La ruche traditionnelle représente la bâtisse parfaite ou l'ordre social demeure régis par les lois naturels, dans toutes leurs puretés, reflets exacts de l'unité primordiale d'avant la chute de ses harmonies rayonnantes dans la matière corrompue. Elle est donc, un cabinet de réflexions, ou le cogité Royal, la connaissance sacrée, brille de tout ses rayons, nourrissant ses fidèles pour la réunification collecive d'un seul Baptême, le partage et l'accomplissement de la Loi supérieur, le corps du Temple mystique du Christ souverain : l'homme total. Symboliser par la Reine des abeilles, Tête de cet édifice, la divine SOPHIA, instruite de sa faute, vivifie la corporation hiéarchique des ouvrières qui oeuvrent à la transformation de la matière informe, part sa sagesse repentie et élévée dans tous les espaces, ravalant ses paroles mielleuses.
Ce travail incessant au sein du Temple de l'Arche, produit l'OR miel, nourriture l'a plus élevée de tout savoir, qui permet par son absorption d'aquèrir l'intélligence et la patience, au néophyte compagnon qui sollicite l'éternité par une série d'activité laborieuse (les vertus rectifiées) présenté devant le Maître bâtisseur du Temple universel. Cet or coulant, l'hydromel, confectionné par cet animal social, larmes du dieu RÂ des mythologies de l'Ancienne Égypte, se boit après les Noces voilées des nuages, premier mois du mariage de l'excellence, pendant la Lune de miel.
L'abeille est symbole des Âmes en résurections, dont NAPOLÉON BONAPARTE (1769-1821) Ier empereur des Français, en fit un de ces emblèmes brodés sur son manteau de velour poupre lors de son couronnement, qui disait :" Elles sont l'image d'une république qui a un chef". L'abeille, illustration aussi, de la migration des Âmes, comme cet éssains qui recouvre pour en butiner l'embroisie, les gouttes de sueurs bienveillantes qui suintent du corps martyrisé du mystérieux JÉSUS, au Mont des ruches (israël) du film de Claude LELOUCH : LA BELLE HISTOIRE (1991). Dans un ancien livre daté du XVIII siècle, le TRAITÉ SUR LE ROYAUME DES CORPS ÉTERNELS, il est écrit : "Une fois le pays du nectar immortel attein (EXODE III.8) les Âmes butineuses danseront de sagesse en pleines résurection, éclairées par le seigneur céleste, sa Majesté Roy des Abeilles."
Mais trêve de poésie et de mystère, cette ruche , aussi emblème des caisses d'épargnes, içi accompagner de ses quatre mouche à miel, métaphores des Âges de l'homme face au produit de sa besogne, incarne un modèle social idéal d'organisation du travail collectif par la répartition et la transformation du produit des activités économiques solidaires : La communauté Universel des hommes. Le citoyen individualiste et domestiqué de "notre" société d'hyper-consommation déracinée de sa transcendance, fanatique du désir infini et hédoniste ultra-ego-pour-MOI-seul, décervelé et abruti par l'accélération prodigieuse de l'instantané joussif du tout-de-suite, à l'accumulation démesurée des objets posséder, aux contacts virtuels fantasmatiques, halluciné par les Milliards, oublie son Mystère, pour s'effacé dans le bourdonnement des villes murées, ces foutoirs en boîtes électriques, ou les abeilles s'éteignent pour l'éternité sur les vitrines des marchands d'illusions. Aux lumières des Temps mauvais, tout ce qui brille n'est pas OR.
Les Gbayas de la forêt de l’Adamaoua pratiquent encore une cueillette de miel séculaire en endormant avec une plante les essaims sauvages situés au fait d’arbres gigantesques. Les initiés vêtus d’armures végétales grimpent sur des cordes rudimentaires à près de 30 mètres et luttent avec les abeilles Apis melifera Adansonii connues pour leur agressivité. Tout simplement spectaculaire, cette cueillette qui n’est pratiquement plus pratiquée fait place aujourd’hui à une apiculture sédentaire. D’autres colonies fondent leurs nids en pleine terre, dans des termitières abandonnées. La nuit, les récoltes à la flamme prennent des allures de cérémonies sacrificielles…
Une étude publiée récemment dans la revue Current Biology montre qu’il existerait des embryons de sentiments chez les abeilles, qui appartiennent à la famille des invertébrés représentant 95% de l’espèce animale.
Elle a été réalisée dans le cadre général de la question de savoir comment les humains devraient traiter les animaux, raconte la revue The Scientific American. Menée par Geraldine Wright de l’université de Newcastle, elle prend pour point de départ le fait qu’il existe chez l’humain une corrélation entre la mauvaise humeur et les jugements négatifs, entraînant de l’appréhension face à certaines situations. Le but a été de déterminer si un processus similaire pouvait s'observer sur les abeilles. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
L’expérience a consisté à établir une «situation contrôlée» où les abeilles rencontreraient des stimuli. Dans un premier temps, un groupe d’abeilles a été entraîné à associer deux odeurs à deux aliments. Les résultats ont montré qu’il suffisait d’ajouter une substance différente à chacun des aliments pour que l’un soit attrayant et l’autre repoussant pour les abeilles. Dans un deuxième temps, le groupe a été séparé en deux sous-groupes, dont l’un a subi une séance dans un «shaker». Cette séance avait pour vocation de simuler l’agression d’une ruche, rapporte le Wall Street Journal. Puis les chercheurs ont à nouveau présenté les deux aliments aux abeilles. Il s’est trouvé que les deux groupes se sont dirigés vers la substance la plus appréciée, mais que celui qui avait été secoué était le plus réticent à avancer. Les scientifiques en ont conclu que l’on pourrait retrouver chez l’abeille un mécanisme psychique s’apparentant à celui des émotions: le stress comme facteur de pessimisme et d’anticipation de menace. Le Scientific American explique que «scientifiquement parlant, on peut dire que l’agitation a produit chez les abeilles un état négatif».
Les abeilles ont subi les conséquences physiologiques de cette perturbation. Les chercheurs de Newcastle ont en effet constaté une baisse du nombre de neurotransmetteurs (dopamine, octopamine etsérotonine) chez les abeilles «traumatisées» uniquement. S'ils ont souligné les limites de l’étude, qui ne permet pas d’affirmer la présence de sentiments pessimistes chez l’abeille, ils ont montré qu’il était illogique de penser que les invertébrés ne pouvaient pas éprouver de sentiments, comme ceux que pourraient éprouver d'autres animaux.
Source
AMBRE
Nombre de messages : 5418 Date de naissance : 14/08/1962 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 25/05/2007
Ce wk , une amie apicultrice m a révélé que plusieurs essaims d 'abeilles étaient "partis" ! Elles ne sont pas revenues dans les ruches et il n y a rien qui pouvait présager de celà ?? pour rappel ces vidéos de Dominique Guillet:
Solutions locales pour un désordre global Dominique Guillet Les abeilles
*TOUS les livres de Jonh Lash sont disponible en français et en consultation au Catharose le wk et sont un présent de Dominique que je remercie vivement!
voir son cri du coeur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité Invité
Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Dim 08 Jan 2012, 21:39
08 janvier 2012 Une centaine d'apiculteurs occupent un site Monsanto en Tarn-et-Garonne
MONBEQUI (Tarn-et-Garonne) - Une centaine d'apiculteurs ont entrepris vendredi d'occuper un centre de la compagnie américaine Monsanto à Monbéqui (Tarn-et-Garonne) pour exiger du gouvernement l'interdiction rapide de la vente et la culture de maïs génétiquement (OGM) modifié en France.
Nous demandons un arrêté interdisant la vente et la culture du Mon 810 et l'interdiction de tous les OGM produisant du nectar ou du pollen, qui pourraient polluer le miel, a déclaré un apiculteur de l'Hérault, Jean Sabench, porte-parole de la Confédération paysanne à l'origine de l'action.
Une vingtaine d'apiculteurs ayant pris place dans une camionnette se sont introduits sur le site en se faisant passer pour des livreurs puis ont ouvert les grilles à plusieurs dizaines d'autres de leurs collègues, venus de tout le sud-ouest, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Vêtus pour certains de tenues blanches, un voile protégeant leur visage, ils ont apporté dans les locaux deux ruches et des enfumoirs, avant d'appeler par téléphone des responsables du ministère de l'Ecologie.
