers le Pô et la mer Adriatique).]*

L'embouchure méridionale du Danube était occupée par la cité grecque milésienne d'Istros ou Histria fondée vers le VII siècle av. J.-C. Le fleuve marquait la frontière entre le monde grec et le monde scythe.

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[*]En réalité, l’Istros/Ister, aujourd’hui le Danube porte ce nom car le fleuve joint l’Histria ou Scythie mineure, en Roumanie, à l’Istrie, en Croatie, par la rivière Save. Les rédacteurs sur wikipedia semblent ignorer l’existence de la citadelle grecque d’Histria, la plus vieille ville attestée sur l’actuel territoire de la Roumanie. Elle a été créée par des colons grecs venus de la ville de Milet aux environs de 657 avant JC (selon l’historien Eusebius) ou 630 av. JC (selon Skymnos) et a été occupée jusqu’au VII siècle après JC.  


Citation :
Histria, colonie grecque sur la côte de Dobroudja de la Mer Noire (aujourd’hui au bord du Lac Sinoe), a été fondée vers la moitié du VIIe siècle AC, par les colonistes de Milet et a survécu pour les suivants 14 siècles, jusqu’au VIIe siècle après JC. C’est la plus ancienne colonnie grecque sur la côte Ouest de la Mer Noire et l’une des premières fondées dans le bassin de cette mer. 

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Citation :
Une partie de la Thrace entre le Pont-Euxin à l'est, le Danube au nord et à l'ouest, et la Dobroudja au sud a formé une province romaine, la Scythie mineure (Scythia Minor), comprise dans la préfecture d'Orient et le diocèse de Thrace, et dont le chef-lieu était Tomis.


Voici donc le chemin parcouru par les Argonautes composé de deux groupes de vingt-sept [27/9] héros rassemblés par Jason ou Iason (en grec ancien Ἰάσων / Iásôn, « le guérisseur ») à Iolcos, ancienne cité grecque :
[*]


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La route des Argonautes





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MessageSujet: Re: Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ...   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Mar 2015, 16:33

Je poursuis le développements sur les toiles de Nicolas Poussin...

Douceur, 2 février 2014 a écrit:
Bonsoir à tous,

Lorsque pour la première fois, le site Le secret de Poussin * promu par Françoise Gasc, héritière de deux tableaux de Nicolas Poussin, croisa mon chemin, je le lus il est vrai, mais sans réellement saisir l’intérêt de son contenu. Et pour cause, je n’étais au fait du mystère entourant les œuvres de ce peintre personnifiant le classicisme. Mais lorsque cet été dernier lors de la réactualisation du lien par madame Gasc, je découvris le sceau de Nicolas Poussin, je fus poussée à me plonger dans l’étude de trois de ses toiles : son autoportrait de 1650 fait pour Paul Fréart de Chantelou** et les deux célèbres œuvres nommées « Et in arcadia ego ».
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MessageSujet: Toile « Et in Arcadia Ego » de 1629-1630    Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Mar 2015, 16:49

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Premier tableau de « Et in arcadia ego », 1629-1630

Analyse du premier tableau


Nous avons donc, au tout premier plan un Verseur d’Eau ou Verseau, personnifiant le Danube ou Istros, drapé d’une étoffe verte (Zöld) illustrant une pleine verte, le Bassin des Carpates comprenant la Pleine de Pannonie romaine. Ce dieu grec, Istros, fils d’Océan et de Téthys est assis au pied d’un gros rocher représentant une chaîne des montagnes, les Carpates. Le nom Kárpátok, littéralement « les rochers » en hongrois, est issu de Karpa (rocher) associé à l’île montagneuse grecque Karpathos, et fut attribué aux montagnes situées aux abords des colonies grecques de la Mer Noire par les colons de la Grèce Antique.

Ajoutons à cela que si l’habit vert du Danube suggère l’arrivée du printemps au même titre que les feuilles paraissant sur les branches du Robinier faux-acacia ou Acacia, arbre national, devenu le symbole de la Hongrie, un Hungarikum car constituant un-cinquième (1/5) des forêts nationales, les bergers ceints d’étoffes respectivement jaune (sárga) et bleue (kék) semblent, eux, préfigurer un soleil d’été, caché pour le moment par des nuages dans le ciel. Alors, ces bergers observent-ils un tabernacle ou un cénotaphe, monument funéraire ? La question peut être soulevée d'autant plus que l’acacia en dehors de constituer un symbole solaire et d’immortalité rejoint l’idée d’initiation et de connaissance des choses secrètes.


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Parcour du Danube et tableau « Et in arcadia ego »

Citation :
Sur un plan purement sémantique et étymologique, l’acacia dériva à l’origine du mot grec AKANTHA, comme tout piquant végétal, puis s’émancipa en AKAKIA ou épine d’Egypte lorsque l’humanité, dans son développement intellectuel enrichit et diversifia son vocabulaire.

Lorsque les hommes découvrirent l’abstraction, et que les mêmes mots signifièrent à la fois les objets et leurs qualités réelles ou attribuées, AKAKIA symbolisa l’innocence, l’ingénuité, l’antidote du vice, de la disposition au mal, le gage de la bonne fortune qui par ses vertus protège l’homme.

(…) Les égyptiens, comme les anciens arabes consacrèrent l’acacia, emblème solaire,  au dieu du jour et en firent usage dans les sacrifices qu’ils lui offraient.


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Citation :
L’Acacia est l’archétype du symbole porteur de Savoir, particulièrement des Connaissances liées aux Grands Mystères et à l’entendement des Maîtres. Tout ceux qui se sont rendus en Terre Sainte savent combien l’Acacia y est abondant. Sa floraison au cœur de la saison des pluies assure l’éclat lumineux des collines de Galilée et les grappes de ses fleurs jaunes sont la lumière du désert du Néguev où les rares parcelles de gazon lui font rapidement place. Alliant l’eau au feu, l'Acacia est la lumière du printemps après le souffle du vent « Sharav » comme le sont les « fleurs de Marie », ces petites boules d'herbe sèches qui produisent de magnifiques fleurs blanches quand elles sont plongées dans l'eau.

Dans des pays Méditerranéens, l'Acacia est symbole de vie, d'immortalité; il est aussi symbole de l'amour mystique et platonique, du recueillement. Lorsqu'il est représenté avec des fleurs fanées, rouges ou blanches, c'est pour signifier la Mort et la Renaissance. Ses épines sont les cornes de la Lune croissante. Pour les chrétiens, il représente l'immortalité et la morale chrétienne. Selon une ancienne légende, la couronne d'épines était faite d'acacia dans le double objectif blasphématoire de se moquer du bois sacré avec lequel fut construite l'Arche d'Alliance et de rabaisser Jésus. Pour les anciens égyptiens, l'Acacia est la représentation du culte solaire, de la renaissance du jour, de l'immortalité. L'Acacia est la fleur de l'Initiation et de l'innocence, l'emblème de Nith que les anciens grecs associaient à Athena. Pour les hébreux, le Shittah est le bois sacré du Tabernacle, à ce titre, il est le symbole de l'immortalité, mais peut aussi être associé au deuil.

Il est dit qu’Abraham en planta un bosquet ('e-shel ) à Beer-Sheba ( Gen. 21 ; 33 ) et, à cette époque, il devait déjà avoir une grande signification car il est dit qu’en le plaçant à cet endroit, il invoqua le Nom de Dieu. Celui qui porte les branches de cet arbre est le porteur de la Lumière. Dans le Mythe d’Hiram, celui qui ôte la branche marquant l’emplacement du corps prononcera les mots indiquant que la moelle est dans l’os. Il sera celui qui assurera le lien entre la Connaissance et le Monde des Hommes par la « relèvation d’Hiram », c’est à dire à la permanence de la vie que l’on traduit généralement par « mort renaissance » et que le mythe transforme en « mot substitué ». Un mot est substitué à un autre, ainsi le Roi ne meurt pas…


(…) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Citation :
Culture égyptienne :

L'acacia de «Saosis» est considéré par les Egyptiens comme l'Arbre de Vie. De par le système d'Ennéade (neuf divinités) de la culture égyptienne antique, Isis et Osiris sont considérés comme les deux premiers. Ils sont sortis de l'Arbre de Vie à savoir l'acacia de Saosis.