Ils réagissent à l'annulation par le Conseil d'Etat à l'automne de la suspension de culture du maïs OGM Monsanto. La suspension avait été prise par le gouvernement en février 2008. La culture de maïs OGM risque de rendre leur miel impropre à la consommation humaine, affirment les apiculteurs.
Le président Nicolas Sarkozy a dit en novembre que le gouvernement maintenait son opposition à la culture du maïs OGM Monsanto 810 sur le territoire français. La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a promis que la France déposerait une nouvelle clause de sauvegarde avant la prochaine saison de semis, au printemps.
Mais les apiculteurs veulent une décision immédiate du gouvernement car le maïs pourrait être semé dès février, étant donné les conditions climatiques actuelles.
Les apiculteurs font valoir que ces cultures mettent leur filière en péril car la Cour de justice de l'Union européenne a décrété tout produit contaminé par les OGM impropre à la consommation humaine, a expliqué André Pruneddu, qui élève des abeilles dans l'Hérault.
Pour Jean Sabench, il y va de la survie de l'apiculture, déjà en difficulté, mais aussi de celle des abeilles, des pollinisateurs essentiels dont la disparition aurait de lourdes conséquences sur l'environnement et l'agriculture.
Le responsable du site Monsanto de Monbéqui, Luc Pélétengeas, s'est insurgé contre cette action, estimant que le dialogue aurait pu être engagé autrement.
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Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Ven 20 Jan 2012, 10:21
Quand 30 frelons japonais s'en prennent à un essaim...
C'est un véritable massacre qu'ont filmé les caméras du National Geographic. Ce documentaire sobrement intitulé "Hornet from Hell" ("les frelons de l'enfer") montre une ruche de quelques 30.000 abeilles se faire décimer par 30 frelons géants asiatiques. Quasiment quatre fois plus gros que les abeilles, ces mastodontes s'attaquent à tout l'essaim, paraissant totalement insensibles aux piqûres. Leur but : capturer des larves et ramener de la nourriture dans leur propre repaire.
AMBRE
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Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Sam 04 Fév 2012, 09:37
Résumé : Le miel est l'un des remèdes les plus anciens de l'humanité que la médecine redécouvre aujourd'hui. Ce médicament de la nature est à la fois antiseptique, cicatrisant et anti-inflammatoire.21 avril 2009
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Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Sam 11 Fév 2012, 17:33
d'autres especes pollinisatrices peuvent dans un jardin "sauvage" ? non simplement un vrai jardin vivant ... poursuivre la pollinisation comme les bourbons [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
et ceux qu'on observe le plus souvent construisent leur nid dans un sol A CONDITION d'eviter de marcher sans delicatesse cet espace qui souvent est recouvert de mousse sous laquelle on trouve ces nids au raz du sol et on voit le bourdon se poser et puis aller dans un petit trou ...le mieux c'est de ne plus passer a cet endroit et eviter aussi que le moindre animal comme les canidés viennent gratter ...
et evidemment de laisser la mousse pousser sans traitement intempestif ni ratissage et autre obsession de gazon maudit et tondeuse des reves bucoliques.
d'autres especes d'hymenopteres et certaines abeilles font leur colonies dans le sol dans des talus meme tres peu elevés et evidemment il faut respecter leurs colonies et ne pas les pietiner
des petits hymenopteres solitaires mangeur de chenilles et surtout quand elles sont trop nombreuses elles font des petites amphores d'argile pour leur reproduction notamment sous les tuiles ou les ardoises des toitures a condition qu'il n'y a pas de traitements a part mineraux comme du borax ou Borate de sodium et sans danger pour proteger la charpente sans nuire a qui que ce soit et meme a sa propre santé
le sens du respect n'est pas difficile a acquerir quand on contemple tant d'especes si variées mais maintenant presque rares de ces petites creatures si passionnantes qui permettent notamment aux fleurs de se perpetuer dans la nature libre ou l'etre humain libre a egalement sa place s'il le veut bien !
et ceci est valable pour la moindre creature de ce monde comme des milliards d'autres
et quand on contemple et etudie avec amour ces humbles mysteres d'ici bas c'est le vrai et seul chemin qui permet de connaitre et d'acceder sans meme sans rendre compte tellement c'est un chemin tranquille et paisible les grands mysteres d'en haut et des mondes lointains qui sont bien plus pres ainsi
cultiver son jardin interieur en cultivant son jardin pour vivre, decouvrir le vrai partage la veritable harmonie aussi bien interieure qu'exterieure comme une cuillerée de miel ou les baisers de l'etre avec qui on fait ce chemin et ...pour les rares qui on eu la chance insigne de le/la rencontrer en evitant de marcher sur tant de nid de frelons et sans un regard pour les necropoles a enseigne comme pour attirer tant d' insectes nocturnes ou diurnes egarés qui croient trouver leur paradis en grillant sur une ampoule
AMBRE
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Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Mer 15 Fév 2012, 09:59
Citation :
Pétition pour une protection de l’apiculture et des consommateurs face au lobby des OGM Depuis l’apparition des premières cultures d’OGM en Europe il y a quelques années, les apiculteurs ne cessent d’alerter les pouvoirs publics sur l’impossible coexistence entre ces cultures et l’apiculture. Sous l’influence du lobby OGM et semencier, la Commission Européenne et les autorités nationales sont jusqu’à présent restées sourdes à cet appel.
Or, un apiculteur allemand qui a constaté la présence de pollen de maïs OGM MON 810 dans son miel a intenté une action en justice. Le 5 septembre 2011, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a décidé qu’un tel miel ne pouvait pas être commercialisé [1].
Nos gouvernants ne peuvent donc plus feindre d’ignorer cette réalité : l’autorisation de cultures d’OGM en plein champ serait fatale à l’apiculture (miel, pollen, propolis) et à l’abeille.
Gare aux manigances
Les consommateurs européens ne veulent pas d’OGM dans le miel. La prise de conscience environnementale est devenue telle que la Commission Européenne ne peut prendre le risque de sacrifier délibérément l’abeille au profit de multinationales. Depuis la décision de la CJUE, les tractations vont pourtant bon train.
L’arrêt de la Cour de Justice s’appuie sur le fait que le pollen de maïs MON 810 n’est pas autorisé à la consommation humaine. Des manipulations juridiques qui permettraient de contourner cette interdiction dans le cas du miel sont à l’étude, au mépris de la transparence exigée par les consommateurs.
Seule solution : le moratoire
La coexistence des cultures OGM en plein champ et de l’apiculture est impossible. Personne ne peut plus ignorer cette réalité.
L’abeille est un élément indispensable de l’environnement, de la biodiversité, et un atout incontournable pour la pollinisation de nombreuses cultures. Déjà mise à mal par la pression des pesticides, elle pourrait tout bonnement disparaître de nos campagnes par décision politique, ou être accusée de disséminer les pollens OGM !
Face à ce risque inadmissible, nous demandons instamment à John Dalli, Commissaire européen à la Santé et à la Consommation, et à nos décideurs européens et nationaux de protéger l’abeille, l’apiculture et les professionnels de l’apiculture et de : suspendre immédiatement et ne pas renouveler l’autorisation de culture en plein champ du maïs MON 810, bloquer l’avancée de tous les dossiers de plantes génétiquement modifiées nectarifères ou pollinifères, faire évaluer rigoureusement l’impact des plantes transgéniques sur les ruchers, notamment les couvains et les abeilles hivernales, et de rendre publics tous les protocoles et résultats respecter le droit à la transparence pour les consommateurs.
Le miel et les produits de la ruche doivent rester des aliments sains et naturels.
Signez la pétition : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Commentaires et débat Arsitra.org
AMBRE
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Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Mer 29 Fév 2012, 17:24
Témoignage d’un apiculteur sans perte de colonies depuis trois années!!
Citation :
Bonjour Mr Guillet,
Je me permets de vous envoyer ce petit mail afin de pouvoir vous remercier. Vos ecrits sont admirables. Vos positions sont aussi les miennes et je vous remercie de les crier haut et fort. Le combat mené par Kokopelli devrait etre le combat de tous.. En etant lucide et proche de notre terre-mère, il est facile aujourd’hui de voir vers quoi nous tendons. A nous de nous battre comme vous le dites si bien. Nous savons que notre futur passera par un monde cooperatif. De ce fait, je me permets de vous ecrire pour vous relater mon expérience, toute petite certes mais qui vient conforter notre positionnement à tous.. Etant un païen pur et dur, toujours à l’écoute de notre mère, nous connaissons l’urgence des evenements et nous battons dans nos regions pour les semences durables (association ‘le cri de l’abeille’). De ce fait, nous travaillons notamment sur l’autonomie alimentaire passant par un potager biodynamique agro-forestier. Nous nous battons aussi pour nos forets (poumons de nos contrées) et luttons contre toute tentative de pollutions toxiques si abondamment rependu dans nos regions.. En parallèle, nous faisons de l’apiculture biodynamique..et c’est ce à quoi je veux en venir..Notre but en soi n’est pas de faire du miel mais de pérenniser l’abeille en nos contrées..Nos ruchers (30 ruches sur 4 ruchers) sont aujourd’hui exclusivement en foret (du fait des epandages agro-toxiques sollicités par nos psycho de gouvernants). Nos ruches sont des ruches Warré, ruche nous paraissant pour le moins le mieux claqués au monde des forets (tronc d’arbres). Le tout en barrettes, laissant nos abeilles tirer leurs cires elles-meme comme le demande le cycle naturel de nos petites. De ce fait, nos n’ouvrons jamais nos ruches, mais nous observons, tout le temps…au trou de vol tout simplement. Et nous savons exactement ce qu’il s’y passe….. Nos ruches ont du Varroa bien entendu. Nous le savons mais nous ne mettons aucun produit dans nos ruches. Nous laissons l’abeille gerer ces problèmes par elle-meme. Qui mieux qu’elle-meme sait ce qui est bon pour elle??? Nous n’avons aucune action sur nos ruches excepté pour les agrandir ou les diviser.. Elles jouissent d’une pharmacopée sans egale en foret, c’est le but pour passer un bon hiver..De plus, nous ne prélevons que peu de miel et leur laissons pleine jouissance de leurs greniers (miel, pollen, propolis..). En general, nous ne recoltons que 10 kg par ruche tous les deux ans(en Octobre, miel toutes fleurs et non mono-floral qui est une gajure pour nos petites). C’est le but. Le meil recolté est décanté manuellement par l’unique force de l’apesanteur dans un maturateur..C’est tout. Nous laissons partir par essaimage 2 essaims sur 3 en moyenne, pour repeupler nos forets et autres contrées. Nous récupérons les essaims qui le veulent bien (essaimage lors de notre présence ou récupéré sur une branche près de nos ruches).Nous croyons fermement que nous sommes en interaction avec notre terre-mere et donc de nos abeilles.
BILAN: Après trois années, aucune perte..je dis bien aucune.Mieux, nos essaims ont l’air de se renforcer puisque nous arrivons à produire naturellement de nos nouveaux essaims via l »essaimage et autres divisions..Nos abeilles ne sont pas stréssées..Aucune maladie..pour info, nous hivernons régulièrement des petits essaims sur 3 barrettes seulement..et elles passent l’hiver..Si besoin est, elles ne sont nourris qu’au miel.
Nous n’avons rien inventé loin de la, mais nous n’agissons qu’en fonction de notre environnement.et nous n’avons pas de soucis…
En parralèle, nous avons monté un rucher-ecole alternatif et coopératif pour les écoles environnantes et pour tout amateur voulant faire une apiculture responsable sans rentrer dans le système consumériste dans lequel on veut tous nous faire entre depuis des décennies…
Tout cela pour vous dire que votre combat est celui de tous et nous sommes de tout coeur auprès de vous pour se battre avec nos actions de dissidents pour le bien de ce que nous sommes…un tout..Le tout dont fait partie notre terre-mère…MERCI. Nous suivons avec force le joueur de flute…. Cordialement,
Eric Pigeault Apiculteur biodynamique Association ‘Le cri de l’abeille’ (pour la protection des semences durables et de nos abeilles) fervent adherent Kokopelli.
20 février 2012
Invité Invité
Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Mar 27 Mar 2012, 22:34
La "balle" meurtrière des abeilles japonaises publiée le 25 mars 2012
Des abeilles japonaises sont capables d'attaquer tout intrus qui pénètre dans leur ruche en formant une sorte de "balle" autour de l'insecte inconnu afin de l'asphyxier. Des chercheurs ont observé ce phénomène sur un frelon.
C'est une technique de défense redoutable qui a été observée chez des abeilles japonaises. Pour éliminer un intrus, ces insectes s'agglutinent autour de lui et forment une sorte de "balle" qui finit par asphyxier le gêneur. Une méthode que des scientifiques japonais ont pu étudier en détail. Ils ont ainsi également mesuré l'activité cérébrale des abeilles lorsqu'elles forment cette "balle" tueuse. En effet, selon eux, une zone, alors très active, de leur cerveau, leur permet de générer une chaleur constante. C'est d'ailleurs cette dernière qui s'avère mortelle pour le frelon.
Publiée sur PLoS One, l'étude a été menée par le professeur Takeo Kubo de l'Université de Tokyo qui explique : certaines "parties supérieures du cerveau des abeilles, connu sous le nom de champignons, sont plus actives chez les abeilles japonaises quand elles font partie de cette "balle défensive de chaleur". Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont attaché un frelon au bout d'un fil et l'ont introduit dans la ruche. L'intrusion du prédateur a semé la pagaille chez les abeilles qui ont rapidement formé un essaim autour de l'intrus. Les scientifiques ont ainsi pu prélever quelques abeilles et mesurer la quantité de substance chimique connue pour "marquer" les parties actives du cerveau.
L'activité évaluée, cela leur a alors permis d'associer celle-ci à la température environnante. Cité par la BBC, Takeo Kubo précise ainsi "qu'une telle activité cérébrale a également été observée lorsque les abeilles japonaises sont simplement exposées, en laboratoire, à de fortes températures, atteignant 46°C".
Maintenir la température aux alentours de 46°C
Ces résultats suggèrent donc d'après les scientifiques que cette partie du cerveau serait associée au traitement de l'information concernant la température. Selon eux, ces zones cérébrales permettent aux abeilles de contrôler la température de la chaleur qu'elles génèrent à l'intérieur de la "balle". En effet, l'équipe avait déjà découvert, précédemment, que les abeilles maintenaient une chaleur à 46°C, jusqu'à ce que le frelon soit tué. Selon le professeur Kubo, "les abeilles doivent maintenir une température de 46°C à l'intérieur de la "balle", sinon le frelon ne mourra pas. Et si elle excède 46°C, le frelon mourra mais les abeilles elles-mêmes seront tuées".
Il ajoute: "à priori, cette région du cerveau des abeilles, module le muscle de combat, qui génère la chaleur en vibrant". Le docteur Masato Ono, de l'Université de Tamagawa, qui a également pris part à l'étude, précise de son côté que "cette zone cérébrale chez les abeilles est vitale, car elle permet de maintenir la température entre 46 et 48°C, à l'intérieur de la balle, un peu comme un thermostat".
Il semble toutefois que ce comportement soit caractéristique des abeilles japonaises et ne se retrouve pas chez leurs cousines européennes. Les chercheurs espèrent ainsi poursuivre leurs travaux et découvrir quel type de fonction cérébrale n'existe que chez les abeilles japonaises, pourquoi elles l'ont développé et comment.
Retrouvez cette impressionnante technique de défense en vidéo sur Maxisciences [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité Invité
Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Mer 25 Avr 2012, 21:36
Les abeilles sont capables de manipuler des idées abstraites
Une étude menée par des chercheurs du CNRS met en évidence la capacité du cerveau des abeilles à considérer les relations entre des objets, comme leur place les uns en fonctions des autres.