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Citation :
Dans la mythologie égyptienne, l'acacia est l'arbre de la déesse Saosis, dont le nom grec est celui de Iousaas, divinité aux caractéristiques et à l'iconographie très proche d'Hathor.

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Citation :
Iousaas est une déesse de la mythologie égyptienne.

Son iconographie est proche de celle d'Hathor, c'est-à-dire une femme, la tête surmontée des cornes lyriformes enserrant le disque solaire.

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Citation :

Symbole Universel : L’acacia


Pour les égyptiens, les Hébreux et les Chrétiens, l’acacia représentait l’immortalité. Les Grecs y ajoutèrent l’amour platonique. Une tradition, impossible à vérifier, assure que la couronne d’épines fut tressée de rameaux d’acacia.

Qui contemple l’acacia contemple un symbole maçonnique et entend cette parole : «  J’ai été initié au troisième degré. » il se souvient aussi d’Hiram le Phénicien qui fondit pour le temple de Jérusalem deux chérubins d’or, deux colonnes de bronze, la mer d’airain, les candélabres, les encensoirs, les vases sacrés et qui fut assassiné par trois compagnons jaloux. Le roi Salomon, qui lui avait commandé toutes ces merveilles, envoya des maîtres maçons pour découvrir le lieu où les meurtriers l’avaient enterré. Quand ils l’eurent trouvé, ils y plantèrent une branche d’acacia. L’enquête sur la mort d’Hiram figure encore parmi les rites maçonniques qui parquent l’admission au grade de maître.


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Dernière édition par douceur le Lun 23 Mar 2015, 20:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Toile « Et in Arcadia Ego » de 1629-1630 (suite 1)   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Mar 2015, 17:40

Citation :
«  Les rives du Danube sont le laboratoire vivant de l’Europe de demain. »

- Martin Graff, Le réveil du Danube


La rigueur des compositions des scènes de Nicolas Poussin s’explique : « Mon naturel me contraint à chercher et aimer les choses bien ordonnées, fuyant la confusion qui m'est contraire et ennemie comme est la lumière des obscures ténèbres ». Mais comme le dit si bien Pierre Rosenberg, conservateur et historien de l’art, spécialiste de Poussin, « Chez Poussin, la description du visible ne supplante jamais l'idée d'un invisible autrement plus important. » alors voyons ce que nous apprend encore ce tableau.

Comme les Carpates, où le latin n’était pas la langue usitée, au bas desquels coule le Danube, exactement tel que figuré sur la toile, semblent bien correspondre aux zones géographiques implicites du tableau, pouvons-nous en déduire que la phrase « Et in arcadia ego », dont l’absence de verbe* suscite maintes remises en question chez les exégètes, cache en réalité un écrit NON latin ?

De toute évidence puisque l’anagramme de « Et in arcadia ego » donne en hongrois, l’exclamation « Ó Te, Égi Arc, Diana ! » ou « Ó Égi Arc, Te, Diana ! » textuellement « Ô Toi, Visage Céleste, Diane ! » ou « Ô Visage Céleste, Toi, Diane ! ». Et Diane* n’est-elle pas, la déesse romaine aux jambes et pieds nus, le sein droit découvert, un carquois sur l’épaule et les cheveux noués et précisément, le quatrième personnage de ce tableau ?

Alors, Diane en tant que déesse de la chasse, à l’image du Sagittaire zodiacal est supposée porter un arc. Étrangement, juste au-dessus des trois lettres gravés formant [arc] est posé un crâne ou caput-mortuum, résidu chimique dont on ne peut plus rien tirer, alors que paradoxalement arc (prononcé ‘artz’) signifie, en hongrois, (le)« visage » (d’une personne vivante s’entend). Le doigt du berger barbu pointe par ailleurs dans la direction des trois dernières lettres d’arcaDIA, mettant ainsi en exergue la grande déesse champêtre Dia ou Dea** « aux dix mille visages », figurée par la jeune femme positionnée à l’extrême droite du tableau et vêtue de blanc, la couleur de la lumière diurne.

Serait-ce donc une simple ironie du sort, qu’une vingtaine d’année plus tard, en 1650, Nicolas Poussin incorpore dans son propre autoportrait un visage de femme ? Après cette analyse qui pourrait douter que le profil gréco-romain de Dea-Dia-Diane ne revêtait pas aux yeux de ce maître de chefs-d’œuvre une signification déterminante voire prépondérante ?


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Image de DEA, DIA, Diana, du berger pointant vers arcaDIA et autoportrait de N. Poussin


Citation :
* Diane est très tôt devenue la déesse de la chasse et de la lune dans la mythologie romaine, après son assimilation à la déesse Artémis du panthéon grec durant le lectisterne de 399 av. J.-C.. Pourtant, son nom semble indiquer qu'elle n'était originellement que l'incarnation féminine de la lumière diurne, et donc par extension du divin, à la manière de Jupiter.

Étymologie

Le nom de Diane est une forme adjective issue d'un ancien *divius, correspondant au latin 'divus', 'dius', comme dans Dius Fidius, Dea Dia et au neutre à dium signifiant le ciel. La racine indo-européenne *d(e)y(e)w signifie le ciel lumineux ou ciel diurne, que l'on retrouve également dans le Latin deus (dieu, originellement dieu du ciel diurne), dies (jour), et dans le nom de Jupiter, contraction de *Dius Pater. Diane serait donc à l'origine la "Divine", c'est-à-dire l'incarnation féminine de la lumière du jour, substantivation d'une forme adjective.

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Citation :
** Dea Dia est une divinité romaine qui nous est connue par le culte que lui rendait la confrérie des Frères Arvales. Dea Dia signifie en latin déesse lumineuse.

Dea Dia était l'une des déesses
protectrices des champs. Les divers écrits des frères Arvales nous renseignent sur les particularités détaillées de son culte. Ce culte local, très ancien, est néanmoins ignoré. Aucun des écrivains latins ou grecs ne fait allusion à cette déesse. Il n'est connu que par les inscriptions trouvées dans la vigne des Ceccarelli, à Rome.

Celui-ci fut toujours limité à la confrérie qui le desservait. Il ne fut jamais reconnu, malgré la protection qu'Auguste lui accorda. Les cérémonies religieuses des Frères Arvales, sur lesquelles les inscriptions nous renseignent abondamment, étaient célébrées dans le bois sacré de Dea Dia, bois de lauriers et de chênes.

Sa fête, célébrée trois jours en mai, avait pour but d'attirer sa bénédiction sur les champs.


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Citation :

DEA DIA

Nom de la divinité qu'adorait le collège des frères Arvales [ARVALES]. On ne le trouve chez aucun écrivain ancien ; il n'apparaît que dans les actes gravés de ce collège. Aussi ne peut-on rien dire de certain sur l'origine, le vrai nom, le caractère de cette déesse ; les épithètes mêmes sous lesquelles elle est connue, Dea Dia, c'est à-dire « à la déesse divine », ne nous révèlent rien à son sujet.

Les savants modernes qui se sont occupés des frères Arvales ont identifié Dea Dia, les uns, comme Marini, avec Ops, les autres, comme M. Henzen, avec Cérès, d'autres encore, avec Terra, Diane, Hèbé, la Mère des Dieux ; mais ce sont là autant d'hypothèses.
Une seule chose semble devoir être acceptée; c'est que Dea Dia était une divinité champêtre, proche parente de Cérès, d'Ops ou de Flore.

Tout l'indique : la nature et l'époque des cérémonies où on l'invoquait, le nom du collège (fratres arvales) qui se consacrait à son culte, le caractère des sacrifices qu'on lui faisait; en effet, comme le montrent surtout les actes du collège de l'année 218, on lui offrait de l'encens, du vin, des fruits secs et des fruits verts, des pains couronnés de laurier. Dea Dia avait sa statue, DEB -29 DEC qu'on avait soin d'oindre de parfums les jours de fête. On lui dressait des autels; elle possédait un temple, en forme de rotonde, que M. Lanciani a pu restituer : ce temple s'élevait au milieu d'un bois sacré qui portait le nom de la déesse, à cinq milles des murs de Rome, sur la route qui menait en Campanie; c'était dans ce sanctuaire qu'avaient lieu les principales fêtes du collège des frères Arvales, et c'est dans les ruines qui nous en restent qu'on a trouvé, gravés sur des tables de marbre, les actes de cette corporation.


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MessageSujet: Frères Arvales    Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2015, 20:11

Citation :

Frères Arvales :

Les Frères arvales (en latin Fratres Arvales) formaient un corps de prêtres de la Rome antique qui pratiquaient des sacrifices annuels en faveur de la déesse Dea Dia, divinité mal connue, pour garantir de bonnes récoltes. Leur culte est connu par les inscriptions qui sont des comptes-rendus de leurs rituels.

Origine

Quelques auteurs antiques évoquent les frères arvales, mais aucun ne précise quelle divinité était honorée. Selon la tradition romaine rapportée par Masurius Sabinus et par Pline l'Ancien, ce culte était le plus ancien des cultes romains, et remontait à Romulus, qui avait formé le premier collège de frères Arvales avec les douze fils de sa nourrice Acca Larentia *, d'où leur nom de frères et leur nombre fixé à douze. Toujours selon la tradition, Romulus remplaça un des frères décédé pour maintenir leur nombre.

Varron rattache l'origine de leur désignation au mot arva qui signifie « champs », et précise qu'il faisait des sacrifices pour la fertilité des champs.


Structures

Les Frères Arvales formaient un collège de douze flamines spécialisés dans la célébration du culte de Dea Dia, chaque année lors de la pleine lune du mois de mai. Pour cette célébration ils faisaient le tour des champs, arva, d'où le nom d'Ambarvales donné à la fête. Nommés à vie, ils avaient rang de pontifes majeurs, revêtaient la toge prétexte, et portaient sur la tête une couronne d'épis nouée de bandelettes blanches. Lors de ces festivités, qui duraient trois jours, ils pratiquaient des sacrifices et menaient des processions en chantant le Carmen Arvale.

Sous l'Empire, il était d'usage que l'empereur soit coopté dans le collège des Arvales, s'il ne l'était pas déjà antérieurement. Ainsi, les Acta Arvalium mentionnent, à la date d'août 118, la cooptation d'Hadrien.


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Citation :
* Acca Larentia est une obscure déesse chtonienne de Rome (que certains identifient à la déesse sabine Larenta ou Larunda).

Selon les légendes, Acca Larentia (ou Laurentia, ou même Larentina) est la femme du berger Faustulus, la nourrice de Romulus et Rémus et mère de douze enfants, en l'honneur desquels on aurait institué le collège des douze Frères Arvales. Selon Tite-Live, cette Acca Larentia est une prostituée surnommée Lupa, d'où l'allaitement légendaire de la Louve.

Selon Aulu-Gelle, Acca Larentia est simplement une prostituée que son commerce a enrichie et qui, à sa mort, lègue sa fortune à Romulus (ou au peuple romain).

Il existe ainsi une légende se rapportant à cette autre (?) Acca Larentia :

« Sous le règne de Romulus, ou bien celui d'Ancus Marcius, un jour de fête, le gardien du temple d'Hercule à Rome, invita le dieu lui-même à prendre part à un jeu de dés, à condition que le vainqueur fournirait à l'autre un repas et une belle fille. Le dieu accepta et gagna la partie ; le gardien lui offrit un repas dans le temple, et lui procura les faveurs de la plus belle fille de Rome, en ce temps-là, Acca Larentia. Lorsque Hercule la quitta, il lui conseilla, comme récompense, de se mettre au service du premier homme qu'elle rencontrerait. Cet homme fut un Étrusque, du nom de Tarutius, qui l'épousa. Tarutius était fort riche, et il ne tarda pas à mourir. Acca Larentia hérita de sa fortune, qui consistait en vaste domaines, voisins de Rome. Elle-même, à sa mort, les légua au peuple romain. Cette version de la légende a été évidemment inventée pour donner des titres juridiques à la possession de territoires revendiqués par Rome. Dans sa vieillesse, Acca Larentia disparut sans laisser de traces, au Vélabre, à l'endroit même où était enterrée l'autre Larentia, la femme de Faustulus. »
— Pierre Grimal, Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine
.

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MessageSujet: Et in Arcadia Ego - La Porte des Genoux   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2015, 20:20

Puisque selon Poussin « la peinture n'est autre qu'une idée des choses incorporelles », la disposition bien étudiée du premier tableau, ordonnant extrêmement précisément les profils, jambes et pieds de ses sujets, ne peut que cacher d’autres éléments clés. Et de fait, comme la suite du développement le démontre.

Si la traduction du mot hongrois arc a déjà été donnée, mention n’a pas encore été faite sur le signifié des différentes parties corporelles mises en exergues par Poussin. En utilisant comme table de correspondance les rovás [A=1, Á=2, B=3, etc.], nous découvrons que le terme visage (arc) correspond à trente-quatre donc sept : 3+4=7. Par conséquent, les trois visages du premier Et in arcadia ego, c’est-à-dire 3 x 7 = 21*, font la lumière sur un nombre hautement symbolique.

La déesse Dea Dia, découvrant son genou droit, parfaitement aligné sur les genoux des bergers attire le regard sur le « coude du Dieu Danubius ». Alors, le vocable genou est particulièrement révélateur en hongrois. En effet, le genou, qui se dit térd, est constitué du mot tér-, espace et du sixième rovás [D], formant en réalité une « croix ┼ ». Nous ne pouvons que le constater, les parties du corps ouvrent bien à d’autres dimensions spatiales comme l’exprimait Poussin en personne. C’est pour cette raison que le genou est dit être une « Porte » et que l’expression « La Porte des Genoux** » vit le jour dans les cercles ésotériques.


**LA PORTE DES GENOUX : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Citation :

*Symbolisme du nombre 21

• Symbole de la personne centrée sur l'objet et non plus sur elle-même ou sur les figures parentales, comme les états infantiles. C'est l'individu autonome entre l'esprit pur et la matière négative; c'est aussi sa libre activité entre le bien et le mal qui partagent l'univers.
• Chiffre de la perfection par excellence, 3 x 7, selon la Bible. Il symbolise la sagesse divine, miroir de la lumière éternelle qui, grâce à sa pureté, traverse et pénètre tout.
• Symbole représentant les supérieurs inconnus ou les grands maîtres spirituels de l'humanité.
• Ce nombre "contient les rapports du principe d'individualité 1 à la différenciation cosmique 20", selon R. Allendy. Ces rapports constitueraient un acte d'organisation - 2 + 1 = 3: "Ainsi le principe d'individualité, placé entre le monde de l'esprit et celui de la matière, réalise en lui-même la réunion des deux".
• Représente l'harmonie de la création.
• Nombre représentant l'union de la Trinité, dont le résultat de leur action commune fait surgir la création.
• Pour Claude de Saint-Martin, "le nombre 21 est le nombre de destruction ou plutôt de terminaison universelle, parce que, comme 2 s'est séparé de 1, il faut qu'il ait un moyen de s'y réunir s'il le veut. Ce nombre montre à la fois l'ordre de la production des choses et de leur fin, tant dans le spirituel que dans le corporel".
• Le "21, le plus haut nombre possible de 3 dans le corporel, est en relation avec le spirituel et montre la qualité du renouvellement", selon Eckartshausen.
• Nombre représentant la maturité et la responsabilité d'un individu. Il exprime également la notion de chef.
• C'est la représentation chiffrée de Dieu et du Temple, et à ce titre il est considéré par les textes ésotériques comme un nombre divin ou sacré.
• Représente le chiffre ultime de la numérologie vaudou, celui qui symbolise le Grand Maître.