Les abeilles, tout comme les mammifères, sont capables de considérer des objets les uns en fonction des autres en tenant compte des relations spatiales telles que : "au-dessus", "en-dessous" ou encore "à côté". Une étude menée par une équipe de chercheurs du CNRS dirigée par Martin Giurfa, révèle de façon étonnante la capacité de ces insectes à générer et manipuler des concepts dans le but d'accéder à des ressources nutritives.
Pour en arriver à de telles conclusions, les chercheurs ont mené une série d'expériences consistant à proposer aux abeilles deux orifices conduisant à un réservoir d'eau sucré assimilable à une récompense ou à un liquide aigre assimilable à une punition. L'orifice conduisant à la récompense était, par ailleurs, indiqué par une série d'images différentes mais toujours sur la même relation (par exemple en-dessous de l'orifice).
Les résultats publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences indiquent qu'au bout d'environ trente essais, les abeilles sont capables de reconnaitre de façon immédiate la relation indiquant où se trouve l'eau sucré quand bien même les images diffèrent selon les essais. "Ce qui est remarquable, c'est qu'elles peuvent utiliser deux concepts différents afin de prendre une décision face à une situation nouvelle" précise Martin Giurfa dans des propos rapporté par le Parisien.
Selon les chercheurs, la nouvelle étude remet complètement en cause de nombreuses théories dans des domaines aussi variés que la cognition animale, la psychologie humaine, les neurosciences ou encore l'intelligence artificielle.
c'était le samedi 21 avril à 11h (aller dans ré-écouter)
une voix magnifique et le texte est si poétique, sur nos sœurs les abeilles, si intelligentes...
en l'écoutant on ne peut que les aimer ;) les protéger !!!
AMBRE
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Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Jeu 26 Avr 2012, 22:27
Citation :
24 heures pour sauver les abeilles! SIGNEZ LA PÉTITION Aux actionnaires de Bayer: Nous vous appelons à voter immédiatement l'arrêt de la production et de la vente de pesticides néonicotinoïdes jusqu'à ce que de nouvelles études scientifiques indépendantes prouvent leur innocuité. Le déclin catastrophique des populations d'abeilles pourrait mettre toute notre chaîne alimentaire en danger. Si vous agissez dès maintenant et avec précaution, nous pourrons empêcher l'extinction des abeilles. 209,548 ont signé la pétition. Allons jusqu'à 500,000 UN CLIC ICI
Invité Invité
Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Mar 15 Mai 2012, 23:48
Disparition des abeilles - La fin d'un mystère
Citation :
Un phénomène déjà connu
En 2007, les Etats-Unis tirent la sonnette d'alarme : les abeilles disparaissent massivement et soudainement. Partout dans le monde, le taux de mortalité apicole atteint des records, de la fin de l'année 2006 à la fin de l'hiver 2007 : perte de 60 % des colonies aux USA et jusqu'à 90 % dans certains Etats de l'Est et du Sud ; 40 % des ruches se sont vidées au Québec, 25 % des colonies sont décimées en Allemagne, idem à Taiwan, en Suisse, au Portugal, en Grèce et dans de nombreux autres pays d'Europe. Pour la première fois, une estimation des pertes financières potentielles liées à la disparition des abeilles est réalisée : près de 15 milliards de dollars rien qu'aux Etats-Unis. Les médias alertent alors l'opinion publique.
Des colonies victimes d'un « syndrome d'effondrement »
Les premières traces de colonies d'abeilles anéanties brutalement remontent au XIXe siècle. Mais la situation actuelle présente des caractéristiques particulières. Phénomène planétaire, la disparition des abeilles est spectaculaire : du jour au lendemain la ruche se vide et l'on ne retrouve que peu ou pas de cadavre.
Ce syndrome d'effondrement des colonies, appelé en anglais Colony Collapse Disorder (CCD) est décrit depuis les années 1970. Il est caractérisé par une absence d'ouvrières, seules restent la reine qui continue de pondre et quelques jeunes abeilles. Les rares adultes encore présents sont infestés par différents virus pathogènes et des champignons. Le couvain (ensemble rassemblant les larves, les pupes, et les œufs) est bien fermé et il subsiste des stocks de nourriture (miel et pollen). Curieusement, ils ne sont pas pillés par les autres abeilles et ne sont attaqués que très tardivement par les parasites. Dans les ruches sur le point de s'effondrer, on observe que les ouvrières sont de jeunes adultes, leur nombre ne suffit plus à soigner le couvain et l'essaim refuse de consommer la nourriture apportée (sirop de maïs ou autres suppléments).
AMBRE
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Quand une abeille change de rôle dans la ruche, son ADN s’adapte!
Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences
Les abeilles tiennent toutes un rôle précis, mais évolutif, au sein de la ruche. Certains individus âgés pourraient au besoin reprendre des fonctions normalement exercées par des jeunes. Chose inconnue jusqu’alors, ce changement de comportement s’accompagnerait d’adaptations au niveau de l’ADN. Chaque rôle possède en effet son propre motif de méthylation.
À lire, le dossier sur l'énigme de la surmortalité des abeilles [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le destin des abeilles au sein de leur colonie est fixé dès leur plus jeune âge. L’alimentation reçue à l’état larvaire détermine en effet de manière irréversible le rôle qu’elles joueront dans la ruche : reine ou ouvrière. Chaque individu va alors acquérir des caractères physiques et comportementaux propres à son rang. Leurs génomes sont pourtant rigoureusement identiques.
L’environnement et le vécu de chaque organisme peuvent influencer l’expression des gènes, notamment en ajoutant des groupements méthyles (CH3) sur certains nucléotides (le constituant de base de l’ADN). Une faibleméthylation favoriserait la transcription de l’information génétique. À forte dose, l’expression du gène touché serait plutôt inhibée. L’épigénomecaractérise ainsi le génome modifié par les méthylations dans chaque cellule. Jusqu’à maintenant, il était considéré, une fois de nouveaux caractères acquis, comme irréversible chez les abeilles.
À la lueur de nouveaux résultats, cette information serait erronée. Les groupements méthyles se fixant sur l’ADN des ouvrières tout au long de leur vie pourraient en effet être déplacés. Tout dépendrait du comportement adopté par ces insectes pollinisateurs à un âge donné. Cette information a été publiée dans Nature Neuroscience par Brian Herb de la Johns Hopkins University School of Medicine (JHU Medecine ; États-Unis).
Les Apis mellifera ouvrières tiennent différentes fonctions au cours de leur vie. Dès le 6e jour suivant leur naissance, ces abeilles endossent un rôle de nourrice. Elles se chargent d'alimenter les larves grâce à des sécrétionsproduites par leurs glandes hypopharyngiennes et mandibulaires. À l’âge de 21 jours, et après avoir rempli d’autres tâches, elles deviennent des butineuses. Leur rôle consiste alors à quitter la ruche dans le but d’allerrécolter du pollen, un élément nutritif nécessaire à la survie de la colonie. Tous ces changements laissent des traces repérables sur leur ADN. Ces deux types d’ouvrières présentent ainsi des patrons de méthylation différents.
Pour tester la réversibilité des adaptations génétiques, toutes les nourrices de deux ruches (6.000 à 7.000 abeilles par unité) ont été prélevées durant une absence des butineuses. Dès leur retour, la moitié d’entre elles se sont transformées en nourrices afin de remplacer les absentes. Elles ont à leur tour fait l’objet d’un échantillonnage. Leur épigénome a été analysé grâce à un séquençage au bisulfite (WGBS), les méthylations étant recherchées selon une technique nommée comprehensive high-throughput array-based relative methylation (Charm).
Les résultats obtenus ont été comparés avec des données récoltées chez des butineuses et des jeunes en charge des soins aux larves. Ils sont sans appel. Les nourrices reconverties ont présenté les mêmes motifs de méthylation que les jeunes ouvrières. De plus, les gènes ayant perdu des groupements méthyles correspondent bien à ceux qui ont été adaptés durant la vie de l’abeille. Les comportements de ces insectes sont doncréversibles, tout comme les adaptations faites sur leur ADN.
Selon l’un des coauteurs de l’étude, Gro Amdam de l’Arizona State University, le cerveau des abeilles pourrait posséder des « feuilles de routes épigénétiques » propres à chaque rôle tenu par les ouvrières. Un changement de comportement provoquerait alors un transfert de fiche puis une réadaptation de l’organisme au rôle qu’il doit tenir.