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MessageSujet: Et in Arcadia Ego - La Porte des Genoux 2   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2015, 21:04

Paradoxalement, l’articulation qui joint la jambe à la cuisse, tout comme le visage, renferme en son sein, un septénaire comme nombre vibratoire puisque térd, le genou vaut 77. Ainsi, les trois genoux droits donnent la valeur 3 x 77 = 231. Cela revient-il à dire que « 231 portes (de la Connaissance) doivent être franchies » et si oui, pour mener où ? Cette question demande introspection, ne pensez-vous pas ?

Cette interrogation est d’autant plus pertinente, que sur la toile, la mise en page des modèles suggère un subtil changement de direction. Du coude gauche d’Istros, assis à l’avant-plan, les yeux glissent vers le genou droit discrètement présentée par la déesse Dea-Dia, debout, relevant son habit jusqu’en haut de sa cuisse. Alors coude, se dit könyök [kö+Ny+ök], et possède une valeur 111, et si nous soustrayions de 111, la valeur 77 du genou nous obtenons trente-quatre : 111 - 77 = 34 (7), la valeur intrinsèque du mot visage comme développé au début de ce chapitre. Autrement dit, un mouvement ascendant s’opère du genou droit vers la tête.


À propos, saviez-vous que les douleurs du coude gauche renvoient bien souvent à des problèmes cardiaques voir pulmonaires ?

Citation :
Les douleurs du coude peuvent avoir diverses origines : douleurs osseuses, douleurs articulaires, douleurs musculaires, ou douleurs tendineuses. Beaucoup plus rarement il peut aussi s'agir de douleurs dues à la circulation artérielle ou veineuse, ou encore aux nerfsqui parcourent les bras.

Mais ces douleurs peuvent aussi beaucoup plus rarement correspondre à l'irradiation d'une douleur pulmonaire ou cardiaque, en particulier quand il s'agit du bras gauche. C'est pourquoi toute douleur du coude et du bras gauche qui s'accompagne de douleur dans le bras gauche, la poitrine, l'épaule gauche ou la mâchoire impose de consulter un médecin sans délai.


Citation :

Symbolisme du nombre 111

• Symbole du Dieu Trin, Un et Trois fois Saint. Il représente le Dieu-Père dans la Sainte Trinité. Il symbolise aussi le Ciel.
• Nombre solaire selon la Kabbale et le Tarot.

Bible

• La somme des chapitres des quatre évangiles plus ceux de l'Apocalypse donne comme résultat 111: 89 pour les évangiles et 22 pour l'Apocalypse de Jean.


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MessageSujet: Re: Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ...   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeJeu 07 Mai 2015, 19:06

bonjour

le sujet du mystère de rennes le château a défrayé la chronique depuis tant d'années et il faut avouer que rien de très concret n'est jusqu'à présent ressorti de toutes les investigations diverses et variées . Par contre les découvertes de Françoise Gasc sont pour moi enfin des vraies réponses.Ces deux tableaux cachés trouvés par Henri Gasc l'ancêtre de Mme GASC sont pour moi la clé de cette énigme.le site le secretdepoussin est bien fait,et les liens vers les interviews sont un point important.. C'est troublant comme un de ces deux tableaux renvoie l'image du sceau de POUSSIN ,TENET CONFIDENTIAM ,un peintre qui en plus ne peignait que si peu de bateaux ... TENET le support du carré SATOR le laboureur,le bouvier qui conduit les 7 boeufs ..un chariot, celui de la grande ourse, mais les hébreux y place un sanglier.en Arcadie le fameux sanglier d'Erymanthe dont parle BOUDET.Qui est la déesse des ours ? Artémis , la Diane romaine ..!ce chariot pourrait bien délimiter un endroit, un ancien temple de Diane caché dans la région cathare .. Poussin aime jouer avec les mots .il faut chercher ce qui se cache en Arcadie..
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MessageSujet: Constellation de Pégase - Pegasus et Cetus   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeVen 08 Mai 2015, 17:03

Bonjour Carole,

S’il n’y a toujours pas d’éclaircissement sur le secret de Poussin et ce, malgré le tollé médiatique fait autour de ses toiles Et in ARcadia Ego et de l’affaire Rennes-le-Château, n’est-ce pas justement parce que l’on cherche du mauvais côté, en se focalisant uniquement, comme de manière hypnotique, sur exclusivement deux régions : le Sud de la France et l’Arcadie de la Grèce Antique ? Et si la Réponse se trouvait ailleurs ?

Pouvoir aborder la question de manière différente, selon une perspective plus large, demande, bien entendu, une attitude d’Ouverture.

Au sujet des toiles marines, La barque et Jonas, de Nicolas Poussin, ne trouves-tu pas incohérentes les supputations faites sur leur lien avec la constellation du Grand Chariot (?!) alors que l’on devrait plutôt parler, le symbole de la mer y étant omniprésent, de Pếgasos-Pegasus de la constellation du Verseau, le Verseur-d’Eau déversant l’eau des Poissons, recueillis dans la barque des pécheurs, constellation mitoyenne à celle de Cetus, la Baleine, le thème central du deuxième tableau, Jonas ?

La pertinence de cette approche ne peut être niée à partir du moment où l’étymologie de mot Pếgasos apparaît puisque littéralement, cela signifie Source (pêgê-) Primordiale (-os) ou la Source-Dieu.

Citation :
Le nom mentionné dans les premiers poèmes en grec ancien est Πήγασος, qui a lui-même donné Pếgasos et Pegasus en latin dans les textes plus récents, puis le nom propre « Pégase » en français. De nombreuses épithètes lui sont attribuées par les poètes gréco-latins, parmi lesquels Hyios gorgoneus, equus Gorgoneus et prœpes Médusae soit « fils de la Gorgone » ; Peirenœos polos soit « cheval de Pirène » ; equus Bellerophonteus soit « cheval de Bellérophon » ; ales soit « ailé » ; aerlus equus, soit « cheval céleste » ; et sonipessoit « au pied sonore ». Selon le poète grec Hésiode, le nom Pếgasos vient du grec πηγή / pêgế, qui signifie « source » ou « fontaine » :

« Et celui-ci fut ainsi nommé parce que ce fut près des sources Océaniennes qu'il naquit »
— Hésiode, Théogonie, vers 280

Le nom de Pégase signifierait en grec ancien « de la source » (pêgê) ou « la source jaillissante », et se rapproche du mot « source » ainsi que du concept d'eau, certains philologues attribuant à ce nom une origine carienne. Toutefois, pour d'autres spécialistes, cette origine relève de la légende plutôt que de l'histoire puisque le suffixe -asos suggère une origine pré-grecque du nom [et pourquoi pas du magyar ? Affaire à suivre... ], qui renvoie à une périphrase pour désigner un animal blanc porteur de foudre.


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Savais-tu que le carré de la Grande-Ourse est, par la majorité des personnes, confondu avec le Carré de Pegasus, le cheval ailé ?
Constate par toi-même :

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Images des constellations Pegasus et Cetus


En astrologie sidérale, le lien entre le Verseau et la Constellation de Pégase sont les suivants :

Citation :

VERSEAU (16 Février – 15 Mars)



17 Février – Kurdah (xi Cepheus)
22 Février – Sadalmelik (alpha Aquarius) – étoile principale du Verseau
25 Février – Sadalachbia (gamma Aquarius) – étoile du Verseau
26 Février – Situla (kappa Aquarius)
27 Février – Homan (zeta Pegasus)
27 Février – Matar (eta Pegasus)
28 Février – Skat (delta Aquarius)
3 Mars – Fomalhaut (alpha Piscis Austrinus) – étoile du Verseau
5 Mars – Scheat (beta Pegasus)
13 Mars – Markab (alpha Pegasus)

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MessageSujet: Re: Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ...   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeVen 08 Mai 2015, 17:20

Cela ne fait pas tout à fait cinq ans (fin 2010) que je m’intéresse au Carré de Sator que je ne connaissais pas avant. Mes recherches m’ont fait découvrir, comprendre que le carré latin de Sator/Arepo/Tenet a été repris du Carré d’Azur Originel (Az Ur, signifiant DIEU à l'origine puis Le Seigneur ou Sieur) gravé à l’aide de rovás, les runes antiques sicules (ou szeklers) encore toujours utilisées aujourd’hui dans les Carpates en Transylvanie et en Hongrie, contrairement aux runes scandinaves. Cette écriture rovasique précède de 3000 ans l’écriture cunéiforme de Sumer en Mésopotamie.

Tous cela, pour (re)préciser que si l’on s’arrête aux carrés sator du moyen-âge tronqués, falsifiés, sans tenir compte de l’authentique Carré Rotas/Sator (Sátor signifiant en hongrois, Tente, la tente de Dieu, la demeure des Justes) contenant l’enseignement christique, au complet et antérieur à l’an zéro, c’est-à-dire antérieure à la date de naissance de Jésus instaurée par l’Eglise à la suite du concile de Nicée, il est impossible de découvrir le secret de Poussin. (!)



Les développements qui suivront (dé)montreront parfaitement, comme je le précisais dans les exposés précédents, que Poussin non seulement connaissait l’existence des rovás mais après étude de ceux-ci, les a concrètement introduit dans sa seconde toile « Et in Arcadia Ego » comme nous le verrons.


En attendant, pour ceux prenant le train en route, au sujet des liens directs existant entre les rovás et le Carré Rotas/Sator originel ( = le « KaRé AzUr »), et les différences entre ce carré et le carré Sator/Tenet tronqué, une page reprenant les altérités est disponible, ici :

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Ne vous êtes-vous jamais posé la question de savoir pourquoi, sous l’influence de l’Eglise, le carré Sator/Arepo/Tenet a été réduit à n’être aujourd’hui qu’en rapport avec la terre labourée alors pourtant que le labour n’est PAS une activité humaine originelle (à l’opposé de la vie des cueilleurs-chasseurs-pécheurs) et encore moins une activité respectant la Terre Mère, et ce, quel que soit l’argument présenté en sa faveur ?



Douceur et 'Doux Sieur'

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MessageSujet: Analyse du second tableau « Et in arcadia ego »   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Mai 2015, 17:56

Analyse du second tableau « Et in arcadia ego »

Revenons donc à la toile « Les bergers d’Arcadie » (1638-1640). Nous savons que Nicolas Poussin est mis au fait des détails de la conquête de la Dacie par l’Empereur Trajan, à Rome, grâce aux moulures de son mécène Cassiano dal Pozzo : « (…) Cassiano avait des moulures de sculptures, comme les reliefs de la colonne Trajane que Poussin semblait avoir dessinés à cœur libre au lieu de travailler à partir de l'original. » (Walter Friedlaender, Nicolas Poussin : A New Approach, 1964).

Douceur, Sam 15 Mar 2014 a écrit:
En 1624, à 30 ans, Nicolas Poussin arrive à Rome dans la ville qui repose sur l’Antiquité romaine. Vers 1627, son mécène Cassiano dal Pozzo le sollicita pour participer à de minutieux relevés archéologiques, tâche à laquelle il s’adonnera en tant que « disciple de la maison et du musée de cavaliere dal Pozzo ». C’est grâce à son travail sur la colonne de Trajane* du forum romain retraçant la conquête par l’empereur Trajan de Sarmizegetusa* situé dans les Carpates, en Transylvanie, que Nicolas Poussin découvrira la protoculture magyare, et pourra intégrer la connaissance des runes antiques hongroises dans ces œuvres « Et in arcadia ego » comme nous le verrons plus loin.


Cette liberté artistique que prit Poussin est observable sur son premier Et in arcadia ego (1629-1630) lorsqu’il personnifie le Danube, l’ancien Ister, Istros comme un Verseur d’Eau assis à même le sol, en bas de Karpas ou gros rochers. Si cette allusion aux Carpates, la chaîne de montagnes d’Europe Centrale au pied duquel coule le Danube peut être discutée sur sa première toile, les dix ans qui s’écoulèrent entre la réalisation du premier et du second tableau, lui suffirent pour compléter et affiner ses connaissances sur cette région et son histoire. Car sur cette nouvelle œuvre, la forme précise des Carpates est reproduite exactement au centre, en plein milieu de la toile. C’est la raison pour laquelle ce tracé ne correspondait pas à la projection de l’ombre du berger à genoux ! Et n’est-il pas unanimement reconnu qu’un grand peintre tel Nicolas Poussin, connaissant les techniques de perspective, ne pouvait avoir commis une erreur grossière dans la reproduction d’une ombre sauf à dessein ?


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Tableau avec les Carpates représentées au centre de la toile
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MessageSujet: Les Carpates, Pays de l'Ours    Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Mai 2015, 18:07

N’est-ce pas insensé de sa part d’avoir placée l’Arcadie, puisque le texte gravé Et In Arcadia Ego y fait explicitement référence, dans les Carpates ? Non, à partir du moment où l’on sait que le relief de cette chaîne de montagnes dessine la tête d’un Bélier, une figure du dieu Pan que caractérise la vie pastorale montagnarde. De plus, ces montagnes sont aussi dénommées le « Pays de l’Ours », l’animal totem représentant l’Être Christique à l’instar du Cerf, ce dernier étant aussi assimilé à l’Arbre de Vie. Les noms tabous de ces Animaux Sacrés se sont d’ailleurs perdus au cours des temps car frappés d’interdit de prononciation si bien que ces « mangeurs de miel » durent reprendre un nom slave !


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Image de la tête de Bélier


Alors comment cette région montagneuse, dont l’existence de la riche faune et flore, du sol regorgeant de métaux, minerais (or, argent, ambre, cuivre, sel, charbon, etc.), d’eaux douces et d’eaux thermales n’est plus à démontrer, a-t-elle pu être assimilée aux terres arides, sans présence d’ours, de la Grèce Antique ? L’une des explications se trouvent dans les Pélasges, les ancêtres des Grecs et en particulier, des Pélasges vinciens, ceux issus de la « Culture de Vinca », peuple utilisant les rovás qui vivaient à la frontière de la Hongrie, de la Roumanie et de la Bulgarie actuelles.


Citation :
Plus du tiers de tous les grands carnivores sauvages en Europe se trouvent dans les Carpates, ainsi la région accueille les plus importantes populations d'Europe d'ours bruns (plusieurs milliers), de loups (plus de 4 000) et de lynx (plus d'un millier). La région comprend aussi près de la moitié de la population européenne d'aigles royaux, et une zone où ils font leurs nids. C'est une des dernières zones où l'on trouve des chats sauvages et des bisons à l'état sauvage. L'ensemble montagnard comprend aussi un peuplement important de chamois, de marmottes, de cerfs, de sangliers, de chevreuils ou encore d'élans. On y trouve plus de 1 500 espèces animales, dont près d'un millier d'insectes, une centaine d'oiseaux, environ 75 de mammifères, une vingtaine d'espèces de poissons, au moins 74 espèces de mollusques.