AMBRE
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Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Mar 11 Déc 2012, 19:55
Citation :
Comment se débarrasser d'un cadavre (qu'on ne peut pas porter)
Les abeilles protègent en général bien l'entrée de leur ruche, mais il arrive qu'une souris ou qu'un lézard parvienne à s'y introduire. Inutile de dire que la durée de vie de l'imprudent animal est courte.
Mais les abeilles sont alors confrontées à un épineux problème : comment se débarrasser du cadavre ??
Elles ne peuvent pas le laisser sur place, à cause de l'infection. Le manger ? C'est oublier que les abeilles, si elles piquent, sont de pacifiques herbivores. Quant à transporter le cadavre, il n'en est évidemment pas question.
La solution que les abeilles ont trouvée est de momifier le cadavre en le recouvrant d'un enduit qu'elles fabriquent, la propolis. Cet enduit est un puissant anti-infectieux, qui empêche le cadavre de se décomposer. Les Egyptiens ont imité les abeilles et utilisaient eux aussi la propolis pour faire leurs momies.
Un concentré exceptionnel de substances naturelles bienfaisantes Les abeilles produisent la propolis à partir de la résine des bourgeons. C'est une matière brune dure, qui devient visqueuse au-delà de 30 °C. Elle est faite d'un mélange de résine, de cire, de pollen, d'huiles essentielles, et de sécrétions d'abeilles. Elle contient également beaucoup d’autres éléments comme des acides organiques, de très nombreux flavonoïdes (antioxydants), des oligo-éléments, de nombreuses vitamines : plus de 300 composants différents ont été identifiés !
C'est donc un concentré exceptionnel de substances naturelles bienfaisantes.
Les abeilles maçonnes se servent de la propolis pour recouvrir toutes les surfaces intérieures de la ruche afin d'en assurer l’étanchéité et la solidité. Mais en plus d'empêcher les courants d'air, la propolis bloque les maladies, les champignons et les moisissures. C'est en effet un puissant anti-fongique (tue les champignons), et même un antibiotique (tue les bactéries).
La propolis est si efficace pour tuer les microbes en tout genre que le luthier Stradivarius l'utilisait pour vernir et protéger ses précieux violons, fabriqués pour durer des siècles. On fait d'ailleurs toujours aujourd'hui un vernis à base de propolis, le « vernis de Russie », pour protéger les bois très exposés.
Mais vous aussi, vous pouvez utiliser la propolis contre les infections.
Cicatrise les plaies La teinture-mère, ou la pommade de propolis, permettent d'assainir et cicatriser les plaies, en particulier les brûlures, de traiter les mycoses, l'herpès génital et les vaginites. (1) (2) (3)
La propolis faisait partie de l'équipement de base du légionnaire romain, pour désinfecter ses blessures. Les médecins de l’armée anglaise l’employèrent aussi comme désinfectant et pour faciliter la cicatrisation durant la Guerre des Boers en Afrique du Sud, à la fin du XIXe siècle.
A mâcher lorsque vous avez mal à la gorge La propolis permet de lutter contre les infections dans la bouche (gencives, dents) et dans la gorge, que ce soit la toux, les angines, les extinctions de voix, les rhumes en tout genre. (4)
La propolis contre le cancer Mais son application la plus spectaculaire concerne le cancer : selon une étude parue dans la revue Cancer Prevention Research, la propolis posséderait des propriétés antimitogène (empêchant la division cellulaire, en cause dans le développement des tumeurs cancéreuses) et anticancérigène. Elle pourrait fortement ralentir la croissance de cellules de cancer de la prostate humaine. Ce serait dû à la richesse naturelle de la propolis en phénéthylester d’acide caféique (CAPE). (5)
Où, comment ? Vous pouvez acheter de la propolis en pharmacie et en boutique bio. Elle se présente sous toutes les formes : petites boules à mâcher, gommes, teinture-mère (c'est-à-dire de la propolis dissoute dans de l'alcool), spray, pommade, sirop...
Ne vous laissez pas abuser par une simple étiquette « à la propolis » : vérifiez toujours le contenu réel en propolis du produit que vous achetez. Un spray ne vaut pas l'autre, si l'un est un concentré de propolis pure, et l'autre de l'eau sucrée avec 1 % de propolis... Ne vous étonnez pas si le produit qui contient le plus de propolis est également le plus cher.
Les médecins conseillent de prendre une dose contenant 1 gramme, trois fois par jour, et de ne pas poursuivre le traitement plus de 2 semaines à cause du risque de développer une allergie.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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Sources :
(1) Vynograd N, Vynograd I, Sosnowski Z. A comparative multi-centre study of the efficacy of propolis, acyclovir and placebo in the treatment of genital herpes (HSV). Phytomedicine. 2000 Mar;7(1):1-6. (2) Santana Perez E, Lugones Botell M, et al. [Vaginal parasites and acute cervicitis: local treatment with propolis. Preliminary report]. [Article en espagnol, résumé en anglais]. Rev Cubana Enferm. 1995 Jan-Jun;11(1):51-6. (3) Imhof M, Lipovac M, et al. Propolis solution for the treatment of chronic vaginitis. Int J Gynaecol Obstet. 2005 May;89(2):127-32. (4) Szmeja Z, Kulczynski B, et al. [Therapeutic value of flavonoids in Rhinovirus infections]. [Article en polonais, résumé en anglais]. Otolaryngol Pol. 1989;43(3):180-4. (5) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Voici quelques livres sélectionnés dans la bibliothèque de Jean-Marc Dupuis :
- Sur le cancer, Anticancer : Les gestes quotidiens pour la santé du corps et de l'esprit, de David Servan-Schreiber. - Sur l'ostéoporose, Lait, mensonges et propagande, de Thierry Souccar. - Sur le diabète, Nouveau régime IG Diabète, de Jacques Médart et Angélique Houlbert. - Sur la maladie de Lyme, Maladie de Lyme : Mon parcours pour retrouver la santé, de Judith Albertat. - Sur l'alimentation, Les surprenantes vertus du jeûne, de Sophie Lacoste. - Sur le cancer et les maladies cardiovasculaires, Vitamine D : Mode d'emploi, du Dr Brigitte Houssin. - Sur l'amincissement, Le Nouveau régime Atkins, d'Eric Westman. - Sur la maladie d'Alzheimer et le diabète, Boire mieux pour vivre vieux, du Pr Roger Corder. - Sur la vivacité cérébrale, Un cerveau à 100%, d'Eric Braverman. - Sur le cholestérol, Cholestérol, mensonges et propagande, de Michel de Lorgeril. - Sur la fibromyalgie et les maladies chroniques, Les clés de l'alimentation santé : Intolérances alimentaires et inflammation chronique, du Dr Michel Lallement.
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source
AMBRE
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Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Jeu 09 Jan 2014, 14:12
Citation :
L’Europe affiche un déficit de 13,4 millions de colonies d’abeilles, soit 7 milliards de ces insectes, pour correctement polliniser ses cultures, estiment des chercheurs de l’Université de Reading (Royaume-Uni).
Selon les conclusions de l’étude publiée mercredi dans la revue Plos One, en raison du développement des cultures oléagineuses notamment utilisées dans les agrocarburants, les besoins de pollinisation ont crû cinq fois plus vite que le nombre de colonies d’abeilles entre 2005 et 2010.
D’où, aujourd’hui, une situation de déficit: «L’Europe a seulement deux tiers des colonies d’abeilles dont elle a besoin, soit un déficit de 13,4 millions de colonies, l’équivalent de 7 milliards d’abeilles», indiquent les auteurs. Dans la moitié des 41 pays étudiés, «il n’y a pas assez d’abeilles pour polliniser correctement les cultures, notamment en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie», précisent les chercheurs.
Le cas de la Grande-Bretagne est particulièrement préoccupant avec moins d’un quart des abeilles nécessaires à la pollinisation. En France et en Allemagne, entre 25 et 50% des colonies d’abeilles nécessaires sont présentes.
Du coup, soulignent les scientifiques, l’agriculture est de plus en plus dépendante des pollinisateurs sauvages (bourdons etc.), des espèces qui peuvent se révéler vulnérables, notamment dans le cas de monocultures.