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Citation :
Les Carpates sont la dernière région d’Europe qui abrite des populations viables de grands mammifères. L’ours brun [ces ours sont au-dessus de la taille moyenne de l’ours brun : des individus dépassent les 400 kg], le loup et le lynx vivent dans les forêts de la région. Des espèces d’oiseaux menacées, dont l’aigle impérial (Aquila heliaca), la chouette de l’Oural (Strix uralensis) et le râle des genêts (Crex crex), y ont aussi trouvé un sanctuaire. Sur un continent où 40% des mammifères sont menacés d’extinction, les Carpates offrent la dernière chance de réinstaller les grands carnivores en Europe.

Les Carpates abritent les derniers hêtres de montagne et la plus large étendue de forêts primaires, en dehors de la Russie. En y ajoutant les habitats semi-naturels comme les pâturages de montagne et les prairies de fauche, qui résultent de siècles de gestion traditionnelle des terres. La biodiversité de la région est inégalée en Europe.

On trouve 3988 espèces de plantes dans la région dont 481 sont endémiques [= particulier à une région donnée]. Les montagnes forment un pont entre les forêts du Nord de l’Europe et celles du Sud et de l’Ouest. Elles sont donc d’une importance capitale pour la dispersion des plantes et des animaux à travers l’Europe.

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Dernière édition par douceur le Lun 11 Mai 2015, 11:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ...   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Mai 2015, 18:41

Ce grand maître qu’est Nicolas Poussin va même plus loin car en réalité, il expose, aux regards de tous, donc en pleine lumière, sa connaissance des rovás en mettant en avant la voyelle [O], la seule lettre coupant le [C] inversé, forme que dessine les Carpates. Paradoxalement, le vingt-septième rovás, le Ő, à lui seul signifie IL/ELLE, lui ou elle, et renvoi à Dieu, au Seigneur, à Christ.

En prime, il montre que le rovás [Ͻ], correspondant au [N] latin, et le [o] c’est-à-dire No, plus exactement , en hongrois, signifie Femme. Et c’est bien vers la femme que dirige son regard le berger debout à côté de celle-ci, alors que cette dernière fixe le pâtre barbu !


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Image de Nő, la Femme


L’insertion de mots et de rovás dans cette œuvre ne s’arrête pas ici. En effet, le majeur du berger agenouillé pointe sur le [R] qui, si joint au [O], donne le mot magyar ou graver. Et la phrase Et in arcadia ego est bien gravée dans la pierre. Finalement, la mise en page des corps et des bâtons des pâtres, autour du relief des Carpates, fait apparaître le mot Rotas si la lecture débute de la gauche de la toile ou spéculairement, Sátor, (la) Tente, en hongrois si on lit cela à partir de la droite, le sens de lecture d’origine des rovás.


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Sator dans le tableau « Et in Arcadia Ego »


Mais si nous tenons compte du sixième rovás [D - ┼] quasi identique au quatorzième rovás [I], nous obtenons le mot DI faisant référence à briller, au soleil, au jour et à Dieu. Ainsi la Tente « de Dieu » est mise en rapport direct avec le Soleil... qui ne se voit pas !


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[D - ┼]  dans le tableau « Et in arcadia ego »


Citation :
DIEU - Étymologie

Apparenté au grec ancien Ζεύς, Zeús (« Zeus ») dont le génitif est Διός, dios.

Du radical indo-européen commun *di- [1] (« briller, soleil, jour, dieu ») qui l’apparente à Dis, dies (« jour »), divum (« ciel, plein air »), dives (« riche »), divus (« divin »)
.


Affaire à suivre …
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carole54




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MessageSujet: Re: Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ...   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeLun 11 Mai 2015, 20:05

Bonsoir Douceur

Au sujet des toiles marines, La barque et Jonas, de Nicolas Poussin, ne trouves-tu pas incohérentes les supputations faites sur leur lien avec la constellation du Grand Chariot (?!) alors que l’on devrait plutôt parler, le symbole de la mer...

En fait c'est JULIUS SCHILLER qui a renommé la Grande Ourse ou Grand chariot, la BARQUE DE PIERRE , donc c'est totalement cohérent cette référence que l'on trouve sur le site du secret de poussin de Françoise Gasc. Les parchemins comme par hasard font référence au lac de Genesareth, tout comme Boudet parle du chariot flottant dans sa VLC !non vraiment au contraire pour moi ces tableaux sont une vraie réponse car il y a trop de concordance avec les écrits laissés par les protagoniste de ce mystère qui n'est pas résolu car on s'acharne sur les bergers d'arcadie qui ne donnent pas la solution mais des pistes certes ..si la clé de l'énigme était ailleurs que dans cette région pourquoi avoir laissé tous ces codages dans ces églises?
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MessageSujet: Re: Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ...   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeLun 11 Mai 2015, 21:57

Bonsoir Carole,

… Je connais très bien le site mentionné, c’est moi-même qui l’ai introduit, ici, en page 2 de cette partie du forum. Et comme je le précisais, en février 2014 :

Douceur a écrit:
Les écrits qui suivent ne se veulent être une enième tentative d’interprétations de ces tableaux afin de découvrir un certain trésor caché à Rennes-le-Château, à Rennes-les-Bains, dans leurs environs ou ailleurs. La divulgation de l’emplacement d’objets précieux, je l’ai compris, ne correspondait pas au dessein de ce grand maître même si la richesse soudaine du curé Béranger Saunière puisse être la conséquence de biens de valeur déterrés lors de la restauration de son église. Je désire seulement partager avec vous de simples constatations liées à mes observations.

Or donc si la réponse est détenue par Madame Gasc, t’en mieux ! Mais j’avoue que personnellement je n’ai pas lu, pas vu la solution ou la réponse. Et d’abord la réponse à quoi au juste ? Seules des suppositions y sont lisibles.


Carole54 a écrit:
on s'acharne sur les bergers d'arcadie qui ne donnent pas la solution

Les développements débutés en page 2 comprenant le sceau, l’auto-portrait et les deux tableaux Et in arcadia ego de Nicolas Poussin, se poursuivront par l’analyse de ses initiales, et du tableau qu’il peint à la suite du second Et in arcadia ego à savoir, L’INSTITUTION DE L’EUCHARISTIE (1641) ainsi que des liens entre Poussin et l’Egypte. Ce que font les autres, les on ne me regarde pas.

Et tous ces essais se font exclusivement à partir des runes antiques sicules ou rovas. Pourquoi ? Parce qu’ils véhiculent l’enseignement Christique au complet.


Je répondrai plus logements avec arguments détaillés à mon retour de Paris, vers où je suis en partance. En attendant, je soumets des pistes de réflexion :

Au sujet de Boudet et

- du chariot flottant, as-tu fait le rapprochement entre ce dernier et le concept de « Vaisseau du Grand-Œuvre » ?

- et Rennes-les-bains, savais-tu Carole que

Douceur a écrit:
la particularité du pays [la Hongrie et la Transylvanie] est qu’il y a un nombre considérable de Sources d’eau chaude. On pourrait presque penser qu’un océan d’eau thermale se cache sous la Hongrie ! En effet, il est presque sûr que si on creuse un trou, n’importe où dans le pays, on risque de trouver une source thermale. Ce n'est donc pas, par hasard, que, le mot « Source » en hongrois = Forrás, signifie littéralement : forr/ébullition et ás/creuser.

Bien qu’aujourd’hui, on ne compte pas moins d’une centaine (actuellement, 123 bains semble-t-il) de sources thermales uniquement dans la capitale, cette omniprésence d’eau chaude semble une caractéristique du pays encore méconnue des étrangers.


Et l'intérêt de Boudet pour les SOURCES d'eau chaude ne peut être écarter :

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A propos, au sujet de La vraie langue celtique de Boudet, un parallèle peut-être fait entre cette langue et les rovas justement ! Et si je ne m’abuse cette langue n’a pas été déchiffrée, n’est-il pas ?