«Cette étude montre que la politique européenne en matière d’agrocarburants a pour conséquence imprévue de nous rendre plus dépendants des pollinisateurs sauvages», relève Tom Breeze, l’un des auteurs de l’étude. Selon son collègue Simon Potts, «nous allons vers une catastrophe à moins d’agir maintenant: les pollinisateurs sauvages doivent être mieux protégés».
«Il y a une déconnexion entre les politiques environnementales et agricoles en Europe: les agriculteurs sont encouragés à cultiver des oléagineux, mais il n’y a pas suffisamment de réflexion sur la manière d’aider les insectes à assurer la pollinisation», estime M. Potts source
AMBRE
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Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Mar 01 Avr 2014, 10:59
Les miels de nos supermarchés (extrait du documentaire "La sécurité alimentaire")
AMBRE
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Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Lun 19 Mai 2014, 21:41
SOTT a écrit:
Le déclin inéxorable des abeilles aux États-Unis Alexandre Shields Le devoir ven., 16 mai 2014
Commentaire : La disparition « mystérieuse » des abeilles recèle en fait de moins en moins de mystère.
Elle est sans doute le résultat d'une conjonction de facteurs délétères. Comme le dit très justement M. Neumann, du Centre agroscope Liebefeld-Posieux (Berne, Suisse) : « on peut supporter séparément une maladie, une mauvaise alimentation, un empoisonnement aux pesticides, mais quand tous les facteurs se conjuguent, il arrive un moment où la limite de résistance est atteinte ».
Voici une liste non exhaustive des causes participant à la disparition des abeilles :
- les flaques d'eau toxiques - les insecticides et champignons pathogènes - les pesticides - Les ondes electro-magnétiques
Une autre facteur très important : la qualité de l'alimentation des abeilles. Comment s'étonner en effet que les abeilles succombent plus facilement aux agressions extérieures, quelles qu'elles soient, lorsque par souci de productivité et d'exploitation commerciale, on leur soutire constamment leur miel (qui constitue leur aliment principal ) pour leur donner à la place... du sucre industriel, bio, ou pas. SOURCE
AMBRE
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Sujet: Re: Abeilles...«Les servantes du Seigneur» Lun 06 Oct 2014, 23:18
Victoire N'Sondé 60 Millions Mag mar., 30 sept. 2014 a écrit:
Un peu de miel au plastique? 60 Millions révèle que le miel vendu en France contient des particules de plastique. Tous les échantillons que nous avons testés sont contaminés. De quoi s'inquiéter sur la pollution de notre environnement.
Fin 2013, une étude allemande révélait que du miel vendu outre-Rhin incorporait des particules de plastique, d'une taille de 0,01 à 9 mm selon les résidus. Les chercheurs en ont trouvé dans les dix-neuf échantillons de miel analysés, ainsi que dans cinq échantillons de sucre. La plupart de ces produits provenaient d'Allemagne, et un seul de France.
Mais s'agit-il d'un problème propre à l'Allemagne ou bien d'une contamination plus globale ? 60 Millions de consommateurs a voulu en avoir le cœur net en passant au crible le contenu de douze pots de miel, achetés en France mais contenant du miel de provenances diverses.
Jusqu'à 265 particules par kilo !
Nos résultats plaident pour l'hypothèse d'une contamination globale. En effet, quels que soient leur origine et leur mode de production (conventionnel ou bio), tous les échantillons sont contaminés par des microplastiques !
Les valeurs relevées sont comparables à celles obtenues dans la publication allemande. Toutefois, la contamination apparaît à des degrés divers. Les miels les plus pollués affichent jusqu'à 265 microrésidus par kilo, soit trois fois plus que les références les mieux notées.
Des microrésidus détectés dans certaines fleurs
Nos analyses ont mis en évidence trois types de microplastiques présents dans le miel : des fibres, qui pourraient être d'origine textile ; des fragments, dont on peut supposer qu'il s'agit de produits de dégradation de plastiques plus volumineux ; et des granules, qui pourraient provenir de cosmétiques ou de rejets industriels.
On aurait donc affaire à une pollution environnementale. Les chercheurs allemands ont en effet détecté des microparticules dans l'eau de pluie, dans l'atmosphère et dans certaines fleurs. Dispersées dans la nature, elles seraient collectées par les abeilles en même temps que le pollen, rapportées à la ruche, puis intégrées au miel.
Les mêmes plastiques trouvés dans les océans
Certes, le mode de production du miel pourrait aussi jouer un rôle : par exemple, la dégradation de plaques de polystyrène utilisées pour isoler les ruches, ou encore la libération de fragments quand des mélangeurs en acier sont employés pour du miel conditionné dans des pots en matière plastique... Mais cela ne permet pas d'expliquer l'ensemble de nos résultats - et notamment le fait que les trois types de microplastiques repérés sont exactement les mêmes que ceux qu'on trouve dans le milieu marin.
Des études avaient déjà révélé la présence de microplastiques dans les poissons, les huîtres, les moules. Ils sont maintenant mis en évidence dans le miel et le sucre. La liste ne va-t-elle pas s'allonger ? À force de produire sans réserve des composants chimiques et de les déverser dans la nature, cette contamination inconsidérée est en train de se retourner contre nous.
Monsanto veut contrôler le business des abeilles
C’est une des stratégies les plus secrètes de la firme Monsanto, promoteur mondial des semences transgéniques : investir les différentes entreprises qui font de la recherche sur les abeilles. Aux Etats-Unis, les apiculteurs s’inquiètent de la politique du géant des OGM.
Après les semences, les pesticides, les engrais... Voilà que Monsanto s’intéresse à la pollinisation. Ou plus précisément, aux abeilles. Un tiers de notre alimentation dépendrait de leur patient travail, un service évalué à 153 milliards d’euros par an par une équipe de chercheurs de l’INRA.
Depuis quelques années, Monsanto s’intéresse à la mauvaise santé des abeilles, et explique vouloir les sauver à coup de recherche génétique. Le principal promoteur des plantes transgéniques débarque dans un contexte très difficile pour les apiculteurs.
Depuis la fin des années 1990 en France, et l’hiver 2006-2007 aux Etats-Unis, les essaims semblent victimes d’un mal mystérieux. Environ 30 % (presque un tiers !) des ruches meurent chaque année, sans explication apparente. Alors qu’une mortalité « normale » selon les apiculteurs, s’établit autour de 10 %.
Les scientifiques n’ont pas réussi à trouver une seule explication à ce « syndrome d’effondrement des colonies », mais un ensemble de causes qui provoqueraient la disparition des colonies d’abeilles :
- des causes « pathogènes » comme certains parasites, virus ou champignons, - le manque de diversité génétique (les abeilles ont été sélectionnées pour leur productivité, mais sont moins adaptées à leur milieu), - le manque de nourriture dû à une agriculture intensive qui réduit la biodiversité, - les pratiques des apiculteurs, qui notamment aux Etats-Unis transportent les ruches à travers tout le pays pour polliniser les cultures et affaiblissent leurs essaims par ces voyages incessants, - enfin (et surtout ?) les pesticides : « Le catalogue des produits phytopharmaceutiques dénombre aujourd’hui 5 000 produits commerciaux dont l’utilisation selon des méthodes non autorisées est susceptible de provoquer des dommages irréversibles sur les colonies d’abeilles », indique un rapport de l’ANSES daté de 2008. Monsanto rachète une entreprise de préservation des abeilles
Pour endiguer cette disparition, les recherches vont bon train. Et c’est là que Monsanto entre en scène. En 2011, la multinationale rachète Beeologics, une entreprise spécialisée dans la recherche et la production de solutions pour améliorer la santé des abeilles. « Notre mission est de devenir les gardiens de la santé des abeilles partout dans le monde », indique son site internet.
Dans un communiqué de presse la firme américaine justifie ce rachat : « Monsanto sait que les abeilles sont une composante clé d’une agriculture durable dans le monde. »
Beeologics a développé un produit à base d’ARN (une sorte de copie de l’ADN qui permet aux cellules de fabriquer les protéines dont elles ont besoin) pour lutter contre certains virus : « Une copie d’une séquence d’ARN du virus est introduite dans la nourriture des abeilles et leur organisme le perçoit comme un signal pour détruire le virus » explique Jay Evans, chercheur spécialiste de la génétique des abeilles au ministère de l’agriculture des Etats-Unis. Ce traitement, appelé Remebee, « réduit le syndrome d’effondrement des colonies », promet Beeologics.
« La technologie à l’air sûre et c’est un succès, c’est pour cela que Monsanto a racheté Beeologics », poursuit le chercheur, joint au téléphone.
Mais Christoph Then, vétérinaire, spécialiste des biotechnologies et ancien expert pour Greenpeace, ne partage pas cet enthousiasme : « Le procédé utilisé a été découvert il y a seulement quelques années. On ne connaît pas encore tous ses effets, il y a débat dans la communauté scientifique. » Surtout, Beeologics a testé les conséquences de son produit sur les abeilles, mais qu’en est-il sur d’autres organismes ? « L’ARN utilisé n’est pas stable et peut passer d’un organisme à l’autre, poursuit cet expert. Donc à ce stade, cette technologie n’est pas assez sûre pour être utilisée dans l’environnement. »
Pourtant au ministère de l’Agriculture américain, Jay Evans prédit déjà un bel avenir à ce remède pour les abeilles : « La technologie va se développer dans les prochaines années. » Beeologics espère même commercialiser un produit qui, grâce au même procédé, rendrait les abeilles résistantes au varroa, l’un de leurs parasites les plus destructeurs et contre lequel les apiculteurs sont de plus en plus démunis. Ce marché des traitements pour abeilles est dans doute minuscule comparé à celui des semences ou des pesticides, mais cela permet au moins à Monsanto de se racheter une image auprès de certains apiculteurs.
Un « sommet sur la santé des abeilles »
D’ailleurs, pour montrer son implication dans la protection des abeilles, Monsanto est allé jusqu’à organiser en juin de l’année dernière un « sommet sur la santé des abeilles » à son siège de Chesterfield.
Réunissant chercheurs, apiculteurs et industriels, l’initiative a étonné aux Etats-Unis. Au programme des discussions, les multiples causes du syndrome d’effondrement des colonies. A savoir la destruction des habitats et des sources de nourriture des abeilles, le varroa... et les pesticides.
suite et source Source : Marie Astier pour Reporterre.
Invité Invité
Sujet: L'équipe de Pollinis Mar 02 Déc 2014, 22:38
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Reine des abeilles Lea Bradovich : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Citation :
Pourquoi les abeilles disparaissent
Madame, Monsieur,
Je vous invite à regarder cette vidéo que nous venons d'enregistrer, avec l'équipe de Pollinis.
Je vous y explique comment les abeilles disparaissent, à qui la faute, et comment nous pouvons agir pour arrêter l'hécatombe.
Pour voir la vidéo, cliquer ici. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Merci de transférer cet email à vos contacts : personne ne doit ignorer ce qui se trame en ce moment avec l'agriculture et la nature. L'enjeu est trop important !
Ich lade Sie ein, diesen Film, den wir gerade mit dem Pollinis Team aufgenommen haben, zu sehen.
Ich erkläre Ihnen dabei, wie die Bienen verschwinden, wer daran schuld ist, und welche Maßnahmen wir ergreifen können, um das Gemetzel zu stoppen.
Um das Video zu sehen, klicken Sie bitte hier.
Wir danken Ihnen, diese E-Mail an Ihre Kontakte zu übertragen: niemand sollte ignorieren, was gerade jetzt mit der Landwirtschaft und der Natur passiert. Der Einsatz ist zu hoch!
I invite you to watch this video that we just recorded with the Pollinis team.
I will explain how the bees disappear, who is to blame, and how we can take action to stop the slaughter.
To see the video, click here.
Thank you to transfer this email to your contacts: no one should ignore what is happening right now with agriculture and nature. The stakes are too high!
Il s'agit bien de miniaturisations de la Forme exacte de l'Arbre de Vie Kristique.
Douceur a écrit:
Bonjour à tous,
Voici un extrait supplémentaire, traduit de l'anglais, du texte présenté à la page précédente : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Il contient des informations qui sont en général inconnues du grand public :
Douceur, 09 Déc 2011 a écrit:
(...) Le culte de la Déesse-Mère a été largement étudié par le professeur Marija Gimbutas de l'Université de Californie à Los Angeles.[12] De nombreuses statues de la déesse de fertilité ont été trouvées en Europe Centrale, en particulier dans le bassin des Carpates, datant du 6ème et 5ème millénaire avant notre ère. Une soixantaine d'entre elles ont été trouvées à Méhtelek [note : MÉH = Utérus, Matrice ET aussi ABEILLES (!!); telek = terrain].
Selon József Bíró, à l'époque de la culture de Körős, la Déesse-Mère a été appelée ERES ou ÉRŐS. Ce nom est conservé dans le nom même de la ville, Erősd. Le nom du dieu grec de l'Amour, Eros, peut y être connecté.[13] Dans Le Langage de la Déesse, le professeur Gimbutas propose une explication pour les lignes sur les statuettes de la déesse. Le signe M avait une signification aquatique, comme les chevrons et le méandre. Il est intéressant de noter que l'ancien peuple représentait également la Déesse-Mère comme une "mère originelle" sous la forme d'une biche.[14] Dans les légendes hongroises, l'ancêtre des nations Magyar et Hun était également une biche. [en réalité, il s'agit du Cerf Magique ou Christ]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][/color]
Au sujet du Cerf Magique, le conte hongrois est lisible ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Il y a bien lieu de s'interroger sur les liens existant entre la femme, sa matrice et les abeilles. Tenter de détruire ces dernières est comparable à ce qui est fait, au niveau énergétique, à la Polarité Féminine, autrement dit, aux femmes en général.
AMBRE
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Sujet: pour rappel! Dim 22 Fév 2015, 16:54
Entretiens sur les abeilles - Huit conférences prononcées à Dornach du 26 novembre au 22 décembre 1923
à l'intention des ouvriers construisant le Goetheanum, Rudolf Steiner
Abeilles, fourmis et guêpes de Rudolf Steiner Editions Triades
Lorsque Rudolf Steiner était à Dornach, il répondait volontiers aux questions que lui posaient les ouvriers qui construisaient le Goethéanum. L’élevage des abeilles et la production de miel étant à cette époque en plein essor, c’est ainsi que naquirent ces fameux « entretiens sur les abeilles », qui ouvrent maintes perspectives sur le rôle des insectes et leur lien à l’environnement. Il ne s’agit pas d’un cours théorique, mais de conversations spontanées au cours desquelles Steiner aborde des questions aussi variées que l’effet produit par l’abeille sur la fleur lorsqu’elle la butine, le rôle des venins et notamment de l’acide formique qui permet à la terre de résister aux forces de décomposition, ou l’importance du miel dans la nourriture humaine. Il met aussi en garde contre les dangers de l’élevage intensif et artificiel des abeilles, qui risquerait - prévoit-il - de mettre en péril la vie des abeilles dans les 100 années à venir. 80 ans plus tard, on peut se demander si aujourd’hui l’utilisation du Gaucho est seul responsable de la mort massive des abeilles, et s’il n’y aurait pas derrière cette catastrophe d’autres réalités plus profondes.
Sommaire de l’ouvrage - Les inconvénients de l’élevage artificiel des abeilles - L’abeille et l’homme - La perception chez les abeilles - Miel et quartz - Le miel, l’apiculteur - La guêpe - La fourmi et la fourmilière - Les venins d’abeille, de guêpe et de fourmi - L’acide oxalique, l’acide formique, le gaz carbonique et leur rôle dans la nature - Vol nuptial et fécondation de la reine - Intelligence et vie des insectes - Reine, ouvrières et faux-bourdons.
Télécharger les 26 premières pages du livre
à découvrir:
Une colonie compte jusqu’à 40 000 abeilles. Elles constituent un organisme d’ordre supérieur. Essaimage, construction naturelle des rayons et élevage des reines assuré par la communauté stimulent la vitalité et l’immunité des abeilles. Une connaissance transmise par Rudolf Steiner, et qui est aujourd’hui plus actuelle que jamais.