- Au sujet de l’astrologie, les origines de l’astrologie renferment des informations bien plus pertinentes selon mes expériences que ce qui s’est fait par la suite. Et j’ai bien entendu développé le concept de « pierre/Pierre » sur le forum également.



Je suis prête à écouter et à discuter avec toi Carole mais encore faut-il qu’un dialogue s’instaure car jusqu’ici, tu n’as fait que la promotion d’un site ayant la réponse (promotion faite quasi avec les mêmes mots sur de nombreux autres sites d'ailleurs) et rien de plus. Ce n’est pas vrai ?
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carole54




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MessageSujet: Re: Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ...   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Mai 2015, 15:35

Bonsoir Douceur ah il est possible effectivement que je pense et dise la même chose que bon nombre de personnes qui se sont prononcés sur la toile  .moi je trouve très bien tes écrits,très intéressants(gde ourse  et carré de pégase) et je n'émets pas de critiques ,je donne juste mon avis qui est différent du tien .il ne s'agit pas de savoir qui a tort ou raison sur des a priori,trop le cas des forums, et il n' y a pas d'ego de ma part loin s'en faut   mais pour avancer seul compte  de donner des arguments CONCRETS qui conduisent à la clé de cette énigme..c'est aussi le but sur des forums? tu verras que je ne suis pas la seule à penser que ces tableaux sont enfin par leur histoire et leur représentation,des éléments concrets  raison pour laquelle ils sont  A MON SENS la clé de ce mystère !pour exemple va sur ce site qui va te passionner ,il est  très intéressant et  je te rassure je ne le promotionne pas, on y parle comme sur bien d'autres d'ailleurs ,de ces deux tableaux comme clé de cette énigme

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-Deux tableaux de Poussin expliquent le secret

et aussi ce site :
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MessageSujet: Re: Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ...   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeMer 20 Mai 2015, 15:55

Carole54 a écrit:
..si la clé de l'énigme était ailleurs que dans cette région pourquoi avoir laissé tous ces codages dans ces églises?

Je reviens un moment sur cette question.

En réalité, il est commun de trouver les toiles marines, la Barque de Pierre et Jonas et la Baleine représentée dans les églises.

Car la symbolique selon l’église est : « L’Océan est le symbole de la mort. Jésus marchant sur les eaux, est le symbole de la résurrection et par extension de la Vie (Cf. Jonas). La Barque de Pierre, quant à elle, est le symbole de l’Eglise naviguant sur les flots agités du monde. » (Explication lue sur une pancarte affichée en grand dans l’église du Sacré Cœur de Paris, à Montmartre.)  



Carole54 a écrit:
ah il est possible effectivement que je pense et dise la même chose que bon nombre de personnes qui se sont prononcés sur la toile  .

La Transparence étant ma nature, je préfère préciser que :

… Je suis au fait des toiles depuis leur apparition publique, avant donc que Françoise Gasc ne donne ces interviews aux éditions-arqa, avant qu’elle ne parle des toiles sur OnNousCacheTout, avant que Meli/Nicole n’écrive en faveur des toiles sur paranormal.fr et ailleurs, des posts curieusement rédigés de la même manière stylistique, à l’aide d’exactement les mêmes mots que ceux utilisés par Françoise, et faisant référence aux mêmes sites anglophone, et autres (que j'avais lu à l'époque et dont j'avais donc connaissance) etc.

Autrement dit, j’ai suivi, de la Hongrie, et en tant que lectrice, quasi toutes les discussions animées qui se sont déroulées sur les nombreux forums autour de ces questions.

Pourquoi ?
Parce que j’avais le désir de prendre contact avec Françoise et d’attirer son attention sur certains points qui n’étaient pris en considération et qui pourtant, changeaient radicalement la donne (comme les explications qui suivront le montreront).

Et, tout cela car la solution, quoi qu’il en est dit, ne se trouve pas explicitée sur le site de Françoise. Je n’y lis personnellement que des « reprises de théories diverses » dont j'ai déjà développé en partie les manques , ici, sur Antahkarana et plus particulièrement dans la section CLÉS DONNANT ACCÈS AU MYSTÈRE CHRISTIQUE.



Mais je vois que l’Univers fonctionnant à la perfection, il est demandé de m’exprimer et argumenter ici directement en public sans passer par des mails privés. Et j'en suis heureuse !

Cet éclaircissement fait, je rajoute qu’une analyse de fond, des développements argumentaires en corrélation directe avec différents artéfacts archéologiques (de Pompei - non encore abordés ici, sur le forum; de Conimbriga dans le cas du Carré Rotas/Sator, etc. (= du concret)) n’ont nullement besoin de faire appel à l’égo ou à la personne de l’argumentateur. Ceci en réponse à cette remarque :
Carole54 a écrit:
il ne s'agit pas de savoir qui a tort ou raison sur des a priori,trop le cas des forums, et il n' y a pas d'ego de ma part loin s'en faut   mais pour avancer seul compte  de donner des arguments CONCRETS qui conduisent à la clé de cette énigme..

... En effet, seul compte le concret !

Le carré Rotas de Conimbriga, Portugal :
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MessageSujet: Re: Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ...   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeMer 20 Mai 2015, 16:15

Étant donné que le forum Antahkarana ferme le 25 de ce mois, il n'y aura que le temps de lister les éléments remettant en question, entre autre, les spéculations faites autour de la toile Et in arcadia Ego à partir du zodiaque de Denderah (rempli d'erreurs) justement.

Ce seront autant de pistes de réflexion pour la prochaine fois…

Avant de poursuivre, il est bon de savoir que ce dernier a été réalisé par des Romains (ces envahisseurs arrêtés et repoussés par les Scythes – un point de plus en commun entre ces deux civilisations, Nicolas Poussin vivant à Rome et le Carré Rotas/Sator découvert dans un camp romain !) et qu’il n’est donc pas égyptien :

Histoire d’Eclipse – Le zodiaque égyptien de Dendérah était un horoscope romain – Révélations 216 ans après sa découverte !

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Rapport sur la datation exacte de l’horoscope du zodiaque de Denderah – Un mystère historique enfin levé…

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MessageSujet: Les Bergers ou la constellation du Bélier   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeJeu 21 Mai 2015, 15:46

Douceur a écrit:
Au sujet de l’astrologie, les origines de l’astrologie renferment des informations bien plus pertinentes selon mes expériences que ce qui s’est fait par la suite.

Le thème des toiles Et in arcadia Ego est centré sur les Bergers. C’est une évidence. Ce n’est pas nier. Nicolas Poussin en peint d’abord deux, aux têtes alignées, puis dix ans plus tard, trois aux têtes formant, si on les relie entre elles, un [L], qui nous l’avons vu, se prononce eL (aile dans la langue des oiseaux) symbole de l’Âme ou éL correspondant aux verbes Vivre, Respirer.  

Et bien, ces compositions précises ne représentent pas moins que la constellation du Bélier. Et pour cause, puisque le Berger correspondait à l’origine à la constellation du Bélier qui se repère soit par ses deux étoiles principales, α et β du Bélier, soit par sa représentation d’un triangle aplati constitué de Alpha, Bêta et Gamma. Constatez par vous-même :


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Images de la constellation du Bélier

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Or au cours de l’histoire, et à cause d’une mauvaise traduction, le Bélier/Pan fut assimilé au Journalier alors pourtant que le mot sumérien signifiait « L’Homme Loué ».

Patrice Bouriche a écrit:

III. L’apparition du zodiaque des douze signes en Babylonie – A la recherche d’un système prédictif performant

A. Du Berger au Bélier et des Serres du Scorpion à la Balance.

S’il apparaît à première vue que le zodiaque avait pris sa forme définitive au second millénaire avant notre ère, sauf au niveau du nombre [note : Il y avait « quinze constellations mésopotamiennes intersectant l’écliptique dont les douze qui allaient par la suite composer le zodiaque « moderne ». Un lien évident apparaît entre l’Arbre de Vie aux douze centres du Carré Rotas/Sator immergé dans quinze dimensions !], il s’avère qu’une seule constellation ne figurait pas dans la liste des quinze. Il s’agit du « problématique » Bélier. […]

Depuis des siècles, les historiens avancent que le Bélier est un signe étranger aux Mésopotamiens [Serait-ce parce qu’il vient justement d’ailleurs ?] et qu’il fut incorporé tardivement dans leur bestiaire céleste par l’intermédiaire des astrologues grecs ou égyptiens. Certains d’entre eux supposent même que le signe s’est définitivement greffé aux onze autres grâce à l’apport culturel égyptien des Hébreux durant leur exil en Babylonie au VIème siècle av. J.-C. (le Bélier représentant en effet le Dieu Amon des Pharaons). Pourquoi dès lors ne pas avoir fait de même avec le scarabée sacré, ou bien encore le Crocodile cher aux égyptiens ? Ceci démontre bien que ces thèses restent sans fondement dans la mesure où l’apparition de la constellation du Bélier se fit en Mésopotamie au VIIème siècle avant notre ère, en remplacement de la constellation du Journalier (appelé également Homme loué), à la suite d’une erreur de retranscription commise par les scribes de la bibliothèque d’Assurbanipal comme l’avait démontré l’assyriologue Arthur Ungnad (1879-1954). Ainsi, l’apparition du « Bélier » dans le zodiaque fut le résultat d’une confusion homophonique réalisée par un, voire plusieurs scribes, chargés de traductions. Comme le montre Roland Laffite, ces scribes avaient en effet marqué « » qui signifie « Bélier » au lieu de « LU » qui signifie « Homme » en guise d’abréviation de « LU.HUN.GA » (l’Homme loué) [Etrange comme il y a des points communs entre le magyar et ce mot !]. Sachant que « l’Homme loué » ou « Journalier » était une constellation représentant tantôt le bestial Enkidu ou le pasteur céleste Dumuzi qui priait pour l’un de ses moutons, la fusion entre le berger-roi et l’ovidé se fit de manière naturelle et sans la moindre intervention d’une quelconque culture extérieure. Le Bélier n’aurait donc pas été ajouté sur les sceaux-cachets zodiacaux chaldéens comme ceux retrouvés à Uruk par le simple fait d’une prétendue accumulation d’origine égyptienne comme le défendaient rigoureusement les égyptologues. [Si l’origine suméro-égyptienne du Bélier est remise en cause, ne devrions-nous pas nous tourner vers un système d’écriture antérieur à ces derniers ?]

Le signe du Bélier fut donc par la suite confirmé pour des raisons pratiques destinées à simplifier l’écriture du signe « journalier ». Bien que l’assyriologue Giovanni Pettino (1934-2011) dans sa Scrittura Celeste ait évoqué la découverte d’une tablette datant du VIème siècle av. J.-C. provenant de la bibliothèque de Sippar présentant un zodiaque à douze signes dans lequel figurait déjà le Bélier, un horoscope babylonien d’époque séleucide datant de l’an 257 av. J.-C. mentionnait toujours le « Journalier » en lieu et place du « Bélier ». Paradoxalement, un autre horoscope babylonien, datant de l’an 262 av. J.-C., mentionnait quant à lui le nom « Bélier » à la place du « Journalier ». Ceci met une fois de plus en doute la crédibilité des raisons astro-morphologiques de Ptolémée, justifiant l’attribution du bélier au premier signe du zodiaque par la proéminence de son crâne [Et pour cause si, à l’origine, le Bélier fait référence à une région montagneuse.] (signe de tête, donc point de départ du zodiaque) ! Il s’agit par ailleurs de la preuve qu’il n’existait pas encore à l’époque séleucide de consensus, voire d’unité paradigmatique dans les écoles astrologiques de l’Empire au niveau de la dénomination des secteurs zodiacaux, à l'instar de la Balance appelée également « Pinces » ou « Serres du Scorpion ».


(L’histoire secrète de l’astrologie – Révélations sur l’imposture du zodiaque des saisons ; Tome I ; pp.42-44 ; Patrice Bouriche )
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MessageSujet: Re: Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ...   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeVen 22 Mai 2015, 20:03

bonsoir DOUCEUR

pour contacter Françoise Gasc il faut aller sur son site  comme je l'ai fait et elle vous répondra [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]   .donc merci de voir avec elle et je suis sûre qu'elle sera ravie d'échanger avec vous .Pour ma part ,je refuse de rentrer dans ces débats polémiques de forum.Chacun peut s'exprimer sur un forum à partir du moment où il reste à sa place non? avez vous quelque chose à me reprocher ?Puisque vous évoquez les prénoms divers, auxquelles vous me rattachez pour alimenter des polémiques qui ne m'intéressent vraiment pas et auxquelles je ne comprends strictement rien,(mais ce n'est pas grave ),je trouve bien le nom de Douceur en tant que médium sur différents sites et n'en tire aucune déduction malveillante pour autant et juste permettez sans aucune agressivité de  noter avec humour, bien sur, que  votre si doux prénom mérite mieux que ce dernier  message un brin agressif non?..
Pour le fond de ce mystère donnez moi des PREUVES CONCRETES qui en donnent la clé et atteste vos dires et ne soient pas des déductions ou supputations? vous me dites dans les églises il y a plein de tableaux bibliques Jonas ,tempête apaisée  certes mais là n'est pas la question?tout d'abord ces tableaux n'étaient pas dans une église mais cachés, et désolée je n'en ai pas vu un seul sur ce sujet dans les églises de rlc ou Ndame de Marceille ,Rennes les bains .  Entre les écrits de BOUDET ,chariot flottant, argonautes..les  parchemins où on cite précisément   Poussin , Genésareth .comment rattacher ces indices à un élément  factuel connu de cette énigme ?ces indices  ne renvoient pas aux  BERGERS ?cela prouve qu'il manque une pièce du puzzle castelrennais ..raison pour laquelle je crois que ces  tableaux sont bien cette pièce manquante  .avez vous lu leur histoire ? henri gasc et les conditions de ses découvertes? vraiment penchez vous dessus et on en reparle calmement.cdlt Carole
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MessageSujet: Re: Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ...   Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... - Page 2 Icon_minitimeSam 23 Mai 2015, 22:07

Bonsoir Carole,

Je suis Douceur / Erika F. Je ne pratique pas la médiumnité. Je ne participe qu'à ce forum.

Il est observable que lorsque des assertions gratuites sont faites sur un thème précis ou que les explications, les développements sont manquants, bancals voire fallacieux, et que cela est relevé - qui plus est, à l’aide d’arguments antagonistes, tout cela, afin qu’étude plus approfondie puisse s’accomplir -, la conversation est sciemment déviée sur la personne des intervenants aux débats (« égo, qui a tort, à priori,… »), ou sur les absents (« bons nombres de personnes,… ») en lieu et place d’analyses, de recherches supplémentaires voire plus pointues.

Ce n’est pas la première fois, et ce ne sera pas la dernière que l’on tente/tentera de glisser sur ma personne… et en particulier, sur mon pseudo… alors toujours « relevé ».




Carole, je connais, j'ai lu le thème que tu exposes. (Je pensais avoir été claire là dessus ce point ayant bien été précisé.)

Mais toi ?
Et toi, sais-tu sur quoi repose mon argumentaire ?
As-tu lu quoi que ce soit sur ce sujet ?

Ou as-tu « simplement » noté que nous ne parlions pas le même langage car ne focalisant, personnellement, sur aucune toile en particulier (contrairement à toi !), car tenant compte de l’ensemble des Œuvres de Poussin qui révèlent son parcours initiatique ?!
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