Une colonie d’abeilles a toujours été ressentie comme une unité, une totalité. Il y a deux siècles, ce qui se passait dans la ruche, l’apparence de son espace intérieur, étaient encore cachés, et de ce fait, mystérieux. Il était impossible de jeter un regard à l’intérieur de la ruche pour une raison bien simple : les abeilles se construisaient une demeure stable, c’est-à-dire qu’elles fixaient les rayons dans des troncs d’arbres creux ou sur les parois des ruches. Pour recueillir le miel ou la cire, il fallait donc détruire l’habitation des abeilles.
Cette situation changea au 19ème siècle avec l’apparition de ruches à rayons mobiles. Dans ce type de construction, des cadres de bois sont suspendus dans les ruches. Les colonies y édifient leurs rayons. Les rayons peuvent être retirés et remis en place à tout moment, sans être détruits. C’est à cette invention que nous devons la plupart des connaissances sur la vie et la biologie des abeilles. Elle permet de déterminer les différents stades de développement et l’âge des abeilles, des faux bourdons et de la reine. Sur les rayons qui avaient été retirés, on a pu marquer des ouvrières après leur éclosion et suivre les phases de leur vie consacrée au travail, réglées de façon très stricte, où nous les trouvons tout d’abord affectées aux tâches de nettoyage au sein de la ruche, au réchauffement et à la nourriture du couvain, puis chargées de la sécrétion de la cire et de la construction des rayons, ensuite de la surveillance de l’entrée de la ruche, et, à la fin de leur vie, devenues butineuses, de la collecte du nectar, du pollen et de l’eau. Sur les rayons mobiles, on a pu observer et décrypter la « danse frétillante », c’est-à-dire que l’on a analysé le code par lequel les butineuses informent leurs sœurs du lieu et de la qualité des sources de nectar et de pollen. L’extrême précision de la régulation thermique dans la ruche, particulièrement autour du couvain et la construction des alvéoles n’ont également pu être observées et décrites que grâce à ces ruches à cadres amovibles.
Bien que les grands progrès de la recherche sur les abeilles aient élargi considérablement nos connaissances, l’organisme supérieur qui dirige la vie de la colonie n’a pas encore livré tous ses secrets. Nous comprenons certes beaucoup de processus spécifiques, nous comprenons la manière dont ils sont liés, mais, en bien des aspects, leur signification dans le système global demeure encore tout à fait obscure.
Les connaissances ayant résulté de ces recherches ont largement contribué à rationaliser l’élevage des abeilles et à le perfectionner. L’homme aujourd’hui maîtrise plus que jamais les différentes facettes de la colonie d’abeilles, cet être vivant qu’il conduit.
La redécouverte de l’unité
C’est l’amour des abeilles qui réunit tous les apiculteurs, indépendamment du type de conduite de leur exploitation, car ils sont tous également fascinés par les processus mystérieux qui se déroulent dans la colonie. En 1923, dans une série de conférences, Rudolf Steiner a parlé des abeilles et de la relation entre abeille et homme. Les colonies sont un organisme unitaire et en tant que tel, il devrait leur être permis de se multiplier par la fièvre d’essaimage, de construire elles-mêmes leurs rayons de façon naturelle et sans parois intermédiaires, c’est-à-dire sans feuilles de cire gaufrée, et de pouvoir élever des reines issues de leur propre population. L’élevage d’abeilles respectueux de la nature travaille avec ces trois impulsions fondamentales, ainsi que l’apiculture Déméter. L’élevage d’abeilles respectueux de la nature se caractérise par la prise en compte des besoins et des possibilités des abeilles. La recherche actuelle sur les abeilles confirme le fait que les colonies sont fortifiées si ces impulsions élémentaires sont respectées.
L’essaimage peut être compris comme un processus de mort de l’ancienne colonie, qui abandonne ruche, rayons, couvain et toutes les provisions, telle l’âme humaine quittant son corps. Mais en même temps, il s’agit aussi de la préparation de la naissance d’une nouvelle colonie, qui a lieu au moment exact où l’essaim a trouvé dans la nature un endroit creux, ou est relogé par l’apiculteur dans une nouvelle ruche. Les abeilles qui sont parties avec la vieille reine pour fonder une nouvelle colonie ont achevé leur cycle de vie au bout de trente jours. La colonie s’est totalement renouvelée – la vieille reine continue de vivre dans la jeune colonie et dépose consciencieusement ses œufs dans les alvéoles ; elle peut atteindre l’âge de 5 ans.
Lorsque l’essaimage se prépare, la physiologie de la colonie se modifie. La vieille reine reçoit une nourriture pauvre en protéines et cesse de pondre. Les ouvrières emplissent leur jabot de miel et activent les glandes cirières. Après l’entrée dans la nouvelle ruche, sans l’ombre d’une hésitation, les ouvrières construisent des alvéoles blancs comme neige. Les jeunes colonies sont bâtisseuses! Celui qui a pu observer ce processus comprend que l’on puisse qualifier les rayons de squelette de la colonie. Comme les os d’un mammifère, ils sont formés de façon individuelle, à partir de la substance propre à la colonie.
Au sein de la population restée dans l’ancienne ruche, la jeune reine parfait encore sa maturité pendant quelques jours après l’éclosion, avant d’entreprendre son vol nuptial. Haut dans les airs, face au soleil, elle est fécondée par une douzaine de faux bourdons. Les faux bourdons meurent après l’accouplement. Ce n’est qu’après le vol nuptial que la reine commence à pondre. Pour le reste de sa vie, elle a suffisamment de provisions de spermatozoïdes pour féconder les œufs.
Les avantages de la multiplication de la colonie par essaimage naturel
Nous savons aujourd’hui que l’essaimage est un acte d’hygiène et par suite de guérison. La colonie « abandonnée » et la jeune colonie qui a trouvé une nouvelle demeure traversent au début une période sans ponte. Dans la colonie restante, la jeune reine ne peut pondre qu’après le vol nuptial. Dans la jeune colonie, il faut commencer par construire des rayons avant que la reine ne puisse y déposer ses œufs. Comme les maladies qui se développent dans le couvain sont nombreuses, cette période est décisive pour l’hygiène et la santé des colonies.
Les rayons de construction naturelle
La construction des rayons par les abeilles elles-mêmes est utilisée en apiculture pour assainir les colonies atteintes de germes de loque européenne ou de loque américaine. La sécrétion de cire et la construction de rayons contribuent à la bonne santé des colonies.
Reines issues de la colonie
La formation de nouvelles colonies avec des reines qui en sont issues et sont fécondées au cours d’un vol nuptial naturel et local, ce qui implique le renoncement aux techniques de sélection royale artificielle, a des influences bénéfiques pour la santé des colonies. Cela représente d’une part une contribution importante au maintien de la diversité génétique. D’autre part, cela facilite à moyen terme, sur plusieurs générations, l’adaptation des colonies aux conditions environnementales spécifiques de leur habitat. Comme pour tous les autres êtres vivants, variété et adaptation génétiques sont les conditions et la garantie d’une évolution réussie. Les reines issues de leur propre colonie sont les mieux armées pour cela. Elles ne règnent pas, mais s’adaptent harmonieusement aux besoins, aux lois et aux intentions de leur colonie.
Caractère déterminant de la conduite des ruches
Aujourd’hui, l’objectif de tous, éleveurs, consommateurs et autorités, est de pratiquer un élevage des animaux domestiques aussi respectueux des espèces que possible. L’élevage des vaches, des poules et des porcs s’est déjà beaucoup rapproché de ce but. Pour le bien-être et la santé durable des abeilles, il faut encore faire quelques progrès. Tous les problèmes des abeilles ne seront certainement pas résolus uniquement par un élevage respectueux de la nature – le manque de diversité florale, les pesticides, les monocultures, etc., continueront de porter préjudice aux colonies. Toutefois, si en raison d’une empathie profonde, nous améliorons le bien-être des abeilles, si les colonies sont assurées de pouvoir exprimer leurs comportements innés fondamentaux, comme l’essaimage, la construction naturelle et la sélection naturelle de la descendance des reines, une victoire sera remportée pour l’amélioration durable de leur santé